Chapitre 20 - 27 avril, Las Vegas – Death Valley -  Ridgecrest

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Julie se réveilla tôt, constatant avec plaisir que la place à côté d’elle était bien occupée. Ange dormait, nu, allongé sur le dos, simplement couvert du drap. La jeune femme ôta discrètement le T-shirt qu’elle portait pour la nuit et vint se lover contre le corps chaud de son amant. Ange se tourna sur le côté avec un petit grognement posant sa main sur le sein de Julie. Après cinq nuits seule, la journaliste attendait ce moment. Elle glissa sa main sous le drap à la recherche de la virilité du policier. « Il rêve d’amour » pensa-t-elle en découvrant un sexe déjà bien gonflé de désir. Elle se faufila sous l'étoffe pour prendre l’organe dans sa bouche. La main de Ange glissa le long du dos, caressant les fesses rondes, se frayant un chemin vers l’œillet délicat puis vers la fente humide. Les doigts bien mouillés remontèrent sur l’anneau pour le caresser avant de s’y introduire progressivement, un puis deux, se déplaçant en d’imperceptibles mouvements. Puis Ange ouvrit les yeux et embrassa longuement sa belle compagne. Dans la pénombre, Julie se retourna, lui tournant le dos. De la main elle guida le membre viril vers l’entrée du fin tunnel, incitant l’homme à poursuivre son effort. Il ne fallut que quelques minutes pour atteindre le point de non retour, Ange se libérant entre les reins de sa compagne.

— Tu m’as manqué mon Amour.

— Toi aussi.

— Viens, allons prendre une douche.

Sous l’eau chaude, les deux amants jouèrent comme des enfants à se savonner mutuellement, aucune partie du corps n’échappant à l’inspection. Une attention toute particulière fut portée aux seins, fesses, sexes des deux partenaires de jeu. Lorsqu’ils sortirent de la pièce d’eau, Brigitte, simplement vêtue d’un caleçon d’homme, préparait le café « à la française ». Ange s’arrêta sur le seuil pour profiter de l’odeur.

— Voila deux bonnes façons de commencer une journée.

Julie embrassa tendrement son amie sur les lèvres, en caressant doucement les charmants seins de l’avocate.

— Je vois que tout le monde est levé et de bonne humeur, dit Philippe qui venait d’entrer. Tant mieux car aujourd’hui, c’est la Vallée de la Mort. Puis il ajouta, Brigitte je t’adore dans cette tenue.


Les valises bouclées et la voiture chargée, les deux hommes partirent en tête, Philippe toujours Capitaine de Route, les filles suivaient dans la Ford. Ils reprirent la highway 95 en direction du Parc National de Death Valley, la Vallée de la Mort. Ils entrèrent dans le parc par l’accès sud-est qui les mena rapidement à Zabriskie Point et ses paysages exceptionnels. Philippe évoqua le film d’Antonioni et sa scène d’amour collective, sur une musique de Pink Floyd et Grateful Dead, qu'il était visiblement le seul à connaître. Julie proposa de s’éloigner un peu de la foule agglutinée autour du parking pour prendre quelques photos plus originales. Les quatre amis descendirent parmi les entrelacs de sables sédimentaires aux couleurs changeantes, créant de remarquables palettes allant des jaunes les plus clairs aux rouges les plus sombres. Parvenus dans une zone discrète offrant un fond coloré au goût de la journaliste, elle demanda à Brigitte de poser pour elle. Sous le regard des deux hommes captivés elle dirigea son amie, lui demandant des poses classiques, plus glamour et enfin plus osées. Brigitte retira son T-shirt qu’elle portait à même la peau. Topless avec un simple jean usé, Brigitte évoquait les photos de l’époque peace and love. Elle était sublime ainsi mise en valeur sous le soleil. Ange prit l’appareil des mains de Julie et lui suggéra de se joindre à son amie, ce qu’elle fit sans se faire plus prier.

— Elles sont belles nos femmes, dit Ange en contrôlant la prise de vue.

— Toi aussi elle te manquait ?


