Chapitre 28 - Mickaël

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Et de 8 ! Non mais elle n’allait pas croire que j’allais me laisser faire !!!

- Parker, tu vas me tuer !

- Probable.

Elle se débat sous mes doigts qui ont trouvé de quoi la faire jouir et je ne m’en prive pas. Elle est en sueur, les cheveux dans tous les sens et bordel elle est vraiment bandante.

- Alors c’est qui le patron ?

- Moi !

Ahah elle en veut encore. Pas de problème, j’ai confié les gosses à mes parents et on a tout le week-end pour nous.

- Mick’ arrête !!! Arrête !!!

- Dis-le.

- Putain !!!

- Dis-le.

- Mais baise-moi putain !

- Dis-le.

- C’est bon c’est toi qui commande !

Et bah voilà.

- Tu vois, ce n’était pas si difficile. Dis-je en la plaquant au matelas par le poids de mon corps qui vient de nous faire jouir.

- T’es qu’un connard Parker.

- Ouais et le tiens petite veinarde.

- Macho et prétentieux.

- Le mec parfait je sais. Dis-je en lui posant des baisers dans son dos.

On se couche l’un contre l’autre et nous dormons alors qu’on est en pleine journée. Quand je me réveille, le lit est vide, je mate l’heure sur mon portable et voit qu’il est 16h et j’ai grave la dalle. Quand je me lève, j’ai un saladier de cerise qui m’attend avec un mot.

« Je suis partie me baigner »

Entre dévorer mon fruit préféré et ma femme préférée, mon cœur balance là. Mais les cerises ont raison de moi et je me pose sur la terrasse avec le saladier. Je check un peu mes emails puis je décide d’aller faire un tour à la plage.

- Salut. Dis-je en rentrant dans l’eau pour rejoindre la sirène blonde.

- Elle est trop bonne. Dit-elle

- Ouais c’est ce que je me suis dis. Dis-je en la bouffant des yeux.

Après les cerises…la femme. Mais je me prends une rafale de flotte dans la gueule et elle ricane comme une gamine de 15 ans.

- Désolé, je vais devoir te noyer. Dis-je

Je l’attrape et la balance dans la flotte. Putain ce que ça fait du bien de rire. C’est sur mon dos qu’elle rentre. Elle me fait l’amour dans la douche puis nous mangeons un morceau et je la chope sur le plan de travail. C’est rapide mais efficace. Une pulsion que je devais faire taire pour passer une soirée tranquille. Je vais sur la terrasse pour fumer et elle vient me rejoindre le temps que le sol sèche.

- Tu penses à elle ? Me demande-t-elle alors que j’étais perdu dans mes pensées.

- Ouais.

Je ne lui mentirai jamais. Je pense encore à Marielle, je tente de comprendre mais j’obtiens aucune réponse.

- Ça t’arrive toi ? Dis-je

- Tous les jours.

- Pas quand on baise au moins ?

- Mais non !!! C’est possible de penser pendant qu’on sexe ?

- Si le mec est mauvais, ouais.

- Bon bah j’ai eu que des bons alors.

- Faut dire que t’en as eu que 2 donc ça limite les risques.

- J’avoue. Rit-elle

Je mange quelques cerises alors qu’elle est dans mes bras et c’est ce genre de plaisir de la vie que j’aime.

- Je suis morte de trouille. Me confie-t-elle

- Moi aussi.

Notre relation est quand même très casse gueule. On en a conscience mais on décide d’avancer…ensemble. De tout façon on a beaucoup de mal à ne pas se toucher, j’aime le contact de sa peau contre la mienne mais nous gardons notre relation pour nous.

Parce que tu sais que tout le monde n’apprécierait pas ce que tu fais.

Je n’attends pas après les gens pour faire ma vie.

- Parker !!!! Crie-t-elle de la salle de bain.

- Qu’est ce qu’il y a pétasse ?

- Tu peux l’écraser s’il te plait. Dit-elle pétrifiée devant une araignée.

