Chapitre 32 - Mickaël

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Depuis que Marielle est de nouveau consciente, avec Julie nous nous sommes éloignés naturellement mais elle me manque. Je la sens réveillée alors que je cherche le sommeil moi aussi. Je pose ma main sur la sienne et je l’entends déglutir.

- Je ne veux pas arrêter. Dis-je

- Moi non plus mais on ne peut pas.

De la merde ! Je me mets sur elle, et elle se raidit.

- J’ai toujours fais ce que je voulais alors ce n’est pas maintenant que je vais m’empêcher de le faire.

- Mick’…s’il te plaît, rends pas les choses plus difficiles.

- Je l’ai déjà trompé Ju’, le mal est déjà fait.

- Je ne veux pas la perdre.

- Tu crois qu’elle nous le pardonnera ? C’est mal la connaître.

Je pose mes lèvres sur le bord des siennes puis je vais chercher ce que je désir. Tout en l’embrassant je descends son string et m’enfonce vite avant qu’elle ne me tèj’. On s’octroi ce court moment de répit avant de retrouver nos regrets et nos remords. Nos souffles se mélangent et nos corps se retrouvent. Enfin !!! Elle m’a tellement manqué. Putain ce que j’aime être en elle, s’en est presque vitale.

- Encore !!!

Putain ouais encore. J’adore la faire jouir et je presse mes doigts sur sa petite bulle le temps de recharger mes batteries. Elle se met sur le ventre et ma bite retrouve le chemin du plaisir. Mon doigt s’enfonce dans son cul et elle se cambre.

- Putain !!!

Sa rondelle est ouverte et on s’emballe. Elle s’avance un peu trop, tend trop son cul et c’est la bourde. Elle s’accroche aux draps, mord son oreiller et je jouis au fond de son cul qui me serre bien.

- Désolé.

- J’en avais très envie.

- Je croyais que tu n’aimais pas ça.

- Ce n’est pas que je n’aime pas ça, c’est que ça me met en vrac.

- Mais tu aimes ça ? Et après vous dites les meufs que vous n’êtes pas compliquées.

- Bah ce n’est pas compliqué à comprendre Parker, c’est comme une personne qui est allergique au fraise, ça ne veut pas dire qu’elle n’aime pas ça.

- Tu veux dire que tu vas gonfler du cul ?

- Oh putain Parker t’es trop con. Rit-elle

- Ouais mais ça te fait rire.

Le lendemain, elle reste couchée, à se tenir le ventre. Je ne pensais pas que ça pouvait engendrer ce genre de chose et je suis prêt à me passer de son cul si c’est pour la voir dans cet état.

- Tu t’es punie n’est ce pas ? Dis-je

Elle hausse les épaules.

- Je te demande pardon. J’aurais du faire preuve de plus de contrôle. Dis-je en posant un baiser sur son épaule.

- Je m’en veux tellement Mick’. Je suis un monstre.

- Non.

- Si !!! Mick’ j’ai…j’ai…oh non mais qu’est ce que j’ai fais, je suis horrible, si tu savais.

Elle éclate en sanglot sans finir sa phrase.

- Dis-moi Ju’.

- Non, tu me détesterais.

- Dis-moi.

Elle refuse de m’en dire plus. J’attrape son menton pour qu’elle arrête de me fuir et m’ancre dans ses yeux bleus.

- Dis-moi ma belle. Dis-moi tout.

- J’ai espéré qu’elle ne s’en sorte pas Mick’.

Dis-lui

- Moi aussi. Ça aurait été carrément plus simple et c’est horrible de penser comme ça mais humain. J’ai pas envie de la blesser, ni de te blesser. Et toi, t’as peur de me perdre et de perdre Miny mais…je te jure Ju’ que je ferais mon maximum pour que tu restes assez proche de Miny pour ne pas trop en souffrir.

- Faut jamais que Marie l’apprenne pour nous Mick’.

- Elle le découvrira, elle est loin d’être conne.

- Elle me détestera.

- Non, je lui parlerai. Elle comprendra.

- C’est mal la connaître.

Putain mais qu’est ce qu’elle veut à la fin !

D’après toi ?

- Ecoute, on va voir, ok ? Arrête de pleurer, sur ce coup là, on est à deux. Ju’ je n’ai pas envie que toi et moi ça se termine.

- Et Marie ?

- Je serais là pour elle mais…

Dis-lui

Non.

- Bref, tout ça c’est compliqué mais là on doit la laisser se remettre et choper ces connards. Je vais aller discuter un peu avec elle, ok ?

- Ok.

Je lui pose un baiser et file à l’hôpital.

