Au crépuscule de ta vie
Tout à la fin tu as compris
Le message que le vent hurlait

Mais que pourtant jamais tu n'écoutais
Car courant par monts et par vaux
Onde agitée par un moulin à eau

Cultivant dans ta perverse serre
Tes pensées cruelles et amères
En toi tu t'étais hélas enfermée

Éole confiant t 'avait toujours guidée
Sous le soleil ardent et dans la brume
Les jours de gloire les revers de fortune

Murmurant ou hurlant sous la rousse lune
Néglige cette petite vie futile et fort peu réelle
Ose être celle que tu es souffle la bougie éternelle