Je referme la porte derrière moi alors que Julie est plaquée contre le mur comme si elle craignait que la bestiole lui saute dessus. Je déchire un morceau de carton d’une boite de la poubelle, je prends un des gobelets à dents et je capture la pauvre bête qui doit avoir bien plus peur que Julie.

- Mais qu’est ce que tu fais !!!! Ecrase là !!!

- Elle ne m’a rien fait, pourquoi je devrais la tuer ?

- T’es sérieux là ? On s’en fiche c’est une araignée, en plus si tu l’as remet dehors elle va revenir se venger !!!

J’éclate de rire et balance l’araignée par la fenêtre.

- Si elle revient je serais là pour te protéger, t’as rien à craindre.

Je pose mes lèvres sur les siennes et je sens son pouls battre sous mes doigts qui sont posés contre son cou. Mon autre main attrape sa cuisse pour la coller contre moi. Elle me déboutonne mon jean et me libère me faisant grogner d’impatience. Elle me dirige vers sa fente et je me pousse d’un coup sec en elle alors que j’étouffe nos gémissements en l’embrassant.

- Maman t’es où ? Demande Alexis derrière la porte.

J’arrête de bouger pour lui permettre de répondre.

- Je suis à la douche chéri, j’arrive.

- J’ai Victor qui n’arrête pas de m’embêter, il m’empêche de faire de la balançoire.

Je recommence à bouger, une engueulade entre frangin peut attendre. J’accélère par contre le rythme pour écourter quand même notre baise. Elle pose sa bouche contre mon épaule et la mienne se pose dans son cou.

- Maman !!! Tu m’écoutes ? Victor il n’est pas gentil avec moi !

J’accélère encore pour nous finir et nos corps craquent accompagnés de nos gémissements étouffés.

- Retourne jouer mon cœur, je vais régler ça. Dit-elle

- D’accord.

Voilà j’ai le champ libre pour me casser de la salle de bain sans être cramé et j’en profite pour aller voir ce qu’il se passe entre les deux frères. Quand j’arrive c’est la guerre civile.

- Oh ! Vous vous calmez ! Ça suffit !

- C’est lui qui n’est pas gentil ! Crie Alexis

- Il est petit, bonhomme, tu dois te montrer gentil avec ton petit frère.

- J’en veux plus comme frère !

- Eh ! Dis pas ça !

Alexis du haut de ses 4 ans me regarde comme si je venais de commettre un crime.

- Ecoute, ton petit frère ne veux pas t’embêter, c’est juste qu’il veut faire comme toi car t’es son grand frère.

- Il se met toujours devant moi pour pas que je fasse de la balançoire.

- Ecoute Alex’ soit tu joues gentiment ou alors tu rentres.

Voilà je pose mon autorité et va pour rentrer quand j’entends Victor pleurer car son frère viens de le pousser.

- Ok, donc tu rentres Alexis.

- Mais c’est lui qui…

- Tu rentres !

Il rentre en pleurant et j’explique à sa mère ce qu’il s’est passé en espérant qu’elle ne me tape pas une crise mais elle est d’accord et Alexis est mis au calme sur le canapé près de sa mère qui nourrit mon petit amour de bébé qui est de plus en plus belle.

- Pa…pa. Dit-elle en me voyant.

Et là je bug.

Si si t’as bien entendu.

Je regarde Julie qui me sourit.

- Elle a bien dit…papa ? Dis-je choqué.

- Bah ouais. Rit-elle

Putain comment on peut être si heureux d’entendre 2 syllabes, les deux plus belles dans la vie d’un homme. Autant quand Jennie m’a appelé comme ça, c’était magique mais là…dans cette petite bouche sans dent…putain ça me donne envie de chialer.

- Papa est là mon bébé. Dis-je

- Pa…pa

Putain je ne m’en lasse pas !

- Et c’est papa qui va changer la couche. Dit Julie amusée

- Comme d’hab’ hein. Dis-je avec un sourire forcé.

