Chapitre 5

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- Mais alors Maitre, ça veut dire qu’avant, les gens, c’étaient tous des Dépourvus ?

La fillette qui venait de prendre la parole devait avoir une dizaine d'année tout au plus, avec son visage poupon et ses long cheveux blond bouclée. Elle paraissait d'autant plus juvénile assise aux côtés d’un garçon déjà bien installé dans l’adolescence. Sa question, pourtant naïve et anodine, déclencha un vif concert de rires et de soupires dans la vaste salle vitrée faisant office de classe, comme pour en souligner la bêtise. L’intraitable Madame Marguet, une grande dame osseuse d’une cinquantaine d’année, au tailleur strict et chignon toujours impeccable, bondit brutalement de derrière son bureau de professeur pour ramener l’ordre parmi les enfants indisciplinés.

- Silence je vous prie ! Silence ! Je vous rappelle que Maitre Rodriguez nous fait un véritable privilège en nous rendant visite ce matin, afin de nous parler du Grand Bouleversement et ses conséquences. Maitre Rodriguez est une personne très importante au sein du Protectorat. Sa venue ici est une chance pour nous tous, alors tâchez de donner la meilleure image de notre classe en sa présence !

- Ne vous en faites pas, ce n'est rien Madame Marguet.

Maitre Geoffrey Rodriguez, commandant en chef des forces du Protectorat, s’avança tranquillement au milieu des rangées de tables et attendit que le silence revienne. Il intervenait ce matin dans l’une des classes du Protectorat, regroupant pour la plupart des enfants du personnels et des habitants de Clairmont, mais aussi quelques orphelins des rues éduqués en tant que pupilles par l’institution militaire. Ainsi, la pièce était remplie d’une vingtaine de jeunes, garçons et filles mélangés, âgés de dix à quatorze ans. Habituellement, la lourde tâche d’enseigner les bases de la connaissance à ce groupe d’enfants revenait à l’exigeante Madame Marguet. Cette mission était rude, au regard de l’énorme hétérogénéité qui existait au sein de ses élèves à l’âge si différent, mais Madame Marguet, enseignante depuis toujours à la sévérité légendaire, s’en accommodait à merveille. En tout, l’école du Protectorat rassemblait treize classes réparties en quatre niveau d’âge sous la houlette d’une vingtaine de personnel. C’était l’un des derniers établissements scolaires officiels de la région et de loin le plus important en nombre d’élèves.

Un premier niveau d’âge regroupait les enfants de cinq à dix ans. Il faisait office de cour élémentaire, comme avant la catastrophe. Le matin, les petits apprenaient à lire, écrire, compter ou encore toutes autres enseignements indispensables au bon apprentissage et développement d’un enfant. L’après-midi quant à lui était réservé aux activités sportives, culturelles et ludiques, mais aussi à la découverte des nouvelles capacités extra-humaines. Cette dernière discipline permettait à la fois aux enfants de se familiariser avec leurs capacités en cours de développement, mais également au Protectorat d’en apprendre plus sur le fonctionnement du fluide et de ses incroyables possibilités. A l’issu de ce premier palier s’opérait une importante sélection.

Face aux innombrables périls qui menaçaient les derniers vestiges de l’humanité encore debout dans la région, le Protectorat en sa qualité de dirigeant officiel, avait jugé primordial de sélectionner les futurs adultes le plus rapidement possible. Les classes de niveaux deux réunissaient donc des adolescents de dix à quatorze ans et les divisaient en trois filières distinctes.

