Chapitre 10

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Quatre mois se sont écoulés depuis le départ de mon frère. Il me manque chaque jours, malgré nos échanges téléphoniques.  Je ne lui ai toujours pas parlé de ma relation avec Cameron. Je ne connais pas, non plus  les raisons de leur discorde à mon sujet.

J'hésite à en discuter avec lui, alors que mon amour grandit pour Cameron de jour en jour. Cela ne ressemble plus à de l'attirance physique comme au début, mes sentiments se sont bien installés dans mon cœur et dans ma tête.

*******

En ce vendredi, je me lève en très grande forme, car une nouvelle surprise m'attends. Mon beau brun a souhaité organiser un rendez-vous en tête à tête , à la villa. En cette occasion il a demandé à nos colocataires de ne pas être présent pendant quelques heures.

J'appréhende légèrement, le connaissant, je suis persuadée qu'il a tout vu en grand, alors que personnellement, le luxe ne fait pas partie des choses que j'aime ou qui m'intéresse. Certes, on y trouve un certain confort, mais je ne fais pas partie de ces personnes. J'ai appris de toute petite à obtenir ce que je souhaitais par mes propres moyens.
Je me souviens encore de ce que me disais mes parents.

" Tu veux cette jolie poupée ma chérie, alors ramène nous de bonnes notes et tu l'auras peut-être".

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais dans un sens il m'a marqué à vie.

Arrivée devant la porte de la maison, je sors de mes pensées. Ces mes mains tremblante et mon cœur tambourinant que j'hésite à penetrer dans la villa. Je reprend une respiration correcte en fixant mon attention sur l'allée de palmiers. J'insère ma clé et la porte s'ouvre sur le plus bel homme à mes yeux, Cameron. Il m'accueille avec son regard de braise et le sourire aux lèvres.

Punaise, je suis vraiment dingue de ce mec.

– Salut ! Dis je troublée sentant mes joues chauffer.

– Coucou tu es magnifique mon ange, répond il en me détaillant d'un regard emplit de désir.

– Merci tu n'es pas mal non plus murmuré je, déstabilisée par sa prestance.

– Est ce que je peux te demander de faire une chose, juste avant que tu franchises le reste des marches.

– Euh.. Oui, dis toujours.

– Tu peux poser tes deux mains sur tes yeux.

– Pourquoi tu veux que je fasse ça ?

– S'il te plaît Blanche.

– Très bien, d'accord tu as gagné.

– Merci.

Cameron dépose un léger baiser sur mes lèvres avant que j'exécute sa requête. Mes paupières closent ,je sens qu'il place ses mains autour de ma taille, afin de me mener à l'endroit souhaité, une agréable odeur de vanille mélangée à la senteur de lys me parvient aux narines.

– C'est bon, tu peux retirer tes doigts et ouvrir les yeux. 

Je papillonne des paupières, avant qu'un: Wahou ne sorte de mes lèvres, c'est comment expliquer de toute beauté, j'en ai le souffle coupé face à ce décor dès plus romantique. Des milliers de petites bougies sont allumées et disposées dans tous les recoins de la pièce, des bouquets de fleurs de toutes sortes sont disposés également dans la salle et la table est décorée d'une nappe rouge avec des assiettes argentées accessoirisée d'un bougeoir en forme de cœur en son milieu.
Je suis simplement touchée et émue par tant d'attention de sa part. C'est sa voix chaude et rauque qui me fait revenir à moi.

– Alors mon ange ça te plaît ?

– Énormément, mais tu n'aurais pas dû faire tout ça, tu es fou, rétorqué je éblouie par tout ce qui se trouve devant moi.

– Je confirme, je suis fou de toi.

Je ne sais quoi répondre à cette déclaration, alors pour le remercier je dépose mes lèvres sur les siennes, nôtre baiser devient très vite sulfureux. C'est à bout de souffle que l'on se détache l'un de l'autre avant de reprendre notre discussion.

– J'imagine que ça te plaît.

Je souris, tout en hochant la tête.

– Tu en as même perdu le son de ta voix, se moque t-il de moi en me tendant sa main.

– Non.. Mais tu n'aurais pas dû en faire autant, tu sais.

– Blanche je t'aime, je ferais tout pour te rendre heureuse, afin de voir tous les jours ce sourire radieux poser sur ton visage . Maintenant si mademoiselle veut bien s'avancer, nous allons passer à table.

Cameron me conduit jusqu'à mon siège et tel un gentleman il le recule, afin que je puisse m'installer. Le repas est divin et électrique à la fois, nos regards en disent beaucoup, sur la suite notre soirée. Le stress s'empare soudain de moi en imaginant la suite des événements, je ne serai jamais à la hauteur de la panoplie de mannequin qui ont défilé dans son lit.

— Blanche arrête d'angoisser il n'y a qu'une seule femme que je désire autant et c'est toi. On prendra tout nôtre temps ci besoin.

— D'accord.

— Allez viens on va se mater un film tranquillement sur le canapé.

Cependant je ne lui laisse pas le temps de nous y conduire ,car au fond de moi une voix me pousse à découvrir ce que Cameron peut faire sexuellement parlant. Je suis même surprise de mon audace en le guidant dans ma chambre.
Une fois dans la pièce à vivre je commence à me dévêtir devant lui, ma gêne d'auparavant à complètement disparu, merci à mon ami le vin rouge .
Je fixe Cameron d'un regard que j'espère assez sexy et quand je le vois s'approcher la respiration saccadé, je sais qu'il me désire autant que je le désire à cet instant.