De toute façon je m’en tape, j’adore passer ce moment avec ma fille et encore plus quand elle répète mon nom. 8 mois d’amour qui s’amplifie chaque jour.

- Alexis arrête de faire des galipettes sur le canapé, tu vas te faire mal ! Crie Julie.

- Toi tu seras la plus sage des petites filles hein. Dis-je faisant courir des baisers sur son petit ventre.

- Alexis arrête tu vas tomber !!!

- Bon on va aller au dodo faire la sieste. Si si si.

Comme à chaque fois, elle se met à pleurer mais je la colle contre moi le temps de lui chanter sa berceuse. Le pouce dans la bouche, le nez dans mon tee-shirt doudou qui pue la mort, ses petits yeux se ferment.

- Je t’aime mon bébé. Dis-je en la couchant.

Je retourne dans le salon où Alexis fait le con.

- Eh toi, je vais te défoncer si tu n’arrêtes pas de sauter sur le canapé ! Tu t’assois !

- Je n’arrête pas de lui dire, il n’écoute rien. Râle Julie qui est éreintée.

- Ça va toi ?

- Ouais ça va.

- T’es naze, tu devrais aller te poser un peu.

- Non je n’ai pas finis et j’ai une tonne de repassage à faire.

- On pourrait peut être prendre quelqu’un pour t’aider.

- Non !!! Ecoute Parker, c’est normal que je sois fatiguée, ça va passer.

- On dort peu en ce moment avec la petite qui fait ses dents et Victor qui te réclame. Le but est pas que tu tombes de fatigue Ju’.

- Alexis !!! Non !!!

Je me retourne et la galipette dérape et le menton du petit s’éclate contre la table basse. Une mare de sang accompagne les hurlements du petit.

- Et merde.

- Alexis !!!

Julie se jette sur son fils affolée. J’attrape un torchon et appuie sur la plaie.

- Ju’, laisse-moi gérer, ça va aller.

Elle est tremblante et en larmes. C’est impressionnant car ça pisse pas mal le menton mais c’est pas grand chose.

- On t’avait dit de ne pas faire le con sur ce canapé.

- Faut l’emmener aux urgences Mick’.

- Mais non, c’est que dalle, il va lui falloir juste quelques points de suture. Tiens, appuie je vais chercher ce qu’il faut.

Je vais chercher dans la voiture ma trousse de secours que j’ai toujours eu. Quand je reviens, Alexis est sur les genoux de sa mère qui est défigurée par la peur et putain je la trouve limite encore plus belle. Elle qui est si forte et caractérielle, là elle a laissé tomber le masque et j’adore.

- Tu ne vas pas le recoudre toi-même quand même ! Me lance-t-elle

- Tu me fais confiance ?

- Oui mais t’es pas médecin Mick’, il lui faut un médecin là.

- J’en suis pas à ma première plaie ouverte.

Elle fronce des sourcils mais me laisse regarder la plaie du petit. Quand on est dealer, on a parfois le droit à quelques coups et on apprend vite à se soigner soi même.

- Bon bonhomme, je vais te nettoyer, c’est rien du tout.

- J’ai mal !!!

- Bah ouais, tu t’es bien mangé hein. La prochaine fois tu écouteras ce qu’on te dit. Dis-je en nettoyant.

Mais il gigote trop et je sens que ça ne sera pas si facile que quand c’était des points sur moi.

- Eh, t’as voulu faire le con alors maintenant tu vas assumer !

- Mick’…

Je regarde Julie et lui fais comprendre que je n’ai pas envie de l’entendre le défendre. Il a merdé et il peut s’en prendre qu’à lui.

Je lui mets un spray anesthésiant et je sens Julie se raidir.

- Il ne sentira rien, déstresse. Allez j’y vais bonhomme, tu ne bouges pas.

Mon produit fait son effet et en deux points, la coupure est refermée.

- Bon bah première blessure de guerre hein. C’est bien t’as été courageux, je suis méga fier de toi mon pote.

