Chapitre 23: Hélène.

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Chapitre 23: Hélène.

La porte d’entrée s’ouvrit enfin, à près de 23h. Presque vide, la maison était très calme. Gabrielle était seule dans le petit salon, face à une flambée dans la cheminée, un thé encore fumant posé sur la table basse. Son cœur s'était mit à battre très fort, comme si elle avait eu peur en entendant Pierre rentrer à la maison, maintenant, elle jouait avec son alliance la faisant rouler sur elle-même alors que Pierre la rejoignait.

“Hé bien Gaby, tu n'es pas couchée? demanda Pierre, déboutonnant son col et ses manchettes.

  • Bientôt. fit-elle, embrassant la joue de son époux.

Il sentait la sueur, le tabac froid et la fumée, encore. Pierre se laissa tomber sur le canapé, juste à côté de Gabrielle, et soupira de soulagement.

  • Et qu’est-ce qui peut te tenir éveillée aussi tard? demanda-t-il. Je ne serais pas contre un verre moi.

Gabrielle se leva, rejoignant la desserte où étaient disposés les verres et les bouteilles de whisky et de cognac et commença à lui préparer son verre.

  • Il paraît que de nouveaux bâtiments ont brûlé? commenta Gabrielle, toujours dos à son mari.
  • Oui, ça a beaucoup brûlé encore aujourd’hui, un immeuble du côté de Bastille et quelques maisons sur Montmartre. On a recensé également une dizaine d'exécution en place publique… J’ai assisté à deux d’entre elles. Des vampires.

Elle revint à sa place, tendant le verre à demi plein d'elle ne savait pas trop quel alcool bien trop fort à l'odeur entêtante.

  • Comment l’ont-ils su? demanda t-elle.
  • Des rumeurs, des soupçons. Ils n’épargnent personne. Cette fois, les gens ne se sont pas trompés, mais cela arrive. Quand on leur tire dessus, à ces pauvres bougres, cela laisse peu de doute quant à leur race. S’ils survivent à cela, on dresse des bûcher et ils sont incinérés. Mais le simple fait de les sortir en plein jour, à la lumière du soleil les mets hors d’état de nuire. Ils sont épuisés et presque trop facile à maîtriser en pleine journée. Quelques-uns n’ont même pas eu le temps d’atteindre leur échafaud. Mais dans le doute, on les jette dans le feu.

Tout en parlant, Pierre buvant une gorgée ou deux de son verre. Elle écoutait seulement d'une oreille ce que disait Pierre, même si les révélations qu'il faisait étaient surréalistes.

  • Et les innocents? Que va-t'il se passer pour les familles de ces pauvres gens? demanda Gabrielle.
  • La ligue prévoit de leur donner une compensation financière. L’Etat n’a plus du tout le contrôle sur la situation, on se met à recenser des viols, vols, du vandalisme gratuit: les gens semblent profiter du chaos ambiant pour faire régner la terreur.
  • Ne peux-tu pas les amener à un peu plus de modération?

Pierre éclata de rire.

  • Gabrielle, je ne suis qu’un porte parole, je n’ai aucun pouvoir. Je suis arrivé là parce que j’étais le premier, j’ai sauté sur l’occasion de me mettre en avant, tu m’as bien servi dans cette entreprise d’ailleurs. Grâce à tes parents! sourit-il en levant son verre.

Gabrielle serra les poings. Le dégoût que cet homme pouvait déclencher en elle était quasi insupportable.

  • Oui. tenta-elle de sourire amèrement.
  • Mais je ne crains que les choses ne deviennent plus compliquées. On commence à récupérer des cadavres au petit matin, avec deux trous dans le cou, juste à la jugulaire. Les vampires commencent à répliquer et la nuit, nous ne sommes que des insectes pour eux. fit il, à la fois en colère et dégoûté. Je pense que je vais vous envoyer hors de la ville, je connais des personnes qui pourraient vous exfiltrer d’ici.

La jeune femme fut légèrement surprise mais pas en mal, l'idée de pouvoir s'éloigner de Paris et de Pierre était plus qu'aléchante.

  • Oh… souffla Gabrielle. Où irions-nous?
  • Il y a quelques jours encore, vous seriez allé chez Armand au bord de la mer. Mais la question ne se pose plus à présent. Je vais voir si mes parents pourraient vous accueillir.

Gabrielle savaient qu’ils vivaient près de Fontainebleau. C’était effectivement suffisamment loin de Paris pour la protéger.

  • Pour combien de temps?
  • Je l’ignore… Mais je pense que cela pourrait durer longtemps, les choses ne sont pas prêtes de s'améliorer."

Gabrielle et Pierre gardèrent le silence encore un moment. Doucement, elle sentit ses mains se mettre à trembler, c'était le moment. De toute manière, elle n'aurait pas d'autre occasion. Alors elle se leva pour s'approcher de la cheminée qui crépitait doucement, pendant une seconde ou deux, les ondulations délicates des flammes la happaire, lui apportant un semblant de réconfort. Elle se tourna seulement à moitié pour le fixait pendant qu'elle lui parlait.

“Tu sais Pierre, j’ai eu beaucoup de temps pour penser à … nos soucis. Et j’en suis venue à une question.

Pierre avait les sourcils froncés, mais en même temps, il arborait un sourire un peu sardonique. Il ne la prenait pas au sérieux. Comme à chaque fois.

  • Vraiment? Et à quoi as-tu pensé?
  • A quel moment comptais-tu me tuer? Ou me faire tuer, je ne sais pas bien comment tu comptais t'y prendre?

Pierre ne souriait plus et s'était raidi dans son fauteuil. Elle ne flancha pas, pas une seconde. Elle ne l'avait pas lâché des yeux et avait même remonté le menton.

  • Pas maintenant. Tu aurais pu te montrer utile dans ma campagne. Affirma t-il, prenant encore une gorgée d'alcool, le regard plus noir que toutes les ténèbres.
  • Et après?
  • J'avais d'abord pensé à te faire enfermer à l'hôpital, après tout, avec tes crises d'hystéries, personne n'aurait été surpris.

Gabrielle serra les dents et enfonça ses ongles dans la paume de sa main. L'idée d'être enfermée comme une bête malade la révulsait.

  • Puis avec les événements récents, j'aurais demandé qu'on te vide de ton sang, pour que tu sois une nouvelle victime des vampires. Tu aurais été une marthyr, victime de mon engagement envers la cause des humains. L'épouse du chef de parti de la ligue contre les vampires sauvagement tuée en représailles de son engagement politique. Imagine un peu l'indignation du peuple! La vague de sympathie que j'aurais reçu!

Il ne la regardait même pas alors qu'il lui parlait, Pierre s'écoutait discourir, semblant vivre cette scène fictive dans son esprit.

  • Me hais-tu tant que cela? grinça-t-elle.
  • Tu es un poids. Une ancre accrochée à ma cheville. Je devais récupérer un nom, une fortune en me mariant avec toi. Tout ce que j'ai reçu ce sont des dettes incommensurables, le nom d'un arnaqueur, et une femme aussi frigide qu'insuportable. Il détaillait chaque mot, les lâchant comme si l'idée même de parler de Gabrielle le dégoûtait. Aucun héritier ne pourra venir de toi. Pas d'argent. Seule ta mort pouvait m'être utile.
  • Crois-tu que j'ai demandé tout cela? tenta de demander Gabrielle, essayant de trouver la moindre parcelle de bonté à laquelle elle aurait pu s'accrocher.

Elle savait très bien comment les choses allaient se terminer, Pierre ne la laisserai jamais quitter cette pièce. Elle avait anticipé les choses, à peu près tous les scénarios. Mais une toute petite partie d'elle-même espérait qu'elle aurait pu négocier avec lui. Dans ses yeux, elle voyait l'ombre de la mort passer à chaque seconde, dès qu'il posait les regard sur elle, il oscillait en désinvolture et dégoût.

