Chapitre 7. L'accord

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Après l'appel d'Anaïs, Alexis s'était demandé si le couple n'était pas un peu dingue. La jeune femme acceptait que son mari couche avec un autre, uniquement en sa présence !? Il se dit que c'était vraiment malsain... Très malsain de sa part d'avoir une furieuse envie d'accepter. Il s'était donné trois jours de réflexion. Pourtant au bout de deux heures, il savait qu'il leur dirait "oui" et qu'il rentrerait dans leurs jeux pervers. Il espérait juste ne pas en souffrir. Et si le couple le rejetait après la première tentative ? Il aurait mis beaucoup d'espoir dans le fait de revoir Michel, le gouter intimement, lui partager son corps... Pour rien ?

Il patienta tout de même le troisième jour pour envoyer un sms.

Ok. Où et quand ?

La réponse ne se fit pas longue.

Rendez-vous chez nous samedi 15h pour en discuter ?

Trois jours à attendre. Il était quand même content qu'ils puissent en parler ensemble avant de se lancer dans cette aventure. Au pire, il pourrait toujours faire marche arrière.

***

Le trio était mal à l'aise. Anaïs avait préparé de quoi grignotter et avait ouvert une bouteille de vin. Il fallait bien ça pour entamer la discussion. La jeune femme, comme à son habitude, prit les devants et brisa la glace.

- Michel est encore vierge, dit elle en regardant Alexis droit dans les yeux. Je sais que j'ai dit que je voulais être présente quand... Tu vois. Mais peut-être que pour la première fois, ça serait mieux que je vous laisse seul ?

Les garçons se regardèrent stupéfait. Cette femme ne cessait de les étonner.

- Vous pourriez aller dîner et ensuite passer la nuit ensemble quelque part, continua-t-elle.

- C'est une très bonne idée, dit Alexis. Je connais un super hôtel où l'on y mange très bien.

- Ok. Passe la réservation pour ce soir, dit Michel, autant arrâcher le pansement plutôt que de tirer doucement dessus.

- Ce soir ? Es-tu sûr d'être près ? Dit le policier.

- Je n'en sais rien. Mais au pire, on dormira juste ensemble. J'ai confiance en toi, tu ne me violeras pas, dit-il en riant.

Alexis réserva pour dix-huit heures. Cela lui laissait le temps d'aller récupérer quelques affaires chez lui avant de repasser prendre Michel. Ils en avaient tout de même pour une petite heure de route. S'ils arrivaient tôt, ils pourraient profiter du SPA inclus dans l'hôtel.

Ils firent une bonne partie du trajet en silence, tous les deux concentré sur la soirée à venir. Malgré son expérience avec les hommes, Alexis savait que chaque relation était différente et surtout avec un hétéro ! De son côté, Michel se demandait comment sa première fois avec le policier allait se passer. Devrait-il prendre les devants, comme avec Anaïs ? Il sortit de ses rêveries au moment où Alexis mit sa main sur sa cuisse, alors qu'ils filaient droit sur l'autoroute. Ce simple contact l'électrisa et il cessa de penser. Il s'écrasa un peu plus dans le siège écartant les jambes pour recevoir la main de l'homme qui remontait sur sa cuisse.

- Concentre-toi sur la route, dit-il en stoppant la course de sa main.

- Je suis un très bon pilote, répondit l'autre en forçant le barrage et déposant sa main tout en haut de sa cuisse.

Michel se laissa faire. Les genoux écartés, espérant sentir les doigts d'Alexis sur sa masculinité. A cette idée, son sexe palpita légèrement, le sang afflua pour le gonfler. D'un doigt distrait, le policier frôla légèrement son entrejambe. Il remua son bassin dans l'espoir de sentir plus de pression sur sa verge emprisonnée.

- On est bientôt arrivé, dit le pilote en prenant la bretelle de sortie.

Sa main dû quitter sa position pour reprendre place sur le levier de vitesse. Après plusieurs minutes, Alexis se gara dans le parking sous-terrain de l'hôtel.

- Nous y sommes, dit-il en coupant le moteur et en se tournant vers son amant. Si tu savais ce que j'avais envie de t'embrasser depuis tout à l'heure !

Michel n'eut pas la possibilité de prononcer la moindre parole qu'une langue s'engouffra dans sa bouche, déjà grande ouverte pour réceptionner le baiser fougueux. Alexis emprissona sa nuque d'une main et de l'autre, prit possession de son sexe toujours durcit par les premières caresses. Michel gémit à cette double attaque. Le policier détacha son pantalon d'un geste sûr, sortit le membre de son caleçon et le caressa délicatement de haut en bas. Michel s'alanguit un peu plus dans le fauteuil, victime des assaults de son ravisseur. Alexis libéra sa bouche.

- Il n'y a pas que ta langue que j'ai envie de goûter depuis tout à l'heure, dit-il en s'abaissant.

- Pas ici quand même.

- Pourquoi ? Il n'y a personne, dit-il en s'empalant sur la verge tendue de son ami.

Michel frémit au contact du bout de langue qui venait le titiller, le lécher de bas en haut avant de le prendre complètement en bouche. Il sentit son gland enflé heurter la gorge de son ami, lui arrachant un râle de plaisir. Son sexe fut limé par sa bouche experte, son gland dévoré. Les gémissements d'Alexis lui donna envie de s'enfoncer plus profondément en lui. Il attrapa sa tête et, sans ménagement, il remua son bassin afin de plonger dans son gosier. Les murmures de son amant se turent lorsqu'il répandit sa semence sur sa langue. Quand Alexis eut avalé tout son jus, il se retira.

- Et ben mon salop, je sens que ça va être sportif ce soir, dit le policier en s'essuyant la bouche d'un revers de la main.

Michel était rouge de honte de s'être laissé ainsi emporter par ses instincts, lui qui était généralement si doux avec Anaïs.

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