La filière A était de loin la plus importante en nombre d’élèves et composait presque les deux tiers des effectifs totaux avec environ 150 apprenants tous âges confondus. Elle destinait ses recrues à une vaste gamme de métiers indispensables au bon fonctionnement d’une société en pleine reconstruction. Artisanat, agriculture, industrie, administration…, le travail ne manquait pas dans de nombreux secteurs. Les jeunes portaient sur leurs épaules le lourd fardeau de la reconstruction à venir. Les affectations tenaient à la fois compte du lignage, les « fils et filles de » devaient bien souvent suivre les traces de leurs parents, des capacités de l’enfant lorsque certain talent s’avérait utile, mais parfois aussi malheureusement de l’absence de don chez l’enfant…

La filière B avec une grosse cinquantaine de gamins, réunissait la future force armée du Protectorat. Les jeunes y étaient sélectionnés classiquement pour leurs aptitudes physiques et morales, mais également pour certaines de leurs capacités extra-humaines qui s’avéreraient très intéressantes dans les conflits à venir. On retenait très souvent les caractéristiques physiques accrues comme une force hors du commun ou une célérité surnaturel, bien qu’elles puissent servir aussi en filière A, mais il existait aussi un large panel de pouvoir liés au fluide très prisé des instructeurs. Parmi ces enfants sélectionnés pour leurs talents étranges, on trouvait par exemple les Façonneurs d’éléments, capables de manipuler les flammes d’une torche sans se bruler ou bien de contrôler la puissance du souffle des vents, des Conjureurs pouvant se lier à de puissantes entités issus d’autres plans d’existences, des Chuchoteurs et leur terrifiant pouvoir d’insuffler l’énergie aux mots afin d’en imposer leurs volontés... Les possibilités du fluide ne semblaient avoir pour seule limite que celle de l’imagination et chaque individu y réagissait différemment selon ses attributs et ses affinités. Si une chose était bien certaine, aucun Dépourvu ne pourrait jamais avoir sa place dans cette filière destinée au combat.

Enfin la troisième spécialité, la filière C, réunissait pour sa part un petit nombre d’élèves à très fortes dispositions à la fois intellectuel et extra-humaine. Se trouvaient là ceux destinés aux études longues et complexes comme l’ingénierie ou la médecine, bien qu’ils soient peu nombreux comparés à la masse de travailleurs plutôt manuels ils n’en demeuraient pas moins encore indispensables, mais aussi ceux promis aux commandements des troupes et à la gestion de la région. Leurs futurs responsabilités, déjà énormes au regard de leur jeune âge, les incombaient de connaitre et de comprendre parfaitement les rouages du territoire Clairmontois. Ainsi, en sa qualité de vice-commandant du Protectorat, Geoffrey intervenait ce matin-là dans la classe 2.C., afin de partager son expérience de terrain à ceux qui deviendraient sûrement un jour ses successeurs.

Lorsque le calme revint dans les rangs de la salle de classe, il commença son explication.

- Oui c’est bien ça. Comme je vous l’ai dit un peu plus tôt, avant l’événement que nous appelons maintenant « Le Grand Bouleversement », personne sur Terre ne possédait le moindre pouvoir. Tu es trop jeune pour t’en souvenir, c’était il y a sept ans déjà, mais tes camarades un peu plus âgés doivent certainement s’en souvenir et c’est pour cela qu’ils ont dû rire. A l’époque, la science et les technologies nous permettaient de faire toutes les choses de la vie quotidienne. Pourtant maintenant, la plupart de ces technologies ne fonctionnent plus et nous devons réapprendre à nous en passer.

Un adolescent figurant parmi les plus âgé du groupe, grand rouquin constellé de taches de rousseurs et au regard vif, le coupa à nouveau au milieu de son explication.

- Comme internet ! Mon téléphone et mes jeux vidéo me manquent…

- Exactement. Comme internet, les téléphones portables et tout un tas d’autres choses qui nous étaient fort utiles. Aujourd’hui l’électricité par exemple est très limitée. Vous le savez tous, on ne peut l’utiliser qu’avec parcimonie puisque la plupart des centrales ne fonctionnent plus où qu’il n’y a plus personne pour s’en occuper. Nous avons donc contraint de nous priver de la majeure partie des choses que nous utilisions avant au quotidien. Comme tes jeux vidéo, c’est vrai, bien que cela soit loin d’être le plus grave. Surtout, nous avons dû réapprendre à nous passer d’un grand nombre de machines automatisées que l’on se servait dans les usines, d’appareils de transports, de communications, de soins… Des choses qui nous facilitaient pourtant bien la vie par le passé. Oui ? Une question mademoiselle Angueira ?