- Monsieur Parker, est ce que je peux vous voir s’il vous plaît. M’intercepte le médecin.

- Oui bien sur.

- Je suis désolé mais vous n’êtes pas compatible, on ne peut pas prendre un de vos reins.

- Putain…on fait quoi alors ?

- Pour le moment les dialyses fonctionnent, ça nous laisse un peu de temps. Savez-vous si elle a toujours sa mère ou son père ?

- Euh sa mère oui, pourquoi ?

- Les greffes sont la plupart du temps des réussites quand c’est un membre de la famille.

- Je lui en parlerai. Sinon, comment va Marielle ?

Il a ce sourire qui accompagne ses mots et qui permet de ne pas paniquer.

- Elle a subit de gros traumatismes, son corps a été plongé entre le coma et l’éveil et c’est encore plus compliqué de retrouver ses capacités dans ces cas là. Mais on va l’accompagner et lui permettre de retrouver une certaine autonomie. On attend qu’elle soit un peu plus mobile pour lui retirer sa sonde urinaire, les tests de ses sphincters sont plutôt bons, alors on peut espérer qu’elle puisse retrouver une continence de ce coté là.

- Parce qu’elle pourrait ne pas retrouver ça ?

- Monsieur Parker, je vais être totalement franc avec vous. Marielle, pourrait ne pas retrouver toutes ses capacités voir être en fauteuil roulant toute sa vie.

Ses mots sont comme un coup de poing dans mon estomac.

- Mais on va faire notre maximum, comptez sur nous. Déjà elle est forte et se bat malgré tout ce qu’elle a subit, et ça c’est plutôt bon signe.

- Ouais c’est une guerrière.

- Elle va avoir besoin de vous.

Je lui souris et vais retrouver cette combattante qui m’accueille avec un sourire.

- Comment tu te sens ? Dis-je

- Ça peut aller. Dit-elle avec sa voix cassée.

Je lui souris et elle passe sa langue sur ses lèvres. Je sais qu’elle veut un baiser mais la situation est trop compliquée pour que je l’embrasse.

- Mick’, faut récupérer Jennie.

Elle à l’air d’avoir la bouche pâteuse alors je lui donne son verre avec sa paille.

- Immédiatement, Gramont c’est le mari de ma mère Mick’.

Je la regarde sans vraiment comprendre ce qu’elle vient de dire.

- Comment ça ?

- Mick’, il va lui faire du mal. Il est fou.

- Tu parles du médecin là ?

- Le proviseur, c’est le mari de ma mère ! C’est lui qui m’a violé pas le médecin.

- Putain mais c’est qui ce médecin si Gramont est le mec qui t’a fait du mal.

Elle soupire, épuisée.

- Ils sont frères. Le proviseur m’a violé, le doc m’a torturé.

Je reçois encore une fois un coup à l’estomac mais ses larmes me font l’effet de lame de rasoir. Je les efface et son regard se pose sur moi.

- Récupère notre fille Mick’.

- Pourquoi tu lui as filé putain !

- Je n’avais pas le choix Mick’, je ne pensais pas qu’il me ferait autant de mal mais c’est un pervers et j’ai peur pour Jennie.

- Ils sont en vacances en Espagne, je vais voir ça mais faut que tu m’expliques un peu tout ça parce que j’ai du mal à tout comprendre.

- Plus tard Mick’, je suis fatiguée. Récupère Jennie.

Facile à dire, je ne sais même pas où ils sont putain ! Je pose un baiser sur son front et je me casse voir mon père.

- Ecoute, on va les laisser rentrer de vacances et on chope Gramont dès qu’il rentre. Me dit-il

- Tu veux dire que…

- On va le choper ouais. Et il va me donner l’adresse de son frère, ça je peux te l’assurer. Dit mon père obstiné.

- Papa, laisse-moi faire le sale boulot, je ne veux pas que tu trempes là dedans.

- J’ai demandé l’autopsie du corps du bébé d’Ether….il allait très bien. Ma petite fille…mon petit bébé est morte à cause de…

Il serre les dents.

- Ils n’auraient jamais du toucher à la famille. Dit-il haineux. 

- Je veux en être.

- J’espère bien. Faut qu’ils payent Mick'. Dit-il en laissant couler une larme de rage.

Je ne l’ai jamais vu comme ça, son coté militaire ressort et j’avoue que je n’aimerais pas être à la place de ces connards quand mon père leur tombera dessus. Toucher à ma sœur a été l’erreur de trop. Ça me rassure de savoir que mon père soit de mon coté. C’est fini pour eux, si moi je suis cruel, mon père est pire que moi. Maintenant faut qu’on les retrouve.

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