Chapitre 4 : Partie 5 à 7

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Partie 5

Au petit matin, je me réveille avec une béquille monumentale. Jean étant toujours présent mais endormi, je n'ose pas faire quoi que ce soit. Je me décide à me lever et me doucher à nouveau, pour calmer mes ardeurs. J'attrape quelques vêtements pour la journée et fonce à la douche. Une fois rafraîchi, j'étais calmé. Je retourne dans ma chambre et trouve Jean en train de se lever.

- Moi : Ça va, bien dormi ?

- Jean : Oui nickel et toi ?

- Moi : Nickel !

- Jean : Tu as faim ce matin ?

- Moi : Un peu pourquoi ?

- Jean : Vu que je pars ce soir, je vais te faire ton déjeuner.

- Moi : Si tu veux.

- Jean : Tu veux quoi à manger ce matin ?

- Moi: Tartines grillées au Nutella.

- Jean : Ok, et tu veux ton multi fruit comme d'habitude ?

- Moi: Oui.

- Jean : Bouge pas, je m'occupe de tout et je reviens, je t'apporte tout ça !

- Moi : D'accord fais le tien aussi qu'on déjeune ensemble

- Jean : D'accord.

Jean sort de ma chambre. À peine parti, je me pose sur mon lit en mode « relax ». Je vais profiter de la bonne volonté de Jean.

Quelques instants après, Jean revient avec un plateau complet, avec des tartines ainsi que des verres de jus de fruits.

- Moi : Waouh ! Tu as fait les choses bien !

- Jean : Ba je voulais encore te remercier et comme tu vas me manquer la semaine prochaine je voulais te faire plaisir.

- Moi : C'est gentil merci.

Nous nous installons sur le lit et déjeunons tout en discutant.

- Moi : Tu as prévu de leur amener quoi aux parents de ton copain ?

- Jean : Rien en fait.

- Moi : Oula ! Mais Maman et Papa ne te laisseront pas partir les mains vides chez eux.

- Jean : Tu as raison, mais je ne sais pas trop quoi faire, en plus niveau budget je suis un peu limité.

- Moi : Tu as combien ?

- Jean : Vingt euros.

- Moi surpris : Mais qu'est ce tu fais de ton argent de poche ?

- Jean rougissait : Je joue sur des jeux en ligne payants.

- Moi : Mais t'es fou ! C'est que du virtuel ! Alors que tu as plein d'amis réels, profite d'eux !

- Jean : Rooh tu ne va pas t'y mettre toi aussi ! Papa n’arrête pas de me bassiner avec ça !

- Moi : Il a raison, qu'est-ce que tu y gagnes dans la vie a dépenser tous tes sous sur ces jeux ?

- Jean : Ba je passe de bons moments.

- Moi: Et tu n’as pas moyen de passer de bon moments sans payer ?

- Jean : Ba si sûrement mais je ne sais pas... je n’ai pas très envie.

- Moi : Essaye de réduire ce que tu payes en ligne, parce que franchement c'est chaud.

- Jean : Oui, vu que tu me le dis aussi, c'est que c'est vrai. Comme il n’y avait que Papa, je pensais que c’était juste un radin.

- Moi : Mamie t'a rien donné pour la tonte de la pelouse l'autre jour ?

- Jean : Ah si tu as raison, elle m'a donné une enveloppe comme toujours.

- Moi : Ah oui je me disais aussi.

- Jean: J'y ai plus pensé, je vais la chercher voir combien elle m'a donnée.

- Moi : Ok.

Jean part à l’étage et revient avec l'enveloppe il l'ouvre.

- Jean : Trente euros.

- Moi : Ca fait cinquante au total, tu as déjà quelque chose.

- Jean : Oui, tu penses que je devrais prendre quoi ?

- Moi : Ba tu peux prendre des fleurs ou des chocolats, après un bon gâteau c'est sympathique aussi, à toi de voir.

- Jean : Chocolat c'est pas mal, ça fait bien et même le papa peut en profiter.

- Moi : Oui, par contre, va les prendre en ville hein, sinon ça va faire misère.

