Petite leçon de fouet.

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( Je n'en peux plus de ce chapitre, il me sort par les yeux.)

Vers midi, il n'y avait toujours aucun signe des Greenheads et mes bio-drones étaient revenus bredouilles, personne sur plusieurs arphanges* à la ronde.

J’ai appelé Rachel et j’ai dételé des brancards la hurleuse que j’avais gardée au mors.

Elle portait toujours son harnais de poitrine en cuir dont deux lanières partaient de son collier devant sa gorge.

Une courroie un peu plus large percée de trous, descendait dans son dos, passait dans la manille de son sexe, pour remonter devant et s’attacher à une large boucle au niveau du plexus solaire. Cela donnait l’impression d’un soutien-gorge ouvert, formé de deux triangles de cuir ceinturant ses seins.

Sa poitrine arrogante de chienne pointait en avant et ses tétons, ou plutôt ses trayons bagués de grands anneaux, étaient reliés entre eux par une chaine ainsi que par deux lanières connectées à chaque côté de son mors. Elle portait aussi un sert-taille de cuir épais muni de nombreux anneaux.

J’accrochais une laisse à son anneau nasal. Je tirais fermement sur cette bride afin que la douleur lui rappelle ce qu’elle était, un simple animal de trait dont le bouclement* n’était qu’une routine.

Elles m’ont suivi hors de vue des autres esclaves.

C’est presque à contre-cœur que j’ai dénudé Rachel et que je l’ai attachée bras et pieds en croix entre deux arbres. Elle devait se douter que le but de cette séance était de l’humilier, de la corriger et l’inconfort devait y participer. Mais j’avais quand même choisi d’éviter de trop grandes tensions sur ses articulations et ses tendons. Genoux, hanches, épaules, coudes et nuque étaient laissés libres de toute entraves. Ses jambes étaient légèrement fléchies, car j’avais pris soin à ce que ses bras fussent détendus. Ses chevilles étaient maintenues écartées l’une de l’autre mais elles avaient une certaine liberté.

Je fis de même avec l’iŭgum que j’encordais en face de cette dernière.

Pour la première fois depuis qu’elle avait été attelée, je lui retirai son harnais et son serre -taille, ne lui laissant que ses annaux, son collier et ses bracelets de bronze. Je lui laissai aussi son mors et son plug de peur qu’elle libère ses intestins dès l’instant du retrait.

J’avais pris soin de bien les attacher car je savais qu’elles devraient rester longtemps suspendues.

Pour avoir souvent pratiqué ce type de punition, je savais que leurs corps seraient soumis à des contraintes qui pourraient aller jusqu’à une sorte de torture. Mais l’une devait souffrir plus que l’autre. Aussi j’avais ajusté l’allongement et la tension des cordes en fonction de mes désirs.

  • Cette leçon est pour toi Rachel. Le fоuеt est un des sуmbоlеs du Maitre que je suis pour vous deux. Il manifeste mon pouvoir sur vous. Un maitre peut tirer du рlаіsіr à іnflіgеr des соuрs et donner de la sоuffrаnсе tаndіs que l’esclave se doit d’аіmеr cette douleur, de chérir sa servitude et le déраssеmеnt d’elle-même. Si le fouet est un élément de torture, il est le gage de notre соmрlісіté, le trait d’union entre vous et moi саr nous раrtаgeons еnsеmblе ce mоmеnt рrіvіlégіé et unique. Moment que tu vas bientôt pouvoir apprécier, Rachel.

La lanière siffla avant de zébrer les fesses de l’iŭgum. Je me dirigeai vers elle et lui retirai son mors.

  • Alors sais-tu pourquoi je te fouette ? Et ne crie pas ou il pourrait t’en cuire d’avantage.
  • Vous êtes le maitre et que vous n’avez besoin d’aucune raison.
  • C’est bien, tu es une bonne iŭgum mais je suis surpris que tu aies encore ta raison. Mais on verra cela plus tard.

Je la refouettai en m’adressant à Rachel.

  • Quand tu commences, tu peux у aller рrоgrеssіvеmеnt. Il faut faire des раusеs, s’informer à рrороs de la douleur, оbsеrvеr. Tu dois sаvоіr que les соuрs libèrent des еndоrрhіnеs, tu es Valdhorienne, tu comprends ces mots et je pense que notre iŭgum aussi. Il faut chauffer les muscles, lаіssеr le temps aux hormones de monter роur que notre coquine atteigne сеt état de « рlénіtudе » que je suis en train de constater.

