Chapitre 31

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L'unique option 3


Le jour suivant notre nuit de recherche, personne n'était allé en cours, nous étions tout épuisées. Ma mère avait rendez-vous avec la directrice de notre établissement pour lui expliquer la situation. Elle était partie peu de temps après Logan et Candice .Tous devaient être chez eux en train de se reposer même si les rayons du soleil illuminaient encore le ciel. Pourtant une heure plus tard j'étais dans le salon de la famille Summers à constater les nombreux dégâts en compagnie de Candice et Kenneth . Je ne désirais pas que cette scène soit vue de tous et en particulier de la bonde.À chaque fois que je pensais à Hailey ma dent contre elle grandissait un peu plus, j'espérais qu'elle s'en voulait à mort à l'heure actuelle même si c'était une pensée peu glorieuse.

La maison d'Erin était sens dessus dessous. Je ne comprenais pas comment elle avait pu effectuer autant de dégâts dans un si court laps de temps. Heureusement que la brunette et moi-même avions des parents ultra-riches qui nous donnaient une somme d'argent de poche indécente. La facture fut salée. La télévision, certains meubles, la vaisselle et j'en passe. Le ménage fut aussi une sacrée épreuve elle avait retourné la maison entière, comme si elle cherchait quelque chose. Une idée me vint et je tournais mes yeux vers la porte blanche située non loin de moi. La dernière fois, elle avait fait un carnage dans la chambre de ses parents, cette fois-ci j'espérais que ce ne soit pas la même chose. Avec surprise la pièce était en parfait état. Seul un détail attira mon attention, les portes de l'armoire étaient ouvertes. Une veste sur un cintre avait disparu, je soupçonnais la veste en cuir que j'avais déjà vue sur les épaules de la rose. Je me disais bien que cette veste était bien trop grande pour elle, mais il s'agissait de celle de son père..... j'eus un pincement au cœur et décidait de sortir de là, mal à l'aise comme si je pénétrais un sanctuaire.

Nous avons mis beaucoup de temps mais la maison était comme neuve quand nous sommes partis. J'ai remercié Candice et Kenneth pour leur aide et nous avons pris des directions différentes.

En arrivant prêt de chez moi j'angoissais de voir mes parents. Ma mère allait être sur mon dos pour un bon moment avec toutes ces histoires, quant à mon père je pouvais seulement imaginer ce qu'il penserait de moi derrière son air dur et ses paroles froides. Le seul et éternel absent serait encore une fois mon frère.... L'Hydra ...ils me prenaient décidément tout. Je haïssais cette bande de raclure de société, encore plus depuis que mon frère était avec eux, l'idée qu'Erin les voit m'avait mis hors de moi auparavant, j'aurais aimé qu'elle s'éloigne définitivement. Maintenant qu'elle était loin d'eux, je ne pouvais toujours pas m'empêcher de tous les mépriser pour l'avoir jeté comme ils l'ont fait.

Tyron , malgré ses nombreux défauts était un homme intelligent. Quand les choses ont échappé à son contrôle, il savait que la meilleure chose à faire était de couper définitivement les ponts avec Erin . Cependant sa façon de faire avait, comme toujours, fait plus de mal que de bien. Je pensais à Sheldon , qui refilait en douce de la Cam à Erin , j'en aurais mis ma main à couper. Puis cet Elijah , rien que d'imaginer ses mains toucher le corps de cette fille me faisait serrer des poings. Pour finir ce merveilleux tableau mon frère restait absolument stoïque et imperturbable face à tout ça. Comment faisait-il ? Tout ce joyeux beau monde avait entrainé Erin dans une belle merde avant de se raviser. Moi j'étais là à essayer de ramasser les pots cassés, mais je sentais qu'ils étaient là, planant comme une ombre dans les pensées de la rose.

Non loin de moi, une silhouette se démarquait sous un des lampadaires du lotissement. Bien que concentrer sur celle-ci, il me fallut quelques mètres de plus pour reconnaître ladite personne. Ma surprise fut amère. Après ces derniers jours, la devant chez moi me mettait un coup de marteau final derrière la tête pour m'achever.

  • Marlow ? Dis-je surpris et mécontent.

Elle se tenait simplement là . Un parapluie dans une main, l'autre dans la poche. Elle remonta ses lunettes sur son nez et je remarquais que ce simple geste m'énervait au plus haut point. Marlow ....Je connaissais cette fille depuis tant d'années. Et d'aussi loin que je m'en souviens je ne l'ai jamais supporté. Une fois de plus je serais du poing dans la poche en priant pour son âme, car si elle n'avait pas une bonne raison d'être plantée devant chez moi, elle allait passer un sale quart d'heure.

  • Salut. Dit-elle simplement, la voix presque faible.

  • Qu'est-ce que tu fais là ? Aboyais-je .