- Jean : D'accord, je vais y aller ce matin, vu que maman ne m'a pas laissé de tâche à faire.

- M : Ok ça marche.

Jean met ses chaussures, il part, il en a pour un bon moment. Je me pose devant la télévision, zappe sans vraiment savoir quoi regarder : les programmes, lors des vacances, sont pas franchement passionnants mais on passe le temps !

Partie 6

Après un bon moment, Jean rentre alors que je m’étais vautré dans le canapé.

- Jean : Ah mais tu es là ?

- Moi : Oui pourquoi ?

- Jean : Ba y a Amandine qui fait du vélo dans la rue.

- Moi : Merde !

- Jean : File !

- Moi : Oui à plus !

Je pars en courant vers le garage, saute sur mon vélo et me rends dans la rue. J'aperçois au loin ma douce Amandine, je mets la vitesse supérieure pour la rejoindre.

- Moi: Coucou ça va ?

- Amandine: Super et toi ?

- Moi : Mieux maintenant que je suis avec toi.

- Amandine : C'est gentil !

Nous échangeons un baiser, sans la langue cette fois-ci, mais quelques caresses viennent se joindre à ce délicieux moment.

- Moi : Ça fait longtemps que tu es là ?

- Amandine : Non non.

- Moi : C'est Jean qui m'a dit que tu étais là.

- Amandine : Il a bien fait, mais pourquoi il t’a dit ça ?

- Moi : Je lui ai dit pour nous.

- Amandine: D'accord moi je l'ai dit à personne !

- Moi : Moi juste à Jean. Je lui ai fait promettre de ne rien dire surtout à nos parents.

- Amandine : Ok !

- Moi: Du coup, tu as une réponse définitive pour ce week-end ?

- Amandine : Oui ! Eh bien pour le week-end complet c'est mort, je vais dans la famille dimanche mais le samedi c'est bon !

- Moi : Ba c'est super déjà !

- Amandine : Ok j'avais peur que tu le prennes mal

- Moi : Non je suis super content de te voir, et d'avoir « quartier libre ». Personne pour nous emmerder, bref le top !

- Amandine : Oui, c'est vrai que c'est pas mal.

Nous nous prenons dans les bras pour exprimer notre joie.

- Amandine: Par contre mauvaise nouvelle, pour aujourd'hui et demain, je dois aller voir le juge, à cause du divorce de mes parents, j'avais complètement oublié.

- Moi : Ah merde !

- Amandine : Tes parents ils te laissent la maison quand exactement ?

- Moi: Demain soir, ils ne partent pas trop tard normalement.

- Amandine : Ok, bah si tu veux je viens juste après mon rendez-vous : normalement je serai revenue de chez le juge.

- Moi : Je suis pour !

- Amandine: Bon vu l'heure, je vais devoir partir malheureusement.

- Moi: Oui ça paraît tellement loin vendredi.

- Amandine: Oui, pour moi aussi.

Je vois dans ses yeux une étincelle, lueur de ces sentiments naissants, les miens sont également en émoi. Je ne la regarde plus comme une simple amie, mais comme celle qui compte dans une vie, comme le soleil de mes nuits sombres.

Je commence à rougir légèrement, en m'avouant mes sentiments et me sachant incapable de lui avouer pour le moment. Je ne souhaite pas être trahi par mon visage en train de rougir, je me précipite vers elle l'embrasse à pleine bouche.

Mon baiser est accueilli avec joie par Amandine, elle me caresse les cheveux, j’apprécie énormément. Nos langues s'entrechoquent et s'effleurent dans un délicieux ballet. Après un long moment de cet échange humide, Amandine s'approche de mon oreille.

- Amandine chuchotant: Merci pour ce magnifique baiser.

- Moi : Merci à toi aussi

- Amandine: Je continuerai bien, mais je vais devoir te laisser.

- Moi: Oui, je m'en doutais un peu.

- Amandine: Merci de ta compréhension.

- Moi: Donc à vendredi soir ?

- Amandine: Oui c'est ça.

- Moi : Si jamais tu trouves la porte fermée toque, sinon je laisserai une clé sous le tapis.

- Amandine : Ok ça marche.