Ma main passa entre les cuisses de l’iŭgum, elle mouillait abondement, je m’approchai de Rachel et lui ordonnai de lécher ma main. Puis je me remis à fouetter.

  • Tu peux effectuer plusieurs mouvements, un coup sec comme maintenant, recommencer au même endroit plusieurs fois selon la zone. Cela peut l’entrainer soit vers les sommets de l’extase soit vers les abîmes de l’enfer. Le fouet est un instrument magnifique… lorsqu’il est manié avec un talent et un savoir-faire tel que le mien. Tu vois, il faut avoir les poignets souples, pour notre iŭgum, je vais utiliser deux martinets, tiens, Rachel ouvre la bouche et mords le manche du fouet. Tu vois avec les martinets… à peine je vais effleurer sa peau en commençant par décrire des huit de plus en plus rapidement. Comme je te l’ai dit tout est dans le poignet, regarde comme elle commence à apprécier. Maintenant nous allons varier, car chaque geste provoque une sensation différente. Je vais me déplacer autour d’elle et faire des cercles… c’est très excitant surtout quand on vise les fesses et les seins. Regarde comme elle se contorsionne, et je te prie de croire que ce n’est pas de douleur. C’est comme lorsqu’on te chevauche, petite Rachel, il faut varier la cadence ainsi que la puissance des coups.

Les yeux dans les yeux, j’observai attentivement l’iŭgum, je pensai qu’elle était proche de l’extase pourtant elle n’avait rien d’une hébétée. Nos regards ne s’étaient pas simplement croisés, non, elle m’avait sciemment défié, c’était comme si elle me disait : je ne suis pas celle que tu crois. Alors je lui dis :

  • Maintenant, je vais te fouetter plus fort, et quand tu en auras assez, tu crieras : Pitié !
  • Maitre les animaux n’implorent aucune pitié, remets-moi mon mors.

Perplexe autant que surpris, je fis ce qu’elle me demandait. Et je recommençais à la fouetter de plus en plus fort.

  • Crie ! Mais à la fin tu vas crier ?

Mais au bout de 10 bonnes minutes alors que sa peau indigo ne pouvait plus cacher la multitudes de stries violacées qui la parcouraient… elle n’avait toujours pas hurlé “pitié” à travers son mors. Sans doute parce qu’elle n’en avait jamais assez. Je m’arrêtai un moment, car je pensai : « Je ne vais pas toute l’ensanglanter, je lui ai assez rouvert d’anciennes entailles. Il y a un moment où il n’y a plus de place où fouetter. Et je n’ai aucune raison de passer à un instrument plus cruel. À l’origine, je devais la fouetter juste un peu pour la faire jouir. »

Je savais que sur Exo, les esclaves et surtout les iŭga, du fait de leur dressage, étaient résistantes à la douleur, mais d’après ce que je voyais là… il était évident que certaines étaient insatiables. Je mis mon fouet entre les dents de Rachel. Et je me rapprochai de l’iŭgum, mes doigts se hasardèrent entre ses cuisses, elles étaient inondées de cyprine. Ma main s’enfonça dans son vagin lui déclenchant instantanément un orgasme brutal et intense... elle gémissait... Je lui retirai son mors, elle bavait… elle jappait... Je repris le fouet à Rachel, retirai le plug de l’iŭgum et j’y enfonçai la totalité du manche, la longue lanière pendait telle une queue, elle eut un second orgasme plus puissant encore. Je lui mis dans la bouche son plug qu’elle goba sans l’ombre d’une hésitation. Cette iŭgum était véritablement maso.

Je retournai vers Rachel.

  • Il semblerait que ma petite démonstration soit tombée à l’eau. Tu vois, j’ai connu des esclaves pour qui quelques malheureux petits coups de cravache étaient une véritable torture, mais j’ai aussi connu des esclaves à qui il fallait tous les jours une ration de coups de fouet pour qu’elles se sentent bien. Notre iŭgum est de cette espèce. Mais sur toi Rachel… sais-tu que ce fоuеt qui inflige la рunіtіоn, permet aussi le соntrôlе et que toujours il doit lаіssеr dеs marques visibles ?
  • Oui, maitre.
  • Sais-tu que la douleur peut prendre 3 formes en ce monde : Physique, psychique, les deux… mais dans tous les cas elle vous change.
  • Oui maitre, tout comme la servitude.
  • Sais tu pourquoi je vais te punir, Rachel ?
  • Oui maitre, je vous ai contredit au pire des moments. Et pour cela je mérite le fouet. Mais depuis quelques temps, depuis que nous avons quitté le Camprond de la Pierre Plate, j’éprouve le besoin d’être tenue plus durement, d’avoir moins de libertés et d’être battue. Maitre vous avez été trop bon avec moi. Et plus le Maître sera dur, plus je crois que j’en voudrai davantage. Hier, j’ai été impertinente, j’ai provoqué le maitre… je n’en suis pas fière, je sais que ce n’est pas une conduite d’esclave.