Presque aussitôt elle soupira de lassitude, un détail me frappa. Elle était différente que d'habitude. Calme, sa voix insupportable ne criait pas mon nom. Elle semblait normale. ..ou indifférente...

  • Tes devoirs. Elle me tendit une pochette plastique. En math on vient d'entamer un nouveau chapitre alors je t'ai mis des notes pour que tu puisses te retrouver par rapport à ton bouquin.

Je voyais très bien la scène d'un Marlow surexcité et volontaire pour m'apporter mes manquants. Prendre note de façon assidue juste pour moi et blabla ...mais il était évident que son enthousiasme n'était pas venu avec elle. Enfin je posais la question qui me tiquait depuis que mes yeux avaient croisé les siens.

  • Tu as cassé tes lunettes ?

  • Oui, j'ai marché dessus.

Le bout de Scotch noir, sur une des branches de ses lunettes ne trompait personne.

  • Ah ! Dis- je ouvrant déjà la pochette pour voir ce que j'avais manqué en maths.

  • Bon,à demain j'espère. Dit-elle

Au début je n'ai pas écouté ses salutations, j'étais beaucoup trop absorbé par ce que je venais de voir. En ouvrant la pochette, je me rendis compte que derrière les quelques feuilles photocopiées, Marlow avait non seulement fait une synthèse entière des cours que je venais de manquer mais elle m'avait également donné plusieurs exercices.

  • Attends ! Dis-je toujours le nez sur ses notes.

Depuis quand Marlow était intelligent ? Depuis quand les calculs étaient aussi limpides pour elle ? Il me semblait avoir loupé un épisode. Puis je tournai ma tête vers elle pour chercher la réponse et de nouveau sur ses notes. Effectivement c'était une écriture féminine aucun doute. Je connais Marlow depuis toujours. Cela faisait longtemps, que mon avis sur elle était fait superficiel, arrogant, imbu de sa petite personne, odieuse. Je pourrais continuer toute la soirée à énumérer ses nombreux défauts, le seul point commun que j'avais envisagé avec cette femme était notre talent à manipuler les autres en entrant dans la puberté. Aujourd'hui seulement j'apprenais qu'elle avait un penchant pour les études.

Quand je relevais le nez des papiers, Marlow me regardait toujours incrédule. Pour la première fois depuis longtemps quelqu'un venait de piquer ma curiosité. Pour la première fois depuis toujours, il s'agissait de Marlow .

  • Tu es planté devant chez moi depuis longtemps ?

j'avais deux solutions. Sois cette fille savait vraiment bien cacher son jeu, et elle le savait. Sois-j'étais le roi des abrutis. Ambre , Erin , Candice ... j'avais eu tort sur beaucoup de choses avec ces femmes. Alors pourquoi pas Marlow ?

  • J'ai ton numéro de téléphone, mais on sait tous les deux que si tu avais vu mes appels tu n'aurais pas décroché. Dit-elle moitié désolée moitié sarcastique.

  • Viens, je t'offre un café, ça va te réchauffer.

Je savais d'avance qu'elle n'allait pas broncher. Elle avait dû rêver de ce moment des millions de fois. Pour la première fois de sa vie Marlow ne faisaient pas de faux-semblants, c'était mon occasion ou jamais de savoir ce que valait vraiment cette fille. J'avais déjà foncé droit dans le mur plus d'une fois, je pouvais lui laisser le bénéfice du doute. Je l'ai précédé, j'ai ouvert la porte et en passant devant le salon j'ai aperçu du coin de l'œil ma mère assise confortablement sur le canapé. Ne prenant même pas la peine de la regarder, je fis un signe de main.

  • 'Soir maman, une camarade m'a rapporté des devoirs, on va dans la cuisine. Enchaînais-je .

Je pressais le pas pour qu'elle ne puisse pas répondre et encore moins dire bonjour à Marlow . Enfin je lui posais sa tasse devant une chaise, l'invitant à s'asseoir. Adossé au plan de table de ma cuisine, je la regardais qui pianotait sur son téléphone, en attendant que la machine à café chauffe.

  • On est bien silencieuse. Dis-je ne cachant même pas ma satisfaction.

  • Tu veux que je dise quoi ? Demanda-t-elle sur la défensive.

  • C'est Preston qui t'a filé les cours ? Dis-je pour accélérer la conversation.

  • Non c'est moi. Je ne saurais dire si elle était gênée ou boudeuse.

  • Je ne te savais pas douer en calcul.

  • Il y a un tas de choses que tu ignores Damon . Son sourire aguicheur m'amusa. Elle ne perdait jamais une occasion de m'allumer.

  • Au contraire. Je trouve qu'on se connaît trop bien toi et moi. Répliquais-je pour la calme..