Nous échangeons encore quelques bisous, et nous séparons sans un mot mais avec des regards complices.

Partie 7

De retour à la maison, je retrouve Jean.

- Moi : Merci bien de m'avoir prévenu pour Amandine.

- Jean : De rien ! C'est normal ! Ça s'est bien déroulé ?

- Moi : Très bien. C’est juste que je ne la revois pas avant ce week-end, ça me paraît tellement loin.

- Jean riant : Hé bien mon Pierrot, tu peux plus te passer d'elle ! T'es en train de tomber amoureux.

- Moi rougissant : Je crois bien que tu as raison.

- Jean : J'en suis sûr, je ne t'ai jamais vu comme ça.

- Moi rougissant: Faut dire que je rêvais de cette relation.

- Jean : C'est vrai !

- Moi : Que veux-tu je suis content, ça fait quoi 3 ou 4 ans que je l'espérais.

- Jean : Ba franchement je suis heureux pour toi !

- Moi : Merci t'es trop gentil !

- Jean : Arrête, tu serais pareil si ce n'est pire !

- Moi riant : Oui tu as raison ! Merci malgré tout.

- Jean : De rien.

Je prenais Jean dans mes bras pour lui montrer toute mon affection.

- Moi : Bref, parle d'autre chose tu veux bien ?

- Jean : Bien sûr. De quoi tu veux parler ?

- Moi : Bah déjà, dis-moi ce que tu as trouvé pour les parents d'Alan ?

- Jean : Ba comme tu m’as dit, j'ai pris une belle boite de chocolats chez le chocolatier en ville.

- Moi : T'en as eu pour trente ou trente-cinq euros, c'est ça ?

- Jean : J'ai pris une belle boite, pour éviter de faire l’emballage donc j'en ai eu pour quarante.

- Moi : Super. Mais à l'avenir, fait attention à ton argent de poche.

- Jean : Oui oui, tu as raison.

- Moi : Si tu as besoin d'aide pour ça, tu demandes !

- Jean : Oui ça marche. Je peux te demander combien tu as, toi, en argent de poche?

- Moi : Ba moi c'est particulier, parce que Papa et Maman m'ont ouvert un compte l'année dernière. Je mets mon argent de poche dessus de temps en temps. Là j'ai encore soixante euros mais si j'ai besoin je peux avoir plus.

- Jean : Tu as combien sur ton compte ?

- Moi : Je ne sais pas exactement, mais Papa m'a dit que si je continuais à déposer comme je le fais, je pourrai m'acheter une petite voiture d'occasion à ma majorité.

- Jean : Ah oui ! Franchement tu me donnes bien envie, j'en peux plus de faire certains trajets à vélo.

- Moi : Bah tu aurais mis de côté, Papa aurait peut-être été d'accord pour un scooter.

- Jean : Oui mais il aurait fallu que j'aie de quoi l'acheter.

- Moi : C'est sûr : il te l’aurait pas offert !

- Jean : Ça oui ce n’est pas cool.

- Moi : N’abuse pas ! Des gros trucs comme ça, il faut les mériter, les parents roulent pas sur l'or. Ils t'auraient bien aidé s’il ne manquait pas grand-chose mais si tu n’as rien, oublie !

- Jean : Ils t'offrent bien la conduite toi !

- Moi : Oui, mais je dois les aider gratuitement toutes les vacances ; donc c'est comme s'ils me donnaient de l'argent de poche et que je payais moi-même.

- Jean : Oui je vois.

- Moi : Bref, on essaye de regarder ça ensemble si tu veux.

- Jean : Oui je veux bien.

- Moi : Ok bah à chaque fois que tu touches de l'argent de poche, tu me le dit et on regarde.

- Jean : Marché conclu !

- Moi : Super !

Nous sommes très complices avec mon frère. Il n'est pas question que je lui laisse faire des bêtises avec son argent de poche. Je veux qu'il puisse se faire plaisir avec, et pas en faisant n'importe quoi avec des jeux en ligne complètement fictifs. Je souhaite également profiter de lui durant cette dernière journée, il part ce soir même, la journée va vite passer.

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