Chapitre 16 - Mickaël

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Je regarde mon café pendant que Julie prépare Jennie et Alexis pour l’école. Elle porte une petite jupe en sky et des bottes qui montent au dessus du genou. Mais le plus indécent, c’est son foutu décolleté.

- Allez faire un bisou à Mick’ et on y va.

Les enfants viennent m’embrasser et elle passe la porte. Quand elle revient, on dirait qu’elle a une envie de pisser, tellement elle est speed.

- Elle est réveillée ? Me demande-t-elle.

- Non, pourquoi ?

Elle se jette sur sa machine de vache laitière et j’ai presque l’impression qu’elle est au bord de l’orgasme. Ce truc est franchement kiffant.

Pervers !

Regarde le truc, ça te giclerai presqu’à la gueule tellement elle est sous pression.

- Tu kiffes ça te traire cochonne.

- Oh ta gueule Mick’

Je ricane, et viens lui poser une bise.

- Le congélo n’est pas extensible, tu vas en faire quoi quand il sera blindé ?

- Je vais ramener le surplus à la maternité. Ça peut, peut être, en sauver d’autre et moi j’en ai plus que nécessaire.

- Mère Theresa du mamelon.

Elle lève les yeux au ciel. Putain je lui collerai bien une fessée quand elle fait ça.

Tu perdrais tes couilles à coup sur.

Mon téléphone sonne et c’est Lisa.

- On a retrouvé Laurine !!! Elle est à Lyon, dans un centre.

- Comment elle va ?

- Bien, ils m’ont dit qu’elle était venue d’elle-même mais elle ne parlait pas et pas de papiers sur elle donc ils ne savaient pas que c’était elle qu’on cherchait. Ses enfants vont bien, c’est un miracle.

- Je fonce le dire à Lucas. Ça devrait le motiver.

Après une bise à la laitière, je file au centre où je retrouve Silver.

- Comment vont-t-elles ? Me demande-t-il

- Marielle s’enfonce, sa rate est entrain de lâcher.

- Merde désolé.

- Et la petite grandit à une vitesse de dingue mais se porte comme un charme.

- Ça c’est cool.

- Bon sinon comment va Lucas ?

- Il s’accroche. Il s’est mis au sport, c’est plutôt une bonne chose.

- On a retrouvé Laurine.

- Sérieux ? Elle va comment ?

- Bien. Et j’aurais un truc à proposer, faut que je t’en parle.

Je discute avec Silver puis nous allons annoncer la nouvelle à Lucas.

- Elle va bien ?

- Oui, et ta petite aussi.

- Génial. Je dois aller la voir Mick’.

- Du calme, pour l’instant elle est gérée par son centre et s’en sort bien, rien ne presse.

- J’ai envie de la voir !

- Ouais mais elle veut voir un homme prêt à être un père de famille.

- Je le suis, je te jure que je fais mon max.

- Je sais. Ecoute, il va falloir te bâtir un foyer et…et pour ça, faut que tu taffes un peu. Alors avec Silver on a discuté d’un projet, je vais avoir besoin de bras pour ma maison et…mon chef de chantier serait d’accord pour te prendre avec lui sur ma baraque. Si ça colle et que ça te plait, tu pourras aller sur d’autres chantiers et avoir un contrat. T’es partant ?

- Et comment !!! Mais je crèche où moi du coup ?

- Tu continues à être au centre, le chef de chantier vient te prendre et te ramène. Si jamais par contre tu niques ce projet pour la came, là c’est moi qui m’en mêle et je peux t’assurer que tu regretteras d’être né.

- Je veux m’en sortir Mick’ et retrouver Laurine.

- Alors devient un mec bien.

- Vous êtes mes mentors, je veux vous ressembler. Je serais clean je t’en fais la promesse.

On se checke et je repars chez moi. Quand j’entre, Julie est entrain de se déhancher sur une chanson à la télé.

Respire.

Je vais crever.

Je dois prendre sur moi pour ne pas lui sauter dessus car là mon statut de mort de faim du cul est en train de me rendre dingue. Je bosse un peu puis passe quelques coups de fil. Quand je raccroche, elle est dans la cuisine à ranger le lave-vaisselle, son cul levé dès qu’elle se baisse me fait bouillir, la fessée ce n’est pas à faire mais un petit claquage de torchon ça reste amical, non ?

T’as une drôle de manière d’être amical toi.

- Aie !!!! Ça va pas !!! Dit-elle en se tenant le cul.

- Ah ouais ça fouette bien ça.

Elle pince les lèvres pour faire genre qu’elle est vénère mais son sourire caché est cramé. Je lui remets un coup et elle sautille.

- Arrête !!!

- Bah dépêche-toi de le ranger ce lave-vaisselle.

Elle accélère pour échapper à ma torture et le dernier coup atterri derrière les cuisses.

- Je vais te tuer Parker !

- Bah regarde, ça a marché, tu as finis plus vite.

- J’aurais fini plus vite si tu m’avais aidé.

- Ahhhh non mais moi je ne fais pas ça aussi sexy que toi.

- Tu ne fais pas ça du tout. Rit-elle

Manquerait plus que ça.

- Tiens, apporte moi une bière fraîche. Et que ça saute. Dis-je en lui donnant un coup supplémentaire.

Bien qu’elle me maudit, ma bière arrive et en plus avec un sourire.

- Monsieur désire autre chose ?

Ce n’est pas le genre de question qu’il faut me poser ça.

- Oui, