Chapitre 8

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Partie 1

A mon réveil, je me suis presque totalement découvert, avec l’une de mes érections parfois dérangeante du matin. Soudain, je tourne la tête et personne …. Amandine n’est pas là, à sa place un petit mot. Je ne suis pas très bien réveillé, mais je comprends qu’elle est déjà partie et que ce mot est un petit mot de remerciements ou autre.

Je me motive à me lever, je le lirai après m'être un peu décrassé, le réveil est dur. Je jette un œil sur le réveil, il affiche dix heures vingt. Je me dis que j’ai vachement bien dormi et qu’Amandine devant partir elle n’a pas voulu me réveiller. Je regrette de ne pas l’avoir entendue, je n’ai pas eu l’occasion de l’embrasser.

Il m’est difficile de me dire que je ne la revois pas avant lundi après-midi, c’est presque pire que l’autre fois, ça me parait-être une éternité. En plus, pas de Jean pour se soucier de moi, la journée va être difficile. Finalement, je m'extirpe du lit avec peine. Pour me réveiller, je vais à la salle de bain pour me passer de l’eau fraîche sur le visage. Ce n’est pas miraculeux comme solution, mais ça aide un peu.

Je retourne dans ma chambre et attrape le mot qu’Amandine m’a laissé, je le lis avec attention.

  • “Coucou mon Pierrot,
  • Tu t’en doutes, je suis partie, je ne pouvais plus attendre et je ne voulais pas non plus te réveiller.
  • J’ai passé un merveilleux week-end avec toi, dommage qu’il n'ait pas été plus long.
  • Encore merci de ta compréhension envers moi et mes problèmes “familiaux”, j’espère que grâce à toi j’arriverai à les surmonter car j’en ai envie tout comme toi.
  • M’en veux pas, j’ai pris quelques photos de toi que je vais garder précieusement dans mon téléphone. J’espère que ça ne te dérange pas.
  • Je t’embrasse fort à défaut de le faire en vrai
  • Ps: Je t’ai laissé mon numéro au dos, tu peux m’envoyer des SMS mais évite d’appeler.
  • Amandine”

Je note le numéro sur mon carnet, je descends récupère l’un des téléphone que nous n’utilisons normalement que lorsqu’on n’est pas à la maison et lui écris un petit message.

- Moi [sms] : Coucou je viens de me lever, j’ai bien eu ton petit mot, par contre je n’ai pas de téléphone portable personnel

La réponse ne se fait pas attendre.

- Amandine [sms] : Hello ma marmotte, pas de soucis je t'écris dessus aujourd’hui on verra les autres jours

- Moi [sms] : Oui ça marche

Voyant l’heure avancée, je défais mon lit et descends lancer une unique machine, il ne reste pas assez de linge pour une machine supplémentaire. Je retourne à la cuisine pour manger un peu, sauf qu'en fait il est déjà midi, le petit déjeuner c’est râpé! du coup je me prépare un repas à base de quiche, j’ai sincèrement la flemme de faire plus après tout ce que j’ai fait ce week-end. Au passage je pose le téléphone sur le canapé il m’encombre, je pense le récupérer plus tard.

Le repas est tellement calme, je me sens obligé de mettre la télévision pour briser ce silence pesant. Je sais que je n’ai pas tellement de tâche à faire aujourd’hui, je prends mon temps pour manger, j’en reprends même un autre morceau de cette délicieuse quiche. Je me fais un petit plaisir, une glace comme dessert.

Ma motivation n’est certes pas grande du fait de l’absence d’Amandine, mais je me dis que je dois bien faire quelques efforts pour remettre un coup général à la maison. Je range ma vaisselle, j'éteins la télé et passe de nouveau l’aspirateur, cette fois c’est plus rapide, il s’agit surtout de nettoyer les quelques saletés que nous avons faites en bas. J’en profite pour ranger mes patins et ceux de ma sœur que nous avions un peu négligemment déposés à côté de l’entrée.

Durant mes tâches, je me dis que plus j’en fais mieux ce sera. Ma Maman ne pourra pas passer à côté, je la connais, puis je me suis promis de l’aider d’avantage à l’avenir et “l’avenir se construit jour après jour“ comme le dit souvent mon père. Une fois terminé l'aspirateur, je me mets dans l’idée de nettoyer les vitres.

Quelle tâche ! Je sais que ma mère la hait plus que tout et qu’elle appréciera d’autant plus. Je suis en train de frotter, frotter et frotter encore les fenêtres une à une je ne désire qu’une seule chose : faire plaisir à maman !

Quand j’attaque la chambre de Jean, il ne me reste que quelques fenêtres. J’entends la voiture de mes parents, je me hâte de finir les quelques fenêtres et je m'interroge sur l’heure qu’il peut bien être. Je termine les quelques dernières fenêtres juste avant que mes parents ne franchissent la porte, j’ai même tout juste le temps de ranger les produits et les outils.

Partie 2

J’entends mes parents mettre leur clé dans la serrure et là j’ai un flash, j’ai oublié le téléphone sur le canapé, mince! Lorsque je cours vers la porte, il est déjà trop tard pour faire quoi que ce soit, mes parents rentrent dans la maison.

- Papa : Hello fiston !

- Moi : Hello !

- Maman : Hello alors bien passé ce week-end ?

- Moi : Oui super ! Et vous ?

- Papa : Bof, tu as bien fait de ne pas venir.

- Maman : Chéri ! Dit pas ça on s’est quand même bien amusé.

- Papa : Excuse-moi ! Ce n’est pas toi qui t’es coltinée le Bernard tout le week-end.

- Moi : C’est qui ce Bernard ?

- Papa : L’abruti de petit ami de la demi-sœur de ta mère.

- Maman : Non mais tu as fini !

- Papa : J’y peux rien si c’est un abruti.

- Maman : Il n’a pas les mêmes idées que toi, ça fait pas de lui un abruti !

- Papa : Ba une fois qu’il a bien bu, c’est quand même un abruti !

- Moi : Vous fâchez pas !

- Papa: Oui, arrêtons chérie.

- Maman : Et toi, tu t’es bien amusé ?

- Moi : Ba oui plutôt.

- Maman: J'imagine que tu ne nous raconteras pas ?

- Moi : Euh... un jour peut-être.

- Maman : D’accord en tout cas la maison est super propre !

- Moi : Merci maman.

- Maman surexcité : Quoi! mais tu as même fait les vitres ?

- Moi rougissant : Euh oui.

- Papa : C’est bien fiston ! On devrait te laisser plus souvent seul à la maison.

- Moi rougissant : Je n’ai rien contre.

- Maman souriant : J’imagine bien ! Mais y’a quelque chose qui me dit que tu nous caches quelque chose toi !

- Moi rougissant encore plus : Euh, rien de bien grave en tout cas.

- Maman : D’accord, merci en tout cas. Je ne t’avais même pas demandé tout ça.

- Moi : Je sais, mais j’ai décidé de plus t’aider dès que je le peux.

- Papa suspicieux : Tu veux quoi en échange ?

- Moi : J’ai tout ce qu’il me faut ! Vous avez déjà promis de me payer mon permis et m’aider pour ma première voiture si nécessaire, ça me suffit. Je me suis rendu compte ce week-end de tout le boulot que ça représente l’entretien de cette maison

- Maman : Tu es trop adorable !

Maman se rapproche de moi, me saisit dans ses bras. Je sais que beaucoup de mes amis se moqueraient de moi en voyant ça, mais ils ne sont pas là. Moi, j’aime mes parents et j’aime qu’ils me le montrent ! Je suis content de les retrouver; en plus, le silence de la maison était devenu lourd.

Mon père me regarde, il semble lui aussi être content de mon discours. Mon père est d'un caractère bien moins démonstratif que ma mère mais je pense que depuis le temps je sais reconnaître quand il est satisfait.

Après ce bon moment de retrouvailles, je m'attelle à mettre le couvert. Mon père va dans leur chambre pour ranger leurs affaires. Ma mère regarde dans le frigo afin de préparer le dîner.

- Maman : Mais tu n’as rien mangé !

- Moi : Mais si maman.

- Maman : Tu n’étais pas tout seul et il reste encore plein de choses.

- Moi : Ba on n'a qu’à les manger ce soir.

- Maman : On n’aura pas bien le choix... après ce sera plus bon

- Moi : Tu veux de l’aide pour quelque chose ?