Ils reprirent la route pour atteindre le point le plus bas de la vallée, 80 mètres sous le niveau de la mer. Le paysage était fabuleux, un immense lac asséché constitué de minéralisations de sels blancs, reflétant la lumière intense du soleil. Le tout, encerclé de montagnes enneigées, certaines culminant à presque 4.000 mètres. La fin du mois d’avril est la période optimale pour visiter le parc, ensuite, la chaleur devient infernale. Ange jeta un regard à l’indication sur tableau de bord, 32 degrés Celsius, plus la chaleur des cylindres entre les jambes. La zone méritait bien son nom. Il avait lu la veille que durant la période la plus chaude, en juillet, le thermomètre pouvait atteindre, voire dépasser 50 degrés.


Le petit convoi s’attarda sur quelques itinéraires secondaires pour pouvoir profiter de points de vue uniques. Les filles, bien au frais dans leur voiture, étaient plus à l’aise que les deux hommes, mais Philippe n’aurait pour rien au monde laissé sa place au guidon de la Harley. Les rares pluies d’hiver avaient permis à quelques espèces endémiques une floraison éphémère, tapissant le désert de pierres d’une multitude de points colorés, constituant une forme de tableau pointilliste original. Julie prit le temps, à plusieurs reprises, de faire des séries de photos des paysages ainsi présentés. L’essentiel de la journée passa ainsi en petites randonnées entrecoupées de courts déplacements motorisés. Ils quittèrent le parc par un col élevé avant de revenir sur le haut-plateau et de rejoindre Ridgecrest, à mi-chemin de Los Angeles.


Ridgecrest doit son développement à la présence d’une grande base d’essais de l’US Navy, China Lake, autour de laquelle se sont implantés industriels et agences gouvernementales. La ville fait figure d’oasis au milieu du désert, avec de nombreux terrains de golfs et nombre de zones résidentielles privées, « little boxes, all the same » comme dans la chanson de Pete Seeger. Ils avaient réservé deux chambres dans un hôtel moderne et fonctionnel, totalement aux normes américaines, sans surprise donc. La piscine était trop fréquentée pour autoriser autre chose qu’un simple rafraichissement après les heures de route sous le soleil. Ange relativisa la petite contrariété en décrivant aux deux femmes la propriété des Freeman chez qui ils seraient le lendemain à la même heure.

Après le dîner, chaque couple se retira dans sa chambre. Philippe puisa dans le minibar et en sortit une petite bouteille de vin blanc. Il servit deux verres et s’installa sur le canapé. Brigitte vint s’installer auprès de lui. Après avoir bu une gorgée, elle entreprit de le déshabiller, tout en caressant chaque partie de son corps musclé. Après avoir parcouru le cou, le buste et les épaules, elle s’attaqua au large ceinturon et au jean serré. Philippe dut l’aider pour le faire glisser sur ses hanches, ne gardant que son seul caleçon pour maintenir son sexe qui gonflait à vue d’œil. Brigitte ôta prestement son T-shirt, puis libérant le membre dressé, l’emprisonna entre ses seins afin de le branler doucement. Lorsqu’elle jugea le moment venu, elle se défit rapidement de son pantalon et de sa culotte, d’un seul mouvement, avant de s’empaler profondément. Elle commença alors de lentes ondulations des hanches, tout en offrant ses seins lourds à la bouche de son partenaire. Pour mieux marquer le rythme, Philippe prit les fesses en mouvement à pleines mains, imprimant la marque de ses doigts dans la chair ferme. Il avait l’impression à chaque temps de pénétrer un peu plus profond, sentant les muscles se serrer plus fort autour de sa verge. La respiration de Brigitte s’accélérait, les seins dansaient de plus en plus vite devant ses yeux puis ce fut l’orgasme, long et puissant. Philippe ralentit un peu jusqu’au moment où il sentit le corps de sa maitresse se raidir dans un dernier spasme. Il partit à son tour, libérant sa liqueur dans la matrice palpitante.

  • Il n’y a que toi qui me fait jouir comme ça, lui souffla Brigitte dans le cou.

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