  • On croirait entendre Armand.
  • Au diable Armand. Cracha-t-elle.
  • Tiens, c'est étrange. rit-il. J'étais pourtant sûr qu'il t'avait mise dans son lit.
  • Quelle piètre image tu as de ta femme. Et quelle vision fantasmée de la catin dévergondée… Je ne suis pas comme toi, Pierre. Je n'ai pas touché à ton seul ami, moi.

Gabrielle tremblait de rage, sans jamais le quitter des yeux. Et ce qu'elle vit, la fit bouillonner plus encore. Pierre s'était mit à rire.

  • Ah la tendre Marguerite. Quel plaisir de t'atteindre par elle, j'adore voir cette fureur dans tes yeux Gabrielle alors que je me rappelle de ses cris de plaisir et de peur pendant que je la prenait dans ma chambre.

Dans un mouvement rapide et sans hésitation, Gabrielle attrapa le tisonnier qu'elle avait préparé une heure auparavant juste à côté d'elle et s'approcha si vite de Pierre qu'il n'eut pas le temps de réagir. A deux mains, elle frappa son crâne de toutes ses forces. Une giclée de sang explosa sur la robe de Gabrielle et sur le sol dans un cri de douleur. Pierre s'effondra une seconde, sonné par le coup, l'arcade sourcilière ouverte sur plusieurs centimètres. Mais Gabrielle ne s'attendait pas à ce qu'il résiste au coup qu'elle avait porté maladroitement, il n'était qu'à peine hors d'état de nuire. Juste suffisamment de temps pour qu'elle cherche à s'échapper. Mais Pierre se releva si vite, en lui attrapant les poignets et serra si fort qu'elle lâcha son arme.

  • Tu vas le regretter! Je vais te faire regretter. hurla-t-il, tel un monstre affamé.

Gabrielle ne pouvait le regarder, la peur et la rage étaient trop fortes en elle et chaque geste qu'elle tentait de faire n'était qu'instinctif.

  • C'est toi qui va le regretter, Pierre!

Il éclata de rire alors qu'elle tentait de se débattre. Mais ses forces étaient bien maigres face à lui, et surtout quand il arracha ses vêtements, les étoffes de tissus cédèrent dans un bruit atroce, il retira tout, ne prenant même plus la peine de retenir Gabrielle qui frappait, frappait encore son visage, sa tête. Telle une bête sauvage, elle le griffait, empoignait ses cheveux dans un déferlement de fureur. Mais il semblait ne plus rien sentir, ne plus rien entendre, les yeux rougis et écarquillés.

  • Tu vas te laisser faire, traînée !"

Il l'attrapa si fort qu'ils tombèrent tous les deux, se prenant les jambes contre le sofa, Gabrielle se retourna tentant d'attraper le tisonnier tombé à terre. Mais Pierre l'attrapa et termina de la mettre à nue. Elle savait ce qu'il allait faire, elle le savait, et cela la paralysait. Pierre se redressa et appuya son genou sur le ventre et le bassin de Gabrielle, l'immobilisant de son poids. La douleur lancina sa cicatrice, la rendant incapable de bouger. Sur ses joues, elle sentait ses larmes brûler. Pierre retirait sa ceinture et ouvrait son pantalon, dans des gestes saccadés trahissant son état d'ébriété et son désir malsain.