Il retrouve vite son sourire même s’il grimace quand sa mâchoire bouge. Mais quand je regarde Julie, je vois qu’elle l’a vécu hyper mal.

- Eh, il va bien.

- J’ai vu sa tête…tout ce sang…et…et j’ai cru qu’il…

- Tout va bien, regarde le il est déjà reparti jouer à la balançoire.

Je la prends dans mes bras et elle éclate en sanglot.

- T’es à bout de nerfs ma belle, tu vas aller te reposer un peu. Dis-je en la portant dans mes bras, jusqu’au lit.

Elle se laisse faire et je la couche pour qu’elle récupère un peu.

- Elle est où maman ? Me demande Alexis que je surveille

- Elle est fatiguée maman, elle dort.

J’appelle Jack pour lui expliquer et il débarque.

- Alors, t’as fais le guerrier m’a dit tonton.

- Papa !!!

Alexis saute au cou de son père puis retourne jouer.

- Désolé, j’aurais du le sortir du canapé, j’ai merdé mec.

- Non tu sais les gosses ça fait les cons, on en sait quelque chose.

- Putain grave. Dis-je en repensant à mes innombrables conneries.

Je lui file une bière et j’avoue que ça fait du bien de le voir.

- Tu l’as mise où Ju’ ?

- Au lit.

- Au lit ? T’as du sacrément la baiser pour qu’elle dorme en plein aprem.

- Même pas. Elle est naze en ce moment, la petite fait ses dents et Victor a du mal à s’acclimater au changement de baraque, de vie etc. Sans parler de la panique qu’elle a eue avec le petit.

- Ah bah ça Ju’ dès qu’il y a un bobo, tu la perds. Ricane-t-il

On avale une gorgée en même temps et j’adore regarder de ma terrasse le chantier qui est en train de faire sortir ma maison de terre.

- Sinon…t’as été voir Marie ? Me demande-t-il

- Non.

- Moi j’ai été la voir.

- Je m’en tape.

Il soupire.

- Mec, je sais qu’elle a fait la connasse avec toi et…et c’est difficile pour toi mais ça reste la famille.

- Non !!!

- Mick’ elle ne va vraiment pas bien. J’ai vu son doc et il n’est pas très confiant sur l’avenir. Son foie a du être réopéré et elle a des calculs au niveau de la vésicule biliaire.

- J’en ai rien à foutre.

- Ils ont tenté de te joindre plusieurs fois ils m’ont dit mais tu ne réponds pas.

- Ecoute mec, j’essaye de me remettre de tout ça, je suis bien là avec Ju’ et les enfants alors gâche pas ça ste plait.

- Je sais tout ça mais tu ne peux pas faire comme si elle n’avait jamais existée.

Si seulement.

Tu n’aurais ni Jennie ni Miny.

- Si elle vient à ne pas survivre mec tu vas t’en mordre les doigts.

- Non.

- Arrête Mick’, tu sais que tu l’aimes encore.

- On n’est pas tous comme toi Jack, on n’oublie pas son premier amour en claquant sa bite dans une chatte.

- Ok, donc là tu deviens con donc je me casse, fais ce que tu veux.

Et merde.

- Mec ! Ecoute je suis désolé mais…je me sens pas de gérer tout ça, je veux juste être bien.

Il me regarde et me sourit.

- Je sais et c’est tout ce que je souhaite pour toi mon pote. Je t’aime sale con. Dit-il en me faisant une accolade.

- Moi aussi.

On se check et je retourne près d’Alexis le temps que sa mère se repose.

- Elle revient bientôt Inie ? Me demande Alexis

Jennie est partie avec mes parents dans leur camping-car afin de s’aérer.

- Elle revient quand tu reviendras de chez papa.

J’avoue que j’ai hâte quand même de me retrouver avec Ju’ quand les garçons partiront avec Jack. Ça permettra aussi à Julie de lever un peu le pied.

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