- Maman souriant : Non ça va aller

Maman sort une poêle dans laquelle elle met le reste de la viande en sauce que je n’avais pas terminée ce week-end et les panées de légumes. Le tout chauffe très vite et ma mère pose la poêle sur la table.

- Maman : A table chéri !

- Papa sortant de la chambre : Je mets ça au sale et j’arrive.

- Maman : D’accord.

Peu de temps après, nous sommes tous réunis autour de la table, nous mangeons un délicieux repas. Je regrette presque de ne pas en avoir mangé plus, c’est tellement bon. Ma mère a été une chef cuisinière, durant des années, dans un restaurant des plus réputés du coin.

Maintenant elle forme de jeunes apprentis cuisiniers, ce métier lui permet d’avoir moins de contrainte horaire. Par chance, ma mère nous fait profiter de ses talents de cuisinière. Elle m’apprend régulièrement quelques bases mais je n’ai pas le quart de son savoir-faire.

Le repas est assez calme, nous n'échangeons que quelques banalités sur leur week-end. Je comprends que malgré la lourdeur de ce “Bernard” mon père a quand même passé de bon moment avec leurs amis, ils me racontent une partie de pétanque digne d’une finale de masters.

Le dessert est un classique petit yaourt, je crois que ma mère n’a pas le courage de faire plus en ce retour de week-end. Une fois la table débarrassée, nous nous installons devant la télévision et regardons un film très rigolo dont je n’ai pas noté le titre sur l’instant mais ces retrouvailles sont très agréables dans ce genre d’ambiance. Sur le canapé le téléphone semble avoir disparu ....

Partie 3

Au réveil, je n’ai qu’une idée en tête, en réalité je ne pense qu’à Amandine. Je n’ai qu’une hâte : la retrouver tout à l’heure. Je me lève, hâtif et je prends dans mon panier mon plus beau boxer, ainsi que de beaux vêtements, un polo et un joli pantalon. Je file sous la douche, m’habille et descends prendre mon petit déjeuner. Je trouve un petit mot de ma mère, avec deux billets de dix euros sur la table. Sur le mot il est simplement écrit ceci :

  • “Bonjour fiston,
  • J’espère que tu as bien dormi. Merci encore pour tout le travail que tu as fait ce week-end à la maison ça m’aide vraiment beaucoup.
  • Je n’ai malheureusement pas trop d’autre tâche à te donner pour le moment vu le travail que tu as fait. Il faudrait juste que tu ailles chercher du pain. Il faudrait prendre au moins six baguettes et en congeler trois ou quatre.
  • Les vingt euros c’est pour la petite course mais tu devrais en avoir pour à peine dix donc le reste c’est pour toi, je t’en donnerais un peu plus pour que tu te fasses plaisir je n’avais que ça sur moi.
  • A ce soir
  • Ta maman qui t’aime.”

Étant déjà habillé, je termine de déjeuner, je mets le tout au lave-vaisselle et enfile une jolie paire de chaussures afin de partir dès ce matin à la recherche du pain. Je pars à pied j’ai envie de me vider la tête.

Sur le chemin je croise Romain un copain de tennis.

- Romain : Hé tiens ça fait un moment ; ça va ?

- Moi : Hello Romain ça va et toi ?

- Romain : Nickel, ça fait une plombe qu’on t'a pas vu au cours de tennis.

- Moi : Oui, mais pendant les vacances ce n’est pas trop facile pour moi d’y aller, c’est loin et mes parents bossent.

- Romain : Ba si tu veux je peux demander à mes parents si on peut venir te chercher la prochaine fois qu’on y va.

- Moi : Ba pourquoi pas pour une fois?

- Romain : Ba je demande et je t’appellerai quand j'aurai la réponse déjà.

- Moi : Ouais c’est quand le prochain cours ?

- Romain : Euh demain je crois.

- Moi : Il faut déjà voir si tes parents sont d’accord et si je peux aussi.

- Romain : Ça marche je t’appelle ce soir pour te donner la réponse.

- Moi : OK. On discutera. Faut que j’aille faire une course là.

- Romain : OK à plus !

Je lui serre la main et reprends ma route. Pour changer, j'emprunte une route différente de la route habituelle. Après plusieurs minutes, je me suis un peu égaré : je ne connais pas très bien ce coin de la ville. J’hésite à continuer je me retourne et plus rien…..

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