Elle n'en fallut pas plus pour qu'elle se décompose sous mes yeux. Son visage était tellement plus expressif sans ses yeux de panda et son rouge à lèvres mauve. Je pouvais presque voir les taches de rousseur sur son nez depuis ma place. Un coup de téléphone retentit. Je pensais qu'elle sauterait sur l'occasion pour décrocher mais au lieu de ça elle s'empressa de faire taire l'engin.

  • Il n'y avait personne en classe aujourd'hui les profs ont tous pétés un câble, vous avez fait la fête ou quoi ? changea-t-elle de sujet.

  • En quelque sorte.

Une deuxième sonnerie. Elle la coupa aussi vite que la première. Je servais par la suite les cafés, la regardant avec délectation. Je voyais qu'elle était tiraillée par le devoir de partir et l'envie de rester, je jubilais intérieurement en la voyant se démener face à son dilemme. Au-delà de ça, je me rendais bien compte que le comportement de Marlow était étrange ou tout du moins ne m'était pas familier. Les très nombreuses occasions où je la vois sont l'école et les soirées. ça avait été la mini-jupe et les talons hauts, ou l'uniforme de l'école qu'elle arrangeait à sa manière. Physiquement la différence aurait sauté aux yeux de n'importe qui ce soir. Un gros pull, des baskets et un vieux jean. Pourtant, autre chose ne collait pas. Ses regards qui d'habitude m'insupportaient,étaient maintenant fuyants, ses doigts jouaient avec une de ces mèches avec frénésie, elle bougeait frénétiquement sa cheville, signe évident qu'elle ne voulait ou ne pouvait pas être là. C'est comme si soudainement sortie du cercle scolaire et amical, je perdais tout intérêt à ses yeux. Finalement je ne savais même pas si elle était contente d'être en ma présence ou non.

  • Tu m'as dit que t'avais cassé tes lunettes comment déjà ?

  • Je ne te l'ai pas dit. Troisième sonnerie elle soupira.

  • Et ?

  • Ce n'est pas tellement les lunettes. Te connaissant, si c'était arrivé à l'école tu n'aurais surement pas mis des lunettes cassées.

  • Ben si tu veux.

  • Ou alors quelqu'un a décidé de te faire ce que tu fais tout le temps aux autres. Dis-je une grimace satisfaisante sur le visage.

  • Tu sais tu peux aussi bien me demander ce qui ne va pas. Dit-elle d'un ton neutre. Je ne répondis pas. Elle m'avait coupé l'herbe sous le pied. C'est ma mère qui a cassé mes lunettes avant de partir.

  • Tu veux dire c'était intentionnel ?

  • Non.... enfin. Elle passa sa main dans ses cheveux de feu et se redressa. Ma mère travaille dans la mode, elle organise des défilés, choisis les mannequins ce genre de chose.. .elle n'aime pas trop quand je sors et que je ne suis pas tirée à quatre épingles.

  • Et donc ? Demandais-je pressé de voir le rapport entre sa mère et ses lunettes

  • On sait un peu disputer elle a voulu enlever mes lunettes car elle ne les trouve pas jolie et de fil en aiguille on les ait cassées.

Quand son téléphone vibra une nouvelle fois, elle le leva à hauteur de mes yeux.

  • Tu vois, c'est elle.

Je comprenais mieux désormais d'où provenait le goût prononcé de Marlow pour les belles choses.

  • Je vois.

  • C'est à cause d'Erin que tu étais absent aujourd'hui ? osa-t-elle demander.

  • Oui. Dis-je. Elle venait de satisfaire ma curiosité je pouvais en faire autant pour une fois.

  • Cette fille... Souffla-t-elle presque hostile. Une lueur noire passa dans ses yeux.

Je soupirais. Cette fille oui ....Pour la première fois, j'avais pitié de Marlow . Cela crevait les yeux qu'elle était morte de jalousie, elle ne s'en était jamais vraiment cachée. J'avais la réponse à ma question, Marlow jouait les potiches pour plaire... à sa mère ? Si je m'étais attendu à cela. Il fallait être honnête les lettres «débiles » clignotaient en plein milieu de mon front, j'étais si prétentieux que jamais l'idée que Marlow fasse tout ça pour quelqu'un d'autre que moi n'avait effleuré mon esprit. Finalement ma capacité à lire entre les lignes était bien médiocre.

  • Cette fille t'a aidé. Tu pourrais au moins lui montrer un peu de reconnaissance. Tentais-je de défendre Erin.. Elle sembla gênée, juste un instant .

  • Elle te rend malheureux. Tout le monde le voit. Moi, ce ne serait pas mon cas..... souffle-t-elle en s'agrippant nerveusement à sa tasse de café.