Jamais plus elle ne voulait que cet homme ne la touche, pas après tout cela. Dans ce qu'elle vivait, elle s'imaginait à la place de Marguerite, de son amie et elle hurla, elle hurla si fort que sa gorge s'en érailla. Animée par le seul désir de vivre et de vengeance, Gabrielle tendit le bras derrière elle pour attraper quelque chose, n'importe quoi. Sa main se referma rapidement sur une bûche à moitié consumée, le feu aurait dû la faire lâcher mais au contraire, elle se crispa dessus et se redressa dans un hurlement de douleur pour écraser le bois incandescent sur le visage de Pierre. Pierre bascula sur le côté, le visage déformé par la brûlure cuisante qui barrait tout son hideux visage, rugissant, grognant. Mais la main de Gabrielle brûlait elle aussi, et elle finit par lâcher la bûche qui tomba sur le côté. La jeune femme se redressa, regardant Pierre se débattre contre la douleur dévorante de sa blessure. Son visage avait comme fondu, et sur ses pommettes, elle était presque sûre de voir ses os. Une seconde, elle se dit qu'elle aurait pu partir et le laisser là. Fuir et ne pas se retourner. Mais non, ce n'était plus suffisant, cet homme avait voulu la tuer, il avait voulu la violer, il l'avait humiliée, frappée, il avait touché à son amie. Gabrielle se pencha pour attraper la ceinture de Pierre et la passa autour du cou de son mari, ne cessant de se débattre en vain contre sa brûlure. Plus tout à fait consciente, elle passa la ceinture autour de son cou, puis glissa le bout au travers de la boucle comme si elle cherchait à la fermer mais sans la bloquer d’un cran.

"Je compte passer cette ceinture autour de ton cou et serrer. Serrer si fort que tu vas étouffer. Serrer jusqu’à ce que plus aucun mot, aucun souffle ne sorte de ta gorge et ainsi soustraire à l’humanité sa plus abjecte création.

Gabrielle vit dans ses yeux maintenant la terreur, car il se savait à sa merci.

  • Gaby.. !
  • Arrête de m’appeler comme ça !" se mit-elle à hurler.

Pierre fut si surpris du cri soudain de son épouse qu’il en sursauta. Alors, elle se mit à tirer, à tirer de toutes ses forces sur la ceinture. Elle sentit tout de suite un craquement lui donner plus d’ampleur pour serrer plus fort encore, un os du cou s’était brisé sous la pression. Les cuisses crispées autour de son corps, elle le bloquait, alors que Pierre tentait de se débattre, remuant les jambes, essayant de soulever son bassin pour se retourner. Mais Gabrielle ne cédait pas, pas un seul centimètre, pas une demi seconde. Pierre criait, se débattait comme un animal pris au piège. Et plus il criait, plus il se débattait, plus Gabrielle serrait, plus elle se sentait puissante et plus elle était déterminée. Un plaisir sadique l'emplissait à plonger ses yeux dans ceux, écarquillés de Pierre. Leur bleu si froid commençait à se foncer, elle voyait apparaitre des points de sang dans le blanc de ceux-ci. Son visage virait au rouge, rouge écarlate, jamais elle n’avait vu un visage dans cet état, sa bouche et sa langue semblaient gonfler à vue d'œil et maintenant les cris venant de sa gorge n'étaient plus que des râles. Et bien qu’il continuait de se débattre, Gabrielle sentait que les forces de Pierre s'amenuisaient.

Une seconde, la douleur de sa main la fit lâcher un peu de lest. Mais Pierre en profita pour prendre une longue goulée d'air dans un râle immonde. Non, non, elle ne pouvait pas lâcher maintenant. Gabrielle se remit à serrer, plus fort, encore plus fort, s'agrippant à deux mains la sangle. Pierre ne put crier de douleur, mais son esprit l’entendit comme s’il était relié à elle. Brassant l’air, il tentait d’atteindre son cou, alors il attrapait ses épaules, ses bras, s’y accrochait, plantait ses ongles pour se retenir, pour faire mal, pour tenter de faire quelque chose pour ne pas se laisser mourir. La douleur la galvanisait et bien que les griffures lacéraient son corps, qu’il tentait de la frapper, la poitrine, les jambes, d’empoigner ses cheveux, elle ne lâchait rien. Elle revoyait tous ces moments où il l’avait humiliée, insultée, violée, toutes ces fois où ses mains l'avaient forcée, bloquée, chaque coup, chaque gifle. Puis les bleus sur le corps de Marguerite. Alors elle cria, elle cria plus fort que lui ne ralait et ne tentait de se défendre, elle cria pour continuer, parce qu’une force incroyable l’habitait et qu’elle y était, elle voyait dans ses yeux soudain la vie s’éteindre doucement, la colère et la rage se transformer en supplique, en désespoir. La mort ressemblait donc à cela. C’était grisant. De voir cet être qui l’avait tant souffrir s’éteindre sous ses yeux.

