Chapitre 4 : Partie 1 à 4

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Partie 1

De retour à la maison, je retrouve mes parents qui viennent, a priori, tout juste de rentrer.

- Moi : Bonjour Papa, Bonjour Maman.

- Maman : Bonjour fiston.

- Papa : Bonjour fiston.

- Moi : Jean n'est pas là ?

- Maman : Il est dans sa chambre, il prépare ses affaires pour la semaine chez son ami.

- Moi : Ah oui c'est déjà jeudi il part demain.

- Maman : Oui, c'est ça.

- Papa : Du coup, ce week-end, étant donné que tu seras notre seul enfant à la maison, on a quelque chose à te proposer.

- Moi : Ah quoi donc ?

- Papa : Ta maman et moi nous sommes invités chez des amis, ils ont des enfants de l’âge de ton frère, tu peux venir si tu veux, ou rester à la maison tout seul pour le week-end.

- Moi : Je ne sais pas, je n’ai pas très envie de bouger chez des gens que je ne connais pas.

- Maman : Ils sont gentils, en plus il y a d’autres enfants.

- Papa : Tu fais comme tu veux, quoi qu'il en soit faudra te décider rapidement, il faut qu'on prévienne nos amis pour qu'ils préparent les chambres nécessaires.

- Moi : Ok je vais réfléchir.

J'ai dans l'idée de profiter de la maison tout le week-end avec Amandine. Mais je veux être sûr qu'elle soit partante, je n’ai aucune envie de me retrouver seul sans rien à faire !

- Papa : D'accord, tu nous redis ça demain au plus tard.

- Moi : Ok.

Je m'éloigne d'eux, je monte à l'étage pour retrouver Jean, j'entre dans sa chambre sans m'annoncer, Jean est affairé à préparer son sac.

- Moi : Hello frérot tu as besoin d'aide?

- Jean : Oui volontiers, tu peux me passer ma pile de sous-vêtements à côté de toi ?

- Moi : Bien sûr !

J'attrape la pile sur la chaise et lui tends afin qu'il la mette dans son sac.

- Jean : Merci !

- Moi : Tu t'en sors ?

- Jean : Il me restait que ça à ranger pour finir.

- Moi : D'accord, tu as hâte j'imagine.

- Jean : Grave, on va bien s'amuser.

- Moi : Vous avez quoi de prévu ?

- Jean : Rien du tout, c'est ça qui est bien.

- Moi riant : D'accord.

- Jean : Mais toi du coup, tu vas être seul avec les parents toute la semaine !

- Moi : Oui, mais c'est pas très grave t'en fais pas.

- Jean : Ok d'accord.

- Maman criant : Les enfants vous descendez manger ?

- Jean et Moi répondons en même temps : Oui maman.

Nous nous regardons avec complicité, rigolons de bon cœur avant de descendre et passer à table. Durant le repas la discussion était tournée autour de la semaine de Jean chez son ami Alan et mes parents sont curieux sur le programme de la semaine. Jean a habilement répondu que les parents d'Alan ne lui avaient pas trop dit ce qu'ils leur avaient prévu.

Jean part chez eux, alors que la maman d'Alan est en congé « grossesse ». Mes parents ne sont donc pas tellement inquiets, d'autant plus qu'ils connaissent bien les parents de l'ami Alan.

Une fois le repas terminé, mes parents nous proposent une soirée télévision, Jean se laisse convaincre mais moi ayant un rendez-vous, je prétexte une envie de faire du vélo, pour m’éclipser discrètement.

Partie 2

Je ne souhaite pas que mon frère ou mes parents découvrent ma relation avec Amandine tout de suite. Afin d'assurer ma couverture, je prends mon vélo et sors de la maison pour rejoindre la rue. Je descends légèrement et tourne pour me rapprocher de la maison des grands-parents d'Amandine, je l’aperçois dans sa maison et elle m'a vu également. Je comprends dans ses yeux qu'elle ne va pas trop tarder à me rejoindre. Je fais donc des allers-retours dans la rue, en attendant.

