Le cours

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Elle a reçu comme cadeau un cours de pâtisserie avec un célèbre pâtissier.
Elle n’aime pas cuisiner mais adore pâtisser. Elle veut d’ailleurs participer à l’émission « Le meilleur pâtissier ».

Ces proches ont donc misé sur le must des techniciens dans le domaine pour parfaire son savoir et mettre toutes ses chances pour l’émission.

Le lieu du cours n’est pas dans la célèbre pâtisserie mais une école.

Deux jours sont prévus pour apprendre à faire au moins 4 gâteaux. L’hébergement est prévu.

Elle ignore le nombre de participants.

Le taxi la dépose dans un endroit tenu secret mais très bucolique : étang, arbres fleuris, et une immense bâtisse du XIXeme siècle plantée au milieu d’un grand parc.

Ils sont 6 participants : 4 hommes et 2 femmes.

On leur fournit la tenue adaptée en leur demandant de ne jamais quitter le tablier tant qu’ils sont dans la cuisine.

Le chef arrive accompagné de deux assistantes dignes d’un magazine de mode. C’en est presque surprenant. A croire que le chef a des critères de sélection bien à lui : grandes, blondes, cheveux longs et tailles de guêpes avec une poitrine généreuse.

Il commence par expliquer les bases et annoncer les 4 recettes du stage.

La matinée passe très vite. Le déjeuner est partagé sur la terrasse entre les stagiaires chacun pouvant se présenter et faire connaissance. Elle se sent âgée au milieu de ces trentenaires. Et oui c’est aussi ça avoir 40 ans et quelques mois.

La recette de l’après-midi s’avère plus complexe que celle du matin. Elle s’inquiète déjà du jour suivant si la difficulté va croissant (d’ailleurs elle aurait bien aimé apprendre à faire des croissants aussi).

Les assistantes ont une curieuse tendance à aider les hommes, mais cela lui va à ravir car elle et sa nouvelle copine ont les conseils exclusifs du chef.

Elle l’interpelle étant perdue dans sa recette et n’arrivant pas à faire sa ganache correctement. Et oui malgré tous les équipements sophistiqués dont regorge le monde actuel, sa méthode reste manuelle : « tout doit se faire à la main sans robot sans électronique pour mieux sentir l’essentiel de votre production ». Ils ont dû entendre ça 100 fois en deux jours.

Mais, elle a un problème avec ses mains ou plutôt le résultat qu’elles devraient produire.

Il s’approche. Il sent délicatement bon. Un peu comme un professeur de golf, il se colle à elle pour la guider dans son geste à apprendre et parfaire.

Sa chaleur se répand en elle tellement il est proche. Elle en perd ses moyens n’entendant pas un seul mot d’explications.

Elle sent sa main, douce, sur sa paume. Si elle bouge, elle a la sensation qu’elle va sentir ses lèvres se poser sur elle tellement elle sent son souffle sur sa peau.

Il repart. Évidemment elle reproduit machinalement le geste qu’il vient de lui guider mais ayant été distraite, elle n’a pas retenu toutes ses explications.

Il revient et la regarde dans les yeux « Il faut m’écouter jeune fille au lieu de rêvasser aux garçons d’à côté ». Elle rougit ... a-t-il perçu que c’était lui l’objet des rêvasseries.

Mais à l’expression de son visage, le sien se trouble également. Il réalise ce qu’il vient de dire et comprend qu’il l’a troublée.

Elle n’a rien à voir avec les femmes qu’il aime côtoyer au quotidien mais il lui admet un certain charme. Même si ses seins paraissent étrangement petits.

Il reprend leurs positions d’avant laissant sa main sur elle, sur la sienne pour guider la façon de jouer avec le fouet. Il ne lui parle pas et accompagne tous les gestes qu’elle doit faire pour réussir ce gâteau.

Mais cette fois, contrairement à son premier passage, il a une érection. La sent-elle ? Si oui elle ne laisse rien transparaître.

Le cours se termine avec ces deux moments qui la laissent sur un nuage. Avant le repas, les stagiaires ont quartier libre dans le parc ... rien à des kilomètres à la ronde de cette immense endroit pour 9 personnes.

Elle aime la photo et part à l’affût des clichés extraordinaires qu’elle pourrait prendre.

Après quelques selfies et photos de la nature, elle trouve un tronc d’arbre, transformé en banc. Elle s’y pose un peu pour trier les photos plus ou moins réussies. Au loin des pas comme si quelqu’un courait. La silhouette est trop éloignée pour savoir de qui il s’agit mais les couleurs flashy du moment sont bien arrivées jusque dans ce lieu pourtant loin de tout modernisme.

La personne l’a vue et détourne son trajet pour venir jusqu’à elle. C’est le chef en personne en tenue de marathonien.

