8 décembre (J-17)

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8 décembre (J-17)

Pour cette huitième surprise consécutive, je n’ai rien prévu de très extravagant. En prenant ma douche ce matin, je me suis remémoré une discussion que j’ai eue avec Kevin, il y a quelques semaines. Il voulait que je m’achète une tenue sexy pour qu’on fasse des jeux de rôle, mais cette idée n’avait pas fait son chemin en moi. Aujourd’hui, je trouve que c’est un plan super !

***

Pour la surprise de ce soir, je voudrais quelque chose de spécial, un uniforme qui me plaise et mette mes courbes en valeur. C’est donc tout naturellement que je me dirige, une fois de plus, vers le sex-shop le plus proche de chez nous. Dans mes souvenirs, ils proposaient un éventail de tenue sexy et j’ai bien peur de ne pas réussir à me décider facilement. Mais je suis certaine d’y trouver l’ensemble parfait.

Lorsque je pénètre à l’intérieur de l’établissement vendeur de sexe, mes yeux sont automatiquement attirés par une mannequin en tenue de soubrette. Là, j’ai le déclic. Kevin aime m’observer lorsque je fais le ménage de notre appartement. Il adore particulièrement me regarder faire les poussières et justement, ça tombe bien, puisque le plumeau blanc est fourni avec le déguisement ! Ni une, ni deux, je l’achète, puis avant de rentrer chez nous, je décide de prendre le chemin de chez l’esthéticienne, histoire qu’elle me fasse la totale. Autant faire les choses bien !

Je passe la porte de l’appartement vers dix-sept heures et avant que Kevin ne rentre à son tour, je prends une longue douche revigorante et enfile ma nouvelle trouvaille. La robe courte noire et blanche me sied à merveille. Elle dispose d’un balconnet ravissant, dévoilant au grand jour, une conséquente partie de ma poitrine. La jupette s’arrête pile en haut de mes cuisses, laissant entrevoir ma peau dénuée de lingerie. Mes pieds sont chaussés d’une paire d’escarpins vernis, mes jambes longilignes sont recouvertes de bas noirs à jarretières blanches et un diadème en forme d’oreilles de lapine sexy orne le sommet de mon crâne. Munie de mon plumeau tout doux, accessoire sexuel tentant, je vais me poster dans le salon.

Lorsque la porte s’ouvre, je me lève et vais rejoindre Kevin dans le couloir. Il a déjà retiré son blouson et suspendu ses clés de voiture. D’un pas langoureux, je m’installe en face de lui et le regarde droit dans les yeux avant de dévorer sa bouche de baisers sauvages. À bout de souffle, je romps notre étreinte puis marche vers la cuisine en disant :

Je t’attends, tu as cinq minutes…

Sans perdre une seconde de plus, mon amoureux fait valser ses chaussures et son jean dans l’entrée, son pull et son t-shirt dans le couloir, son caleçon et ses chaussettes devant la porte de la salle d’eau. En l’attendant, j’installe une chaise au centre de la pièce et allume le spot tamisé au-dessus de la plaque de cuisson. L’ambiance est désormais adéquate. Propice pour une éventuelle inspection générale de propreté…

Debout derrière la chaise, je patiente sagement.

Kevin fait enfin son come-back dans la cuisine, les cheveux mouillés et nu comme un ver. Je me retiens de sourire et l’invite à prendre place en désignant le siège. Il approche, le regard empli de gourmandise et s’assoit. D’un pas lent, je tourne autour de lui en observant chaque parcelle de sa peau hâlée. En une caresse, je fais glisser mon plumeau sur son visage, son cou, son torse, son nombril et ses cuisses puis refais chemin inverse avant de me laisser tomber à genoux. La tête entre ses jambes, les yeux rivés sur son phallus bandé et d’une voix que je veux mielleuse, je réclame :

J’aimerais vérifier que tu sois bien propre, tu me le permets ?

Pour toute réponse, Kevin croise ses mains derrière sa tête, puis écarte les cuisses, tout sourire. Du bout des lèvres, je trace une ligne de baisers de son genou droit à ses testicules et fais de même sur la jambe gauche. Je le vois lorgner sur mon décolleté sans aucune pudeur alors, pour le rendre encore plus fou de désir, en restant accroupie par terre, je pivote sur moi-même et lui offre la vue de mes fesses nues tandis que je me relève langoureusement.

Le gémissement qu’il m’offre en dit long sur son état d’esprit actuel… Il attend plus.

Sans trop le faire attendre, je viens m’asseoir sur ses jambes ouvertes et approche mes lèvres de son cou. Du bout du nez, j’effleure sa peau avant de créer une ligne mouillée jusqu’au lobe de son oreille. Ses mains se posent automatiquement sur la courbe de mes fesses qu’il pétrit avec appétit. Je me dégage de son étreinte et retombe à ses genoux, reprends mon plumeau et m’adresse désormais à sa verge délicieusement tendue. Les plumes glissent délicatement sur ses cuisses, agacent ses bourses et chatouillent son gland avant que je ne me jette dessus pour le prendre en bouche par surprise.

Les yeux fermés, la tête en arrière, Kevin apprécie cet assaut soudain et se laisse aller au plaisir. Je le suce et le gobe avidement avant de le délaisser pour me rasseoir sur lui. De sous la corbeille de fruits, je sors mon arme secrète, un tube de lubrifiant spécial sodomie. D’une main impatiente, je m’en badigeonne les fesses sous le regard torride de mon époux qui sait désormais très bien où je veux en venir.

J’attrape son sexe d’une main et le guide droit sur mon anus prêt à l’accueillir. Lentement, très lentement, je l’introduis en moi. Le tout accompagné par un long gémissement. La sensation est divine et très vite, mon corps se couvre d’une fine pellicule de transpiration. La bouche formant un O impeccable, Kevin et moi nous regardons dans les yeux tandis que je le retire, toujours aussi délicatement. Lorsque mon corps est enfin en osmose avec son sexe, je monte et descends graduellement au début, puis plus fermement au fur et à mesure. Le plaisir est intense, la tension est torride, nos cris de désir s’accordent à l’unisson.

Kevin attrape entre ses dents, la pointe de mon sein tendue vers le ciel qu’il mordille. Il halète, je gémis. Je raconte mon plaisir, il se crispe. Mais l’orgasme nous prend de plein fouet tous les deux, au même instant. Comme une seule et même personne, nous hurlons, nous nous cambrons, nous frissonnons.

Jolie tenue, fait-il lorsque nous reprenons nos esprits dans les bras l’un de l’autre.

Elle n’a pas servi à grand-chose finalement.

C’est justement là que tu te trompes, fait-il en m’embrassant à pleine bouche.

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