Quelques minutes après, je vois Amandine sur son vélo se diriger vers moi.

- Amandine : Re !

- Moi : Re.

- Amandine : Ça va depuis tout à l'heure ?

- Moi : Implacable et toi ?

- Amandine : Deux peccable.

Je me mets à rire, Amandine sourit a la vue de mon rire sincère. Après quelques instants, ayant repris mes esprits, je descends de mon vélo, me rapproche d'elle et avance pour obtenir un baiser.

Je réussis finalement par avoir ce baiser, il me faut juste attendre qu'elle pose également son vélo. Ce baiser dure assez longtemps, nous sommes si bien, là dans la rue, le soir personne pour nous demander des comptes. C’est un instant unique !

Au bout d'un moment j’éloigne ma tête et mets fin à ce doux moment.

- Amandine : Tu en a déjà assez ?

- Moi : Non ce n’est pas ça !

- Amandine : Ah, tu manques d'air peut être ?

Je me remets à rire et Amandine se met à rire avec moi. Il me faut plusieurs longues minutes pour retrouver mes esprits.

- Moi : J'ai une bonne nouvelle.

- Amandine : Laquelle ?

- Moi : Mes parents me proposent de me laisser la maison pour moi tout seul ce week-end.

- Amandine : Cool qu’est-ce que tu comptes faire ?

- Moi rougissant : T'y inviter !

- Amandine : Oh c'est super gentil ! Bonne idée, tu penses que tes parents seront d'accord ?

- Moi : A vrai dire, je ne pensais pas vraiment leur demander, vu qu’ils ne sont pas là....

- Amandine : Ba je suis partante, mais si tes parents viennent à savoir que tu as invité quelqu'un ?

- Moi : Tant que je ne casse pas tout à la maison, je peux inviter qui je veux. J'ai déjà invité des potes plusieurs fois. Une fois mes parents l'ont su, ils ne m’ont rien dit, vu que la maison était en bon état.

- Amandine : Ok, bah pourquoi pas.

- Moi : Mais tes grands-parents, ils vont bien vouloir que tu viennes ?

- Amandine : Va falloir que je ruse... mais oui ça va le faire.

- Moi : Ruser comment ?

- Amandine : Faut que je demande à une amie de faire croire que c'est chez elle que je vais.

- Moi: Ok, donc c'est sûr que tu viens ?

- Amandine : Oui normalement. Je te donne la réponse définitive quand même demain si tu veux.

- Moi: Ok, tu veux qu'on se voie demain donc?

- Amandine : Ben oui; viens comme aujourd'hui à la piscine !

- Moi : Ok. Bon vu qu'il commence à se faire tard et que j'ai juste dit que je faisais du vélo je vais y aller.

- Amandine : Pas de soucis, à demain.

Comme d'habitude, nous nous enlaçons avec tendresse et nous embrassons passionnément, avant de nous séparer et regagner nos domiciles respectifs.

Partie 3

De retour à la maison, les parents sont toujours devant la télévision mais plus Jean. Je me décide à le rejoindre dans sa chambre, je monte et y entre. Je le surprends en pleine masturbation, je ne prends pas le temps d'essayer de comprendre quoi que ce soit. Je suis gêné, je ressors immédiatement et lâche un « désolé » en sortant. Ce n’est pas une impression, je suis tombé à un mauvais moment. Quelques secondes après.

- Jean : Frérot rentre !

Je rentre, je vois que Jean a remis son slip.

- Moi: Je suis désolé j’aurais dû toquer.

- Jean : Oui, mais ce n’est pas grave, ce n’est pas la première fois que tu me vois nu.

- Moi : Non mais c'est la première fois que je te vois te masturber.

- Jean : Ba ça arrive... des fois j'ai envie.

- Moi : Oui bah moi aussi t'en fais pas !

- Jean : Tu fais ça souvent ?