Elle ignorait qu’il était sportif.

Arrivé à sa hauteur, il s’arrête net.

« Bonsoir jeune fille vous allez mieux que cet après-midi ? Je vous trouble moins en tenue de sportif !? »

Elle est stupéfaite de la remarque et balbutie timidement. « Bonsoir chef, j’ignorais que vous étiez coureur. »

- Je cours après les jolies dames comme vous, répond-il. D’où ma présence devant vous. Mais n’ayez crainte je me tiens à bonne distance pour ne pas vous incommoder par mon odeur, dit-il avec un clin d’œil.

Elle ne sait comment interpréter cela : humour ou pas ? Elle ne trouve pas immédiatement à répondre. Il lui sauve la mise en renchérissant « Et vous que faites-vous ici ? »

Elle lui explique sa passion photographique et là dessus il prend congés.

Elle retourne sur ses pas, l’heure du dîner approche. Mais elle se rejoue la scène sans savoir si le chef était sérieux ou non, à la draguer ou non.

Le repas du soir est partagé entre tous les participants au stage. Les mets et les vins sont particulièrement bons, mais combien ont-ils tous mis pour lui payer un tel séjour ?

Les discussions et échanges vont dans tous les sens. Le café et le digestif seront pris dehors, au clair de lune. Il fait encore doux. Il se fait tard chacun part se coucher.

Elle n’a absolument pas envie de dormir : l’après-midi, l’échange sur le banc, les regards et rares effleurements du soir là rendent nerveuse. Aurait-elle dû faire autrement ? A-t-elle rêvé ?

Elle éteint sa lampe de chevet et tente de trouver le sommeil car la journée de demain paraît plus compliquée techniquement qu’aujourd’hui.

Trois secondes après l’extinction, elle entend sa porte s’ouvrir. Il ne fait pas nuit noire dans la chambre, immense elle aussi. Elle devine que c’est le chef. Elle ne bouge pas le laissant approcher. Il a la même odeur que cet après-midi.

Il est près du lit. Il lui met une main sur la bouche pendant qu’avec l’autre il soulève le drap. Elle prend peur avant de comprendre qu’il semble ne lui vouloir que du bien. Elle lui enlève les mains de sa bouche.

- Bonsoir jeune fille. Je ne vous dérange pas ? Demande-t-il en faisant le tour du lit pour s’allonger près d’elle.

Elle n’a pas vraiment le temps de répondre qu’il a déjà ses lèvres posées sur les siennes. Elle se laisse faire par cet homme coureur de jupons mais tellement tentant.

Quand on est quadra, il faut céder à toutes les tentations gustatives non ?

Ils se laissent aller dans les bras l’un de l’autre explorant leur corps par des caresses manuelles comme buccales.

L’excitation monte petit à petit car tout n’est que douceur. Ils font l’amour une bonne partie de la nuit.

Le réveil sonne. Il n’a laissé que son odeur sur les draps, sur elle. Encore dans ses rêveries, la douche froide lui remet les idées en place et l’interroge sur la journée à venir.

Le petit-déjeuner est frugal avec tous les participants au stage, chef, assistantes, stagiaires. Les échanges de regards n’ont pas le même goût qu’hier. Mais que s’est il passé dans les autres chambres ? À la taille des cernes sur chaque visage, elle en déduit que personne n’a réellement dormi.

Le cours commence avec les deux assistantes prédisposées aux deux femmes et le chef pour les 4 hommes.

À la première pause, le chef l’attire dans une arrière salle. Il se colle à elle comme s’il voulait la prendre là comme ça, ici. Il relève sa jupe, la penche légèrement en avant et la prend en levrette, tout en mettant une main sur sa bouche pour réduire le volume sonore de cette diablesse qui ne sait faire ça en silence.

Il jouit très vite. Pile le temps de la pause. Elle repositionne sa tenue laissant s’écouler la semence entre ses jambes, sur ses bas. C’est une sensation agréable lui laissant un air d’homme en elle, sur elle jusqu’à la prochaine pause qu’elle espère aussi coquine.

Durant le cours il s’approche très près d’elle comme la veille déclenchant instantanément trois érections : la sienne et celles de ses deux seins.

Elle observe le chef déambuler dans la cuisine et se rend compte qu’il se serre de la même manière près de tous les stagiaires. A-t-il partagé sa nuit avec chaque personne présente au château ?

La journée passe sans que la levrette matinale se refasse. Son taxi est déjà là. Elle doit filer. Les 4 hommes partent avec elle dans le monospace spacieux.

Un regard vers l’arrière de la voiture et elle voit la stagiaire et le chef enlacés.

Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?

J'adore les gâteaux, surtout ceux à la crème !!!

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