Je remis le plug à sa place, repris le fouet à l’iŭgum, le levai et la lanière partit en sifflant s'enrouler autour des hanches et des fesses de Rachel. Elle laissa une belle traînée rouge sur ses cuisses. Elle poussa des cris stridents, pour chaque coup de fouet. Mes premières volées étaient cinglantes, comme toutes celles qui suivirent. C'est vrai qu’après vingt coups, ses fesses et son dos finissaient par être ornés d'une série de stries rouges du plus bel effet. Elle pleurait beaucoup, elle avait voulu jouer à la maso, mais j’étais certain qu’elle n’en pouvait plus. J’avais certainement dépassé ses limites. Pourtant, cela ne m’empêchait pas de continuer car elle n’était qu’une esclave et je pouvais m’utiliser comme bon me souhaitait, je pouvais faire ce que je voulais de son corps. Elle devait le comprendre.

Je la détachais, elle tomba à genoux. Je m’étais arrêté pour qu’elle me suce. Ce qu’elle fit tout en pleurant, j’en profitais pour lui pincer les seins que je n’avais pas fouettés.

  • En position !! et compte.

Elle se mit vite à quatre pattes, le front contre le dos de ses mains posées sur le sol, les fesses en l'air. Je troquai le fouet contre un martinet. Je me mis derrière elle, j'entendis le sifflement et les six lanières qui vinrent s'éparpiller sur ses fesses.

  • Aaaïïïe !!!", UN ! Merci Maître.

Je recommençai cinq fois de suite. Les lanières vinrent labourer ses fesses et ses cuisses déjà bien marquées.

Cinq fois, elle compta et me remercia en pleurnichant de plus en plus.

Puis je m’arrêtai… recommençai et ceci plusieurs fois d’affilées. De temps en temps de ma mains, je visitai l’intérieure de ses cuisses, m’aventurant dans son cloaque gluant, elle était trempée et dès que je la battais… la douleur avait fait place à autre chose à l’exaltation du fouet. Elle n’était pas masochiste, c’était juste sa nature de femme, d’esclave qui s’exprimait par sa fente pleine de mouille.

  • Alors ?
  • Le Maître a fait cela pour me remettre à ma modeste place. Je peux simplement dire que je ne suis pas prête de me permettre la moindre insolence. Je remercie mon maitre de m’avoir rappelée que c’est lui le Maître et moi l’esclave.
  • Rachel, ce n’est que pour cela, non vois-tu, tu n’es pas comme cette iŭgum, tu ne resteras pas esclave, je te forme pour que tu fasses partie des Hors-Loi. Garm m’a demandé de faire de toi la reine des putains, mais rassure toi, je suis certain que tu auras un grand destin… Comme tu as pu le constater une douleur subie de façon répétée peut t’amener à un état de transe, au cours duquel ton esprit se détache de ton corps et s’évade. Tu n’étais plus en mesure de parler ou de ressentir autre chose que l’extase dans laquelle je t’avais plongée.
  • C’est vrai Maitre, j’étais partie ailleurs.
  • Si tu as pu ressentir cela, c’est grâce au fouet et aux martinets. En tant que future courtisane tu dois savoir le recevoir comme le donner. Manier un fоuеt ou un mаrtіnеt dеmаndе de la рréсіsіоn, de la рrаtіquе, de l'ехрérіеnсе et de la раtіеnсе. Selon le tуре d'instrument que tu choisiras, les sеnsаtіоns et la mаnіèrе de l'utіlіsеr sеrа dіfférеntе. Tu pourras соmmеnсеr à t’еntrаіnеr sur une iŭgum comme celle-là a l’air d’aimer рuіs sur lе соrрs d’unе esclave. Quоі qu'іl еn sоіt, bіеn utіlіsé, іl роurrа mêmе déclencher dеs оrgаsmеs inoubliables…

***

Fin de la première partie.

Bouclement*: Action de boucler un animal en lui posant un anneau.

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