- Moi, mon père n’arrête pas de dire que « ce Bouleversement est une vraie bénédiction » ! Avant la catastrophe, on vivait tous les deux dans un minuscule logement, après que maman soit parti. Je me souviens, là-dedans, il faisait tout le temps froid, humide et ça puait. Il y avait aussi plein d’horribles cafards dégoutants qui rampaient par terre. Mais le pire, c’est qu’on n’avait même pas de quoi manger certains soirs. Mon ventre gargouillait et me faisait mal. En plus, les autres de ma classe étaient méchants. Ils n’arrêtaient pas de se moquer de moi. « Kessy elle sent mauvais !», « Kessy elle est mal habillée ! » qu’ils disaient. Je détestais l’école. Maintenant c’est plus pareil. Tout ça, ça a changé. Papa a trouvé un super poste, on dort dans une grande maison et il me ramène des trucs trop bon à manger. Les gens sont gentils et j’ai à nouveau envie d’aller à l’école ! Plus personne ne se moque de moi ici.

Geoffrey connaissait bien la jeune prodige Kessy Angueira, petite brune espiègle qui venait de prendre la parole. A tout juste treize ans, cette fille de capitaine était considérée comme l’un des plus grands espoirs du Protectorat, si ce n’était même de toute la région. Malgré son jeune âge, sa maitrise précoce du fluide la rendait tout bonnement incroyable.

Par le passé, il avait eu l’occasion d’assister à l’un des nombreux exercices d’entrainements auquel prenaient part les élèves de la classe 2.C.. Il s’agissait d’une simulation d’affrontement en milieu urbain, durant laquelle les jeunes recrues devaient parvenir à maitriser des individus aux intentions hostiles. Et ce jour-là, la jeune fille n’avait eu besoin que d’une poignée de secondes pour se débarrasser de ses adversaires, d’autres élèves de classes supérieurs pourtant plus âgés et bien plus expérimentés. Juste quelques mots et ce fut terminé. Témoin de la scène, Geoffrey en demeura pantois, pris dans un curieux mélange d’admiration et de stupeur. Kessy ordonnait et l’on obéissait. Jamais il n’avait vu à l’œuvre de Chuchoteur aussi talentueux. Il fallait faire preuve d’une volonté et d’une détermination inébranlable pour parvenir à se défaire de son emprise. Mais son talent ne s’arrêtait pas là. Plus surprenant encore, elle était capable de s’influencer elle-même, dans une sorte d’autohypnose étrange, afin de renforcer ses propres capacités. Ainsi elle pouvait tenir tête à des individus pourtant bien plus puissant qu’elle, augmenter significativement sa concentration, ou encore régénérer rapidement des blessures superficielles. Son potentiel de progression semblait vertigineux. Au sein du Protectorat, certain murmurait maintenant à demi-mots qu’elle surpasserait même un jour le célèbre Anthonas.

- Sur ce point, les avis divergent, c’est certain. Geoffrey choisit ses mots avec soin. Le sujet pouvait être sensible, il le savait bien, même parmi les ainés.

Chacun est libre de penser si le Bouleversement est une bonne ou une mauvaise chose. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous avons perdu énormément de choses dans ce cataclysme. Nombreux sont ceux qui ont perdu des proches, membres de leurs familles ou amis. De trop nombreuses personnes n’ont pas supportées les effets du fluide au moment de la catastrophe et en sont décédés. De plus nous sommes toujours sans nouvelles de plusieurs régions de France et du monde… Sans parler de tous les dangers qui nous menacent à présent et qui malheureusement prélèvent chaque jours de lourd tribut en vie humaine. Et puis avant, le travail comptait énormément. Certaines personnes pouvaient tout sacrifier pour avoir un travail ou la carrière de leur rêve, tout sacrifier pour mettre de l’argent et des choses de cotés. Alors imaginez leurs réactions lorsque du jour au lendemain, ils ont tout perdu : leurs proches et leurs projets de vie.

Inversement, il y a des gens qui pensent comme ton papa Kessy. Le monde d’avant était dur lui aussi, à sa manière. Si vous ne naissiez pas sous de bon auspice, si la malchance s’acharnait contre vous ou si vous faisiez juste de mauvais choix, la vie pouvait devenir extrêmement compliquée. Ceux pour qui la vie était injuste et cruelle on accueillit le Bouleversement comme une bénédiction. Imaginez ! C’était là l’occasion de repartir à zéro, de redistribuer les cartes ! L’argent, la carrière ou le statut social n’avaient soudain plus la même importance ! L’apparition du fluide a également remélangé la hiérarchie précédente, avec l’arrivé des différentes capacités extra-humaines.

Mais ce n’est pas tout. D’autres personnes se sont félicitées de la catastrophe. Il faut savoir que le monde d’avant était… euh, abimé. Il semblerait que nous les Hommes, avions par nos modes de vie quelque peu chamboulé la planète. Si bien que les écologistes les plus extrémistes, qui étaient de plus en plus nombreux, considèrent aussi ce Bouleversement comme une chance. Ah et en parlant d’extrémistes. Et vous avez surement déjà rencontré des Fils de l’Unique, et bien il faut savoir qu’avant ils étaient divisés en trois grandes religions. Eux aussi considèrent le Bouleversement comme une chance. Une preuve de l’existence d’une force supérieur incommensurable et une chance pour tous de se repentir avant la fin de temps…

- Maitre Rodriguez, coupa subitement madame Marguet, sentant la conversation prendre une drôle de tournure -Maitre Rodriguez était connu pour ses positions souvent marquées-, je m’excuse de vous interrompre de la sorte, mais il me semble que vos disgressions commence malheureusement à perdre nos chères élèves. Toutes ses informations sont peut-être un peu trop denses à absorber en une seule fois.

Effectivement, l’auditoire de jeunes adolescents le fixait maintenant de leurs yeux ronds, incrédule. Il regretta d’être parti trop loin dans son argumentation, laissant transparaitre ses opinions personnelles. Ces idées risquaient d’être répétées, or une partie des parents ou des tuteurs ne les partageraient surement pas.

- Vous avez surement raison. Nous débattrons de ce sujet une autre fois. Alors reprenons depuis le début ce que nous avons vu aujourd’hui.

Donc, l’on dit communément que le fluide est apparu à la suite du Grand Bouleversement. Enfaite, les dernières études suggèrent que ce ne soit pas totalement vrai. Un grand nombre d’événements étranges misent en corrélations nous laisse maintenant à penser que cette énergie est apparue progressivement durant les semaines qui ont précédés le cataclysme... Mais ce n’est pas non plus le sujet du jour. Les conséquences résultantes de cette apparition sont de toutes manières les mêmes, et l’on peut les classer de la sorte :

Premièrement, on estime qu’environ 15% de la population initiale, souvent parmi les individus à la santé la plus fragile -mais pas uniquement-, n’ont pas supportés les effets du fluide sur leur organisme, et en sont malheureusement décédés. Il semblerait que cette mortalité soit liée au fonctionnement de leurs cellules. Néanmoins je ne m’y connais pas suffisamment en biologie pour vous en dire plus ce matin.

Moins de 10% de la population n’a aucune sensibilité pour le fluide. Comme le rappeliez tout à l’heure votre camarade, nous les appelons des dépourvus. Les dépourvus ne possèdent pas le moindre pouvoir extra-humain, ni aucune amélioration de leurs capacités physiques. Mais en contre parti, ils sont souvent très peu vulnérables à vos pouvoirs. Ainsi par exemple, il est possible qu’un simple dépourvu comme vous dites, puisse résister sans difficultés aux ordres insufflés par mademoiselle Angueira.

La majeur partie des individus possèdent une sensibilité au fluide, mais en sont limités dans son usage. Leurs capacités se bornent très souvent à quelques aptitudes, aptitudes qui peuvent néanmoins s’avérer très utiles. On cite parmi les exemples les plus courants la manipulation d’un élément ou d’un type de matériel, la télékinésie ou encore une caractéristique physique accrue. Les aptitudes sont généralement en lien avec le caractère de leur possesseur mais aussi avec les expériences qu’il a traversé au cours de son existence. On pense par exemple aux compétences de guérison qu’ont développés plusieurs professionnels de santé. Attention toutefois, il ne s’agit pas d’une vérité absolue et il existe de nombreuses exceptions. Quant à la nouvelle génération, leurs capacités peuvent être liés à celles de leurs parents, mais pas toujours. Il y a là-dessus encore énormément de recherche à faire, que certain parmi vous feront peut-être un jour avancer.

Enfin, moins de 10% de la population s’est vu doté d’une sensibilité hors du commun au fluide. C’est le cas pour plusieurs d’entre vous dans cette classe. Ceux-là, ont un outil formidable entre les mains. Il est donc de leurs devoirs de l’utiliser au mieux afin de protéger et guider l’humanité jusqu’à sa renaissance. Bien sûr ça ne se fera pas en un jour, mais génération après génération, j’ai espoir que nous regagnerons ce que nous avons perdu.

Et puis, vous le savez aussi, mais nous ne sommes pas aussi uniques que nous le pensions. En des proportions tout de même plus faibles, les animaux et végétaux détiennent également une sensibilité au fluide. De la même manière que pour nous, certains d’entre eux possèdent des capacités disons euh…extra-animale ou extra-végétale. Par simplicité, nous convenons de les désigner sous le terme de chimère, même si les puristes regrettent cette appellation peu respectueuse de son sens premier. Nous constatons aussi que les chimères sont plus nombreuses et plus puissantes à proximité de ce que nous appelons les Territoires ou Terres Sauvages. Et cela n’est pas sans nous causer de gros soucis ces derniers temps. Enfaite, le fluide semble pouvoir agir sur toute chose, qu’elle soit humaine, animale, végétale, mais aussi simplement matériel. C’est le cas des objets imprégnés ou reliques. Nous appelons…

Un furieux frappement à la porte interrompit Geoffrey et sortit brutalement les élèves de leur molle torpeur. Avant même qu’il en ait donné l’autorisation, une personne fit irruption dans la salle. Le responsable de toute cette agitation était un jeune homme grassouillet d’une vingtaine d’année, au teint rubicond et ruisselant de sueur sous l’effort qu’il venait d’effectuer. Geoffrey reconnut sur son bras le brassard que portaient les cadets du Protectorat -une tour bleu avec un poing blanc fermé- et se radoucit quelque peu.

- Et bien mon garçon, que nous veut cette intrusion ?

- Maitre Rodriguez… bredouilla-t-il en cherchant désespérément son souffle. Je m’excuse de vous déranger de la sorte mais il s’agit d’une affaire de grande importance… Un homme à demi nu et empestant l’alcool est arrivé au siège du Protectorat il y a quelques minutes… Quand nous avons voulu le mettre dehors, mais il s’est mis à hurler qu’il devait vous voir impérativement, que c’était une affaire de la plus haute importance. Il hurlait qu’on aurait qu’à vous le décrire, et que vous comprendriez. Attiré par le raffut, Maitre Jourdes est arrivé à ce moment-là et a semble-il reconnu l’énergumène… Ils se sont disputés à leur tour, le ton est monté, et ils sont maintenant partis régler leurs différents dans le gymnase d’entrainement… Je m’excuse encore mais, Maitre Cortiale a jugé que vous devriez en être informé en urgence.

- Je vois. Geoffrey réfléchit un instant, grattant pensivement sa barbe poivre et sel. Et dis-moi, cet homme, comment était-il ? N’était-il pas de grande taille, solidement bâti et aux cheveux blond ?

- Si Maitre ! Le jeune homme resta surpris. Donc cela veut dire que vous le connaissez ?

- Oui, je crois savoir de qui il s’agit. Et si c’est bien lui, nous devons rejoindre le combat au plus vite…

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