- Moi : Je ne sais pas trop, ça dépend.

- Jean: Moi en ce moment, c'est souvent.

- Moi : Ah bon comment ça se fait ?

- Jean: J'en sais bien rien, j'ai envie, je me pose pas plus de questions.

- Moi : C'est quoi "souvent" pour toi ?

- Jean : Quasiment tous les jours.

- Moi : Ah oui ! C'est beaucoup, moi c'est 2 à 3 fois par semaine, après ça dépend, des fois je le fais plusieurs fois dans la même journée.

- Jean : Oui, moi aussi.

- Moi : Je peux te poser une question indiscrète ?

- Jean : Vas-y.

- Moi : A quoi tu penses quand tu le fait ?

- Jean rougissait : Une fille du lycée.

- Moi : Oulala, toi tu as un coup de cœur.

- Jean rougissait encore plus : Oui, grave!

- Moi : Comment elle s'appelle ?

- Jean : Fanny

- Moi : Et elle sait qu'elle te plaît cette demoiselle ?

- Jean : J'ose pas trop l'approcher

- Moi : Pourquoi ?

- Jean : J'ai peur !

- Moi : De quoi

- Jean : Bah, déjà qu'elle me mette un râteau !

- Moi : Oui ça c'est normal, mais si tu lui dis pas tu ne seras pas fixé, ça se trouve elle te trouve mignon aussi tu ne sais pas.

- Jean : Oui c'est pas faux, mais voilà….

- Moi : C'est quoi les autres raisons ?

- Jean : Ba tu sais, le fait que je n’ai pas de poils et que j'ai un petit ver de terre sous ce slip.

- Moi : Euh alors déjà, faut pas précipiter les choses, ce n’est pas parce que tu sors avec quelqu'un qu'il faut obligatoirement lui montrer ton monstre tout de suite.

- Jean : Oui m ….

- Moi lui coupant la parole : Ensuite je te l'ai déjà dit, ça finira par pousser donc ne t'en fais pas !

- Jean : Oui m ….

- Moi lui coupant la parole: Ensuite ça se trouve, elle n'a jamais vu ça de sa vie donc elle ne te jugera pas.

- Jean : Ah tu penses ?

- Moi : Enfin, tu pourrais foutre la mort aux débiles qui te traitent de « gamin » si tu sors avec une fille.

- Jean : Je n’avais pas vu les choses comme ça !

- Moi : Mais oui ! Bouge-toi tu n'as rien à y perdre ! Si elle dit non au moins tu seras fixé.

- Jean : Ok : ba je verrai ça !

- Moi : Mais oui si tu veux en parler encore n'hésite pas !

- Jean : Merci frérot, je t'aime.

- Moi : Moi aussi je t'aime. Bon je te laisse finir ta petite affaire, tu viendras me voir plus tard si tu veux.

- Jean : Je viendrais ok.

Partie 4

Je ressors de la chambre, étant un peu émoustillé par toutes ces histoires, je décide alors de me doucher. Je rejoins la salle de bain, malgré l'eau glacée, j'ai beaucoup de mal à calmer mes ardeurs. Je repense à la journée folle que j'ai passée avec Amandine.

Mon frère m'a inspiré des pensées coquines, je me caresse durant la douche. A la sortie, je me sèche et enfile uniquement un boxer, avant de rejoindre ma chambre. En traversant le couloir, je croise Jean qui ne manque pas de remarquer mon érection.

- Jean : Oula mais t'es à l'étroit toi !

- Moi rougissant : c'est un peu de ta faute.

Instinctivement, je cache mon anatomie avec mes mains et me dirige vers ma chambre.

- Jean : Je peux venir ou tu vas « faire tes petites affaires » ?

- Moi : Non viens, pas de problème.

Jean me suit, je me mets dans le lit, je suis rejoint rapidement par Jean.

- Jean : Au fait, merci de ne pas avoir dit quoi que ce soit sur la taille de mon « monstre », comme tu dis.

