Notre Hamsterponky National était entrain de dessiner des futurs projets au shop de tatouages ou il était employé. Malheureusement, ce n’était pas un bon jour. Il avait encore moins dormi que d’habitude malgré ses insomnies et avait la tête comme une pasthèque.
« Hey, Léo, t’es sur que ça va ? »

Karkaroff, le patron du jeune homme roux arriva derrière lui, posant ses grosses mains d’ours mal léchés sur les épaules de son apprenti.
« Tu as beau avoir un don pour le tatouage et taffer nickel, j’aimerais que tu prenne ta journée et celle de demain. »

Le punk se retourna vigoureusement, il n’aimait pas trop le contact physique mais arrivait à supporter celui de son patron, planta son regard vert dans celui du nordique.
« Thank you, boss... »

Léo n’avait aucune expression faciale depuis de nombreuses années, à cause de son passé d’enfant et de sa vie en centre de redressement.
Il était crevé, mais n’en laisser rien paraître. Avec le temps, Ivan Karkaroff, son patron, apprit à lire dans les yeux du garçon pour reconnaître son état de santé, aussi bien mental que physique.

Sans autre forme de procès, le rouquin se leva pour emballer ses affaires et s’en aller.
Il sorti pour enfourcher sa moto, et s’en retourna à son appartement.

Comme à son habitude, la porte n’était pas fermé. Il avait cette rage en lui… Si quelqu’un entrer pour osé le voler ou autre, il allait forcément le retrouver un jour pour le battre tellement fort que plus jamais il ne pourra se regarder dans un miroir.

Il se jeta sur son lit, y faisant l’étoile, sans s’en rendre compte, et laissa son esprit vagabonder.
Les cauchemars, les peurs, les cicatrices…
Il n’en pouvait plus…
Il était fatigué…