L’odeur de sueur, de sang, et de brûlé emplissait la pièce, ainsi que les râles d’agonies de Pierre. Des spasmes de suffocation secouaient sa poitrine, violemment. Il ne pouvait plus lever son bras. Ses lèvres étaient violettes et boursouflées, ses yeux injectés de sang et exorbités, la fixant, sans cligner: des larmes coulant le long de ses tempes.

Elle serra encore, donnant des à-coups. Mais la conscience de Pierre s’était éteinte, dans ses yeux il ne se passait plus rien et les secousses de son corps s’étaient arrêtées. Pour autant, elle ne s’arrêta pas, elle continuait à l’étrangler, les dents serrées, furieuse. La colère ne diminuait pas.

De longues minutes passèrent, sans qu’elle ne lâche prise. Mais doucement, la douleur dans ses bras et le reste de son corps commençait à reprendre le dessus, la ramenant à un état de conscience cohérent. Le silence était assourdissant et Gabrielle commença à lâcher prise, desserrant. Ses mains étaient presque paralysées, bloquées dans un spasme douloureux, difficiles à maîtriser pour relâcher la ceinture. Ses yeux, enfin, se baissèrent et contemplèrent son œuvre. Le cadavre de Pierre gisait entre ses jambes, inerte.

Elle se leva alors, dépliant difficilement ses jambes aussi raides que ses mains. Son bras droit était couvert de sang, de griffures, de l’épaule au coude, mais aussi sur son torse et son visage, la douleur de sa main brûlée palpitait comme un second coeur. Elle l’avait fait.

Dans un état de sidération profond, Gabrielle rejoignit la porte pour sortir d’ici. Son pas était lent, las. Son cœur battait toujours terriblement fort dans sa poitrine, et le froid commençait seulement à lui arriver. Ouvrant la porte, elle n’eut même pas un dernier regard pour celui qui fut son mari et s’avança dans la couloir avant de refermer le battant.

Puis elle leva la tête, Gabrielle n’était pas seule.

A l’autre bout du couloir, à seulement une dizaine de pas d’elle, se tenait Armand, immobile. Gabrielle ne réagit pas du tout sur le moment, ayant du mal à réaliser. C’était Armand, mais en même temps, ce n’était pas lui. Comme s’il avait été totalement lui sans l’être réellement. Une longue veste noire bordée de broderies de volutes de fils d’or était posée sur ses épaules, par-dessus une chemise noire et un pantalon de la même teinte. Il avait les cheveux détachés, qui descendaient jusqu'à ses épaules, n’avaient-ils pas toujours été bien plus courts? C’était Armand, mais son visage semblait plus pâle et plus jeune que jamais, ses yeux étaient souligné de noir et quelle cru apercevoir quelques éclats doré autour. Et sur ses traits, Gabrielle y vit tout de suite de la pitié, comme s’il était désolé pour elle, comme s’il savait et qu’il avait attendu. Gabrielle senti que son cœur s’était emballé: cédant à la peur. Elle était là, debout, nue, couverte de sang, échevelée telle une déesse mythologique.

Armand leva sa main nue, pour lui tendre et dit doucement:

“Viens avec moi, Gabrielle.”

Fin du Tome 1.

A bientot pour le Tome 2 ^^

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