Je l'observais une nouvelle fois.À combien de femmes j'avais piétiné les sentiments ? Il devenait évident que mon caractère de connard était en train de me revenir à la figure petit à petit. Dommage que je m'en rende compte seulement quand tout m'échappait. Marlow restait là, à gigoter sur sa chaise. Je comprenais très bien le sens de sa phrase à peine voilé. Une gorgée de café glissa lentement dans ma bouche, me faisant gagner quelques secondes dans cette conversation que j'allais être obligé d'avoir.

  • Je suis désolé. Dis-je calmement. C'est de ma faute après tout. Je ...C'était difficile. Je suis désolé si je t'ai laissé croire qu'il pourrait se passer quelque chose entre nous ...et je suis désolé que tu aies perdu autant de temps à me courir après.

Je faisais face à une Marlow qui se décomposait petit à petit même si elle faisait mine d'aller très bien. Aie ! Comme c'était difficile de rembarrer une personne. Du moins quand on prenait le temps de le faire. Encore et toujours mon esprit divagua de nouveau vers le sujet Erin .

Ma connerie me revint encore et toujours en pleine face comme un boomerang. Je me souvenais à peine des mots d'Erin quand je l'avais largué. C'est à peine si je me souvenais de ce que moi je lui avais dit. Si seulement je n'avais pas été aussi con à ce moment-là ! Tout ce dont je me souvenais était mon profond énervement de la voir pleurer en public comme une madeleine. J'avais déguerpi très vite et je dois avouer que pendant très longtemps je n'avais pas pensé à elle.

  • En fait, tu n'as pas vraiment à être désolé. Tu as toujours été très claire. Je pourrais te reprocher beaucoup de choses, mais le manque de clarté ne fait pas partie de tes défauts.

  • Merci. Dis-je incertain

  • C'est moi l'idiote, ça a toujours été Erin .

  • Tu n'es pas idiote... c'est juste. Je soupirais d'agacement. Arrête de faire ce que ta mère te dit, déjà les choses iront mieux quand tu prendras les décisions pour toi. Ensuite... Je m'assis en face d'elle... Une fois que ce sera fait, tu te demanderas si tu es amoureuse de moi où simplement l'idée d'être avec moi .À ce moment-là seulement tu pourras venir me voir en me disant que tu étais une idiote.

Heureusement pour moi j'ai réussi à lui faire esquisser un sourire. Je l'ai par la suite raccompagnée jusqu'à ma porte et j'ai filé aussi vite que l'éclair dans ma chambre afin d'éviter mes parents.

J'étais épuisé. La journée, la nuit précédente... Je manquais de sommeil mais pourtant l'idée de m'endormir m'angoissait. Il y a très longtemps que je n'avais pas cette impression, ou du moins pas assez à mon goût. Peur de quoi ? Je ne pourrais pas le dire. Peut-être que mon monde c'est totalement effondrer à mon réveil. Depuis tout ce temps, depuis Ambre je n'avais pas ressenti cette douleur familière dans ma poitrine. Les mots de Marlow prirent une autre forme.

« Elle te rend malheureux, tout le monde le voit »

Vraiment ? Erin était capable de me rendre malheureux ? Jusqu'à très peu de temps j'aurais pu affirmer que jamais cette fille ne pourrait me faire de mal. Du moins, jusqu'à cette nuit. Les mots de la Rose à mon égard étaient si violents car ils étaient simplement la vérité. J'avais été prévenu des centaines de fois que cette femme aurait une mauvaise influence. J'avais été tellement prétentieux de croire que ses mots ne pourraient pas m'atteindre. Bien sûr que j'avais mal pour elle, l'impression de se faire arracher le cœur je ne la connaissais que trop bien. Pourtant cette nuit c'était Erin elle-même qui m'avait fait souffrir de façon tout à fait consciente.

Chacun de ses mots avait été un crève-cœur. J'aurais pu mettre ça sur le compte d'un tas d'excuses toutes plus valables les unes que les autres mais il fallait être honnête. Elle a dû mordre sa langue pendant des mois entiers pour ne pas me dire le fond de sa pensée, elle m'a observé, analysé et elle avait attendu que je baisse ma garde pour attaquer. Son but ce soir avait été purement et simplement de me faire comprendre à quel point j'étais un poids pour elle, que je l'avais toujours été. Aussi, pour la première fois j'avais mal à cause d'Erin et non pas pour elle.

Je croyais que j'étais guéri, qu'enfin j'étais assez fort. Un rire jaune se fit entendre dans la pièce vide. Je m'étais tellement fourvoyé. Ambre m'avait arraché le cœur et Erin m'avait soigné puis avaient de nouveau arraché le peu que j'avais.

Il m'a fallu me rendre à l'amère évidence. Je n'avais jamais rien fait pour Erin , toutes mes actions avaient seulement été dirigées par mon envie de ne plus souffrir. Tout ça pour Ambre ...Maintenant je n'avais plus envie d'aider personne, ni pour Ambre , ni pour moi... et encore moins pour Erin.

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