Connaissance

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Ils restèrent encore un an dans la montagne en se tournant autour, elle découvrit le bonheur mais ne cessait de s’enrichir avec les contes des prêtres. Tous ses sujets nouveaux étaient surprenant, elle se rendit compte que l’on croit savoir tellement de chose, mais qu’en réalité, on ne sait rien. Ce qu’elle apprenait était impressionnant, incroyable, mais possédait des limites. Elle appris que sa planète était minuscule dans un univers immense, que les étoiles qui brillaient dans le ciel était tellement loin, que même elle ne vivrait pas assez longtemps pour en approcher une. Ces découvertes la rendit un peu plus humble, au final, rien n’était acquit dans cet univers, et rien n’était vraiment à elle. Ce fait la soulagea des responsabilités qu’elles pensaient à voir. Le peuple qu’elle avait pris comme le sien, n’était qu’un troupeau de petit insecte qui ne voyait rien, ne comprenait rien.

Au-delà des sciences physiques et de la biologie, elle apprit les sciences occultes. La magie la fascinait bien qu’elles ne comprenaient pas tout. Elle apprit les vertus des différents mystes que l’on trouve dans les autres contrées, quels étaient ceux qui modifiaient le corps des êtres vivants. Elle découvrit qu’on pouvait se transformer, changer, muter, devenir ce que l’on voulait. Elle apprit que l’on pouvait devenir à moitié animal grâce au myste, qu’on pouvait être plus grand ou plus petit, ou encore guérir de beaucoup de maux, mais il avait aussi la capacité à rendre fou et à tuer. Ces nouvelles données l’éclairèrent sur plusieurs expériences qu’elle avait eues, notamment avec le myste Dium. Elle découvrit aussi que les Taeterites (les pierres de myste) avaient aussi leurs vertus propres bien qu’elles soient faites de myste.

Dans les contes des Gobbines, il était raconté l’histoire d’une femme-déesse qui pouvait absorber des âmes en elle et changer son corps en même temps. La légende disait que son corps suintait les tissus musculaires des personnes qu’elles avaient absorbées. Cette idée la terrifia et la répugna, qui pouvait bien vouloir contenir des âmes dans son corps et en subir les conséquences, qu’elle créature était-ce que cela ? Quelle monstruosité était-ce ?

LLinôrah et le mystérieux Ellemaën, écoutaient les récits des Gobbines ensemble, cela devenait compliqué pour eux de ne pas se retrouver dans la même pièce, ils étaient inséparables. Leur relation devenait sérieuse. Au départ ils ne faisaient que jouer, cherchant l’un l’autre. Il était là, à lui tourner autour comme un oiseau chanteur, sans approcher de trop prêt. Cette musique était douce aux oreilles de LLinôrah, elle tombait amoureuse.

Un soir, plus courageux qu’avant, il lui avoua littéralement ses sentiments, le jeu était fini, il lui révéla son nom, c’était Amiord. Elle ne pouvait pas en faire autant, son nom à elle était connu dans les chansons des bardes, dans les livres des érudits, dans les oreilles des paysans, il n’existait pas d’âme sur cette terre qui ne connaissait pas l’histoire de LLinôrah la reine folle. Et personne ne voulait donner à sa progéniture un prénom maudit, aucune LLinôrah était née après elle dans les pays libres. Elle lui donna un faux nom, qu’elle avait préparé depuis le début pour qu’il lui semble vrai. Sa nouvelle identité était le reflet de sa nouvelle personnalité.

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