Cameron avec son expérience, sais exactement où me toucher, me carresser, mais surtout comment me faire perdre pied. Ses mains palpent l'ensemble de mon corps , sa bouche chacun de mes seins et mon intimité vaginale, c'est simple il me fait voler en éclat, direction le septième ciel lorsque mon premier orgasme me transperce de part et d'autre. Je reviens du pays de la luxure et j'ai à peine le temps de m'en remettre qu'après avoir enfilé un préservatif, il me pénètre en douceur tout en mordillant mes lèvres avant de les lécher, il accélère son mouvement de bassin puis après plusieurs coups de buttoir ,je repars dans mon monde où seul le plaisir de la chair existe.
Je m'endors quelques minutes plus tard dans les bras de mon homme .

Le lendemain, je suis réveillée par les douces carresses de l'homme que j'aime. Lorsque je jette un coup d'œil dans sa direction , mon palpitant tambourine dans ma poitrine, quand je crois déceler dans son regard que pour lui, je représente la huitième merveille du monde, or pour moi cela n'a pas de prix. C'est ce que j'ai ressenti ce samedi, mais malheureusement il y a un temps pour tout, et aujourd'hui je dois tout de même me lever, pour aller bosser. Je quitte le confort et la chaleur du corps de Cameron sans avoir lâché plusieurs soupire de frustration pour me diriger dans ma salle d'eau.

– Où vas-tu ? Demande Cameron en m'examinant surpris.

– Je dois me préparer, je travaille.

– Tu ne veux pas rester dans les bras du mâle le plus sexy de la terre, répond il en faisant mine d'être vexé.

J'explose de rire devant cette moue enfantine, avant de lui répondre qu'en effet j'aimerais rester avec lui, mais je n'ai pas le choix.

– Tu sais que ce n'est pas drôle d'habitude c'est moi qui plante les filles au levé du jour.

– Je sais, mais j'ai des obligations, monsieur le don Juan .

– Oui, de rester au lit avec ton homme.

– Cameron !

– C'est bon j'ai compris, j'abandonne tu me laisse cinq minutes et je t'accompagne.

Je lui annonce qu'il peut rester au lit et qu'Alice passe me récupérer, or monsieur en décide autrement et me demande d'appeler mon amie, car il souhaite réellement m'emmener. J'envoie un message à Alice puis l'attends devant ma tasse de café et mon croissant. 

– Si tu es prête, on peut y aller.

Rhô bordel, je suis persuadée qu'il a fait exprès de se vêtir de la sorte pour me faire regretter. J'ai été à deux doigts de m'étouffer avec ma gorgé , le con , me provoquer de la sorte n'est vraiment pas du jeu. Je dois reconnaître qu'il est tout simplement à croquer avec son jean de couleur brut et son tee-shirt blanc qui moule parfaitement son torse.

Afin de lui prouverque je ne suis pas du tout déstabilisée, je lui annonce que je termine ma boisson chaude.

– D'accord, je vais sortir le 4x4 en attendant, à tout de suite mon ange. Dit il en passant la porte de la maison en me faisant un clin d'œil.

********

Devant le Blue Ice, j'ai à peine le temps de franchir les portes qu'Alice me saute dessus. Elle me questionne sur ma soirée.

– Je ne rentrerai pas dans les détails, mais c'était tout simplement comment te dire dingue, romantique, sensuel et j'en passe...

– S'il te plaît disant moi plus. 

– Je t'en ai déjà trop dit.

– Tu sais que tu es une vraie sadique. 

Je secoue la tête, lui souris car j'aime avoir mon jardin secret et l'informe qu'il est l'heure pour nous de se mettre au travaille.

La journée est passée à une allure folle, jamais on ne s'ennuie. Joseph est un excellent patron et très proche de son personnel.

Comme à son habitude, depuis notre premier rencard, Cameron est présent sur le parking, il m'attend à la sortie du bureau.
Quand il me voit arriver, il descend , sourit et vient m'embrasser.

– Salut, mon ange.

– Coucou.

– Ta journée c'est bien passée ?

– Oui, on a revu les derniers détails pour la soirée mousse de ce soir, lui dis je satisfaite.

– Parfait il me tarde d'y être.

– Et pourquoi donc ? Questionne je surprise par son enthousiasme.

– Pour me trémousser dans la mousse ton corps mouillé, collé au mien.

– Ok, c'est bon, je n'ai pas envie d'en  savoir plus. Dis je en lui mettant une tape sur le bras.

– J'adore te voir dans cet état de gêne mon ange. Susurre t-il d'une voix rauque emprunt au désir à mon oreille.

Je le fixe avec de gros yeux puis éclate de rire. Il s'approche pour m'embrasser à nouveau, mais nous sommes interrompus par l'un de ses fan. Après avoir obtenu une photo et un autographe de Cameron. Nous quittons l'emplacement où nous sommes, montons en voiture direction notre endroit favori, le pub où nous avons dîné pour la première fois ensemble. On s'y rend chaque soir, car, l'un comme l'autre savons que personne ne viendra nous déranger dans notre intimité.

C'est le cas à notre arrivée, on s'installe à notre table habituelle et commandons nos boissons . Après être resté une bonne demi heure, nous rentrons à la villa rejoindre les autres, afin de se préparer pour la soirée mousse du blue ice.


Fin de ce chapitre.

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