- Moi : Bah je n'ai pas vraiment regardé tu sais, je n’ai pas vu grand-chose, je n’ai pas cherché quand j'ai compris ce que tu faisais.

- Jean : D'accord tu penses vraiment qu'un jour elle sera comme la tienne.

- Moi un peu gêné : Pas exactement la même, mais elle va grandir arrête de t'inquiéter.

- Jean : J'ai hâte.

- Moi : Ne le soit pas tant que ça, tu as aussi les inconvénients des boutons et autre avec ...

- Jean : Oui on en a déjà parlé.

- Moi : Oui en effet.

- Jean : Merci d’être si gentil avec moi

- Moi : C'est normal

- Jean : Merci ! Mais au fait, frérot tu ne m’as pas dit ce que tu as fait aujourd'hui ?

- Moi : J’étais avec ma copine

- Jean : Oh oh ! Ça devient sérieux, vous avez fait quoi ?

- Moi : Piscine et sauna.

- Jean : Sauna c'est quoi çà.

- Moi : Pas facile à expliquer, surtout que je ne connaissais pas avant aujourd'hui.

- Jean : Essaye quand même.

- Moi : C'est une pièce avec des bancs en bois, dans laquelle tu t'assoit alors que la pièce est chauffée comme pas permis, il fait super chaud entre 70 et 100° je crois.

- Jean choqué : Mais c'est horrible comme truc, c'est dix fois trop chaud !

- Moi : C'est chaud oui, mais tu ne restes pas trop longtemps, après tu te rafraîchis et tu recommence.

- Jean : Commencé c'est dingue, recommencer c'est de la folie pure !

Je me mets à rire légèrement.

- Moi riant : Oui c'est particulier mais c'est pas si désagréable.

- Jean : Ok! donc tu es fou !

- Moi riant : Si tu veux

- Jean : Tu ne veux toujours pas me dire comment elle s'appelle ?

- Moi : J'accepte de te le dire, si tu promets de le répéter a personne, surtout pas aux parents.

- Jean : Promis !

- Moi : Tu la connais c'est Amandine.

- Jean : La petite fille des voisins ?

- Moi : Oui c'est elle.

- Jean : Mais c'est super, toi qui rêvais de sortir avec elle depuis si longtemps.

- Moi : Tu en sais trop toi déjà, mais oui c'est ça j'en suis ravi !

- Jean : Je te crois.

- Moi : Tu comprends mieux pourquoi je te dis de tenter avec Fanny.

- Jean : Oui grave bravo de t’être lancé !

- Moi rougissant : C'est elle qui a fait le premier pas.

- Jean : Chanceux va !

- Moi : Oui j'avoue.

- Jean : Comment ça s'est passé ?

- Moi : En résumé, nous faisons un jeu et je lui ai demandé de m'embrasser, elle a choisi la bouche, je m'y attendais pas car j'avais fermé les yeux.

- Jean : Tu as dû les ré-ouvrir de façon éclair !

- Moi : Grave !

- Jean : Et bien je suis content pour toi.

- Moi : Merci Frérot.

- Jean : Je te dois bien ça !

- Moi souriant : Tu ne me dois rien.

- Jean : Ba j'essaye d’être aussi gentil que tu l'es pour moi.

- Moi: C'est gentil. A ce sujet-là je peux te demander un service ?

- Jean : Bien sûr : lequel ?

- Moi : J'aimerai prêter ta chambre à Amandine ce week-end, je l'ai invitée.

- Jean : Oui pas de problème, mais les parents, ils vont se douter de quelque chose !

- Moi : T'en fais pas, j'en fais mon affaire !

- Jean : Ok, je te changerai les draps et ferai le lit au poil.

- Moi: Merci

- Jean: Bon faut dormir, je peux rester ?

- Moi : Si tu veux.

Nous nous laissons partir, nous passons la dernière nuit ensemble avant la semaine de séparation qui s’annonce déjà être longue.

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