L'odeur amer du café ebaumait l'appartement,
Je ne ressentais plus ta chaleur sous la couette,
Seul vestige de notre rencontre balayer par le vent,
Et ton parfum s'est dissipé comme ces mots que tu me jettes.
Pourtant cette nuit tu m'auras aimé, tu m'auras possédé,
Une dernière fois avant que l'inévitable ne se produise.
Tu auras recollé de tes baisers chaque parcelle de mon âme brisée,
J'aurais offert la compagnie à cette solitude qui te grise.
Tu promèna sur moi chacune de tes peurs, j'ai pansé tes blessures sur l’oreiller,
Tu as fait de moi ton te réfuge pour soulager tes plus grandes peines,
Pour nos adieux j'avais été plus que ta partenaire, une moitié ou ton pilier.
Et quand tu aura finit d'hurler ta colère, nous accepterons de regarder l’avenir s'effondrer,