Chapitre 19 - 26 avril, Las Vegas

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Le vol de Julie et Brigitte était programmé vers 16:00. Il n’y avait pas de vol direct depuis Paris, elles devaient faire une escale à Atlanta. Les deux hommes, après avoir traîné un moment au lit puis dans l’appartement, étaient sortis pour assurer un peu de ravitaillement en perspective de la soirée de retrouvailles. Ils avaient du se rendre dans un shopping mall un peu distant car le secteur du Strip n’offre que très peu de commerces alimentaires. Ils trouvèrent un Walmart à quelques blocs au-delà de l’autoroute. Ange fut étonné de ne pas voir de différences majeures avec les hypermarchés français, à part la longueur des linéaires de bières et sodas. Ils firent provision de quelques bouteilles de vin blanc, d’un whisky de qualité et des ingrédients pour un apéritif dinatoire.  Pas de restaurant ce soir, une soirée intime à quatre. Ange et Philippe étaient impatients de retrouver leurs compagnes et de raconter leurs aventures. Ils ne doutaient pas que cela provoquerait une agréable excitation susceptible de pimenter la soirée.

Après un déjeuner rapide et un moment de flânerie sur le Strip, ils prirent un taxi pour se rendre à l’aéroport. Ils avaient prévu de revenir avec une voiture de location, réservée pour la fin du séjour. L’avion se posa à l’heure, et comme les formalités d’immigration avaient été remplies à Atlanta, les deux voyageuses se retrouvèrent très vite dans la zone de sortie où leurs amants les attendaient. Les embrassades furent à la fois empressées et pudiques du fait du nombre de personnes de toutes origines massées pour attendre les voyageurs. Ils rejoignirent tous les quatre un gros SUV Ford Explorer, parfait pour emmener le petit groupe hors du bitume si nécessaire.

— On fait le circuit des casinos ?

— Si ça ne t’ennuie pas, je crois qu’on préfèrerait aller tout droit sous la douche, dit Brigitte.

— Ça fait une vingtaine d’heures qu’on est levées, on ne doit pas sentir la rose, ajouta Julie.

Ange et Philippe pensèrent l’un comme l’autre qu’ils profiteraient bien de la douche eux-aussi. Les filles prirent à peine le temps de découvrir l’appartement. Brigitte se dirigea vers la salle de bain, Julie celle de la chambre. Toutes les deux menant leur conjoint par la main. Philippe commença aussitôt à déshabiller sa femme, couvrant sa peau de baisers à mesure qu’il la dévoilait. Quand il fit glisser le soutien-gorge, il enfouit son visage entre les seins de la jolie rousse. Le jean et la culotte furent vite éliminés pour offrir le sexe fraichement épilé au désir de Philippe.

— Tu aimes ?

En guise de réponse, le médecin entreprit d’explorer les recoins découverts de ses lèvres et de sa langue. Brigitte se glissa sous la vaste douche à l’italienne.

— Viens vite me rejoindre.


Pendant ce temps, Ange et Julie s’étaient jetés sur le grand lit et s’embrassaient fougueusement, comme deux adolescents à la sortie du lycée. Ils se dévêtirent mutuellement en hâte, impatients de se redécouvrir l’un l’autre. Sans préliminaires, Julie prit le contrôle, repoussant Ange sur le dos avant de le chevaucher avec ardeur. Leur étreinte fut brève mais intense, ils atteignirent l’orgasme en même temps. Après quelques minutes de repos, Julie entreprit de raviver la flamme par des caresses lentes puis plus soutenues à mesure que le sexe de son amant reprenait de la raideur. Ange se déplaça pour atteindre plus commodément le pubis et le sexe totalement lisses.

— Tu aimes ? nous sommes allés chez l’esthéticienne avec Brigitte. C’est une vraie coquine, elle a profité de la situation, c’était très agréable.

— Laisse-moi y goûter à mon tour.

Sortant de la chambre en caleçon, Ange entendis la douche couler.

— Vous nous laissez un peu d’eau chaude ?

Julie vint le rejoindre dans le salon, couverte d’un long T-shirt emprunté à son homme.

— Ça sent « toi ».

Elle se blottit contre lui sur le canapé pour sombrer presque aussitôt dans un profond sommeil.


Deux heures plus tard, une bouteille de chardonnay reposait, vide, sur la table du salon et les quatre amis devisaient gaiement, se racontant les moments les plus piquants de leur courte séparation. Les femmes rirent beaucoup à l’évocation de la soirée avec les deux américaines à Hollywood. Les hommes furent flattés quand Brigitte raconta comment elles avaient été surclassées et choyées par un steward très dragueur.

— J’ai presque accepté de l’accompagner dans la zone de repos mais la chef de cabine est arrivée trop tôt.

Lorsque la bouteille de whisky fut sérieusement entamée, Ange entreprit de narrer la visite chez les Freeman et la soirée chez Sam. Il racontait lentement, faisant monter la tension. Philippe se demanda jusqu’où il allait oser aller. Comme Ange hésitait, il prit la main.

— Ange a omis un petit passage je crois. Tu préfères peut-être que je le raconte moi-même ?

— Je te réservais ce morceau, cher ami.

Ange rougit jusqu’aux oreilles.

— C’est si cochon que ça, demanda Brigitte ?

— Raconte, raconte, ajouta Julie.

— Sam est une femme charmante, mais c’est une sacrée vicieuse, expliqua Philippe.

Philippe raconta comment elle les avait amenés à choisir lequel des deux allait sucer l’autre.

— Je dois dire que Ange est plutôt doué. Il fait ça presque aussi bien que vous.

— Je veux voir ça, dit aussitôt Brigitte, toute excitée.

— Tu vois, je t’avais prévenu, ajouta Ange à l’attention de son ami.

— Allez les garçons, reprit Brigitte, et après, je veux la même chose que Sam.

— Et moi, ne m’oubliez pas, compléta Julie, un peu ivre.

— Tu te souviens de ce que l’on a dit, on inverse les rôles !

— Ok, mais je ne le déshabille pas. Je vous laisse faire.

Brigitte et Julie s’empressèrent de faire descendre jean et boxer, non sans goûter au sucre d’orge ainsi offert.

— Et voilà, il est prêt, dit Brigitte, à toi de jouer. Voyons si tu fais mieux.

Philippe se laissa tomber aux pieds de son ami, installé au milieu du canapé, Julie et Brigitte de part et d’autre. Il commença par prendre la verge entre ses doigts, pour de lents mouvements avant de prendre le sexe dans sa bouche, timidement.

— N’aie pas peur de lui faire mal, dit Brigitte. Vas-y franchement. Tu veux que je te montre ?

Philippe se retira un instant pendant que Brigitte prenait sa place, hébergeant le membre sur une bonne longueur tout en caressant les testicules.

— À toi.

Philippe reprit avec plus d’assurance.

— Voilà, c’est mieux comme ça.

— Ça te plait mon Ange ?

— J’avoue qu’il sait y faire, mais je préfère quand c’est vous. Et puis, il n’a pas de seins.

— Tu as raison, tiens, veux-tu ceux-là ?

Brigitte se débarrassa promptement de son pull sous lequel elle ne portait rien pour offrir son buste aux caresses du policier comblé. Julie se déshabilla à son tour, partageant ses caresses entre son amant et son amie.

— Bon, ça suffit je crois, on a bien vu, dit Brigitte. Ange, allonge-toi !

L’interpellé ne se fit pas prier, s’allongeant sur le large canapé. Brigitte vint se placer sur lui, guidant son sexe vers son vagin humide. Puis offrant sa croupe à son mari ajouta.

— Vas-y mon amour, prends-moi le cul.

Julie, pour ne pas rester en reste offrit son sexe à la bouche de son bel amant et sa poitrine aux baisers de son amie. Après un moment, elle ajouta.

— Gardez-en un peu pour moi !

Les deux hommes se dégagèrent pour honorer la belle métisse. Sentant monter le plaisir, ils offrirent leurs sexes aux dernières caresses, crachant leur semence sur les seins proposés pour la recueillir.  Pour ne pas laisser leurs compagnes insatisfaites, ils les amenèrent à l’orgasme des doigts et de la bouche dans un long râle extatique. Affalés, nus, dans le salon, ils regardèrent la bouteille à moitié vide.

— On ne va pas l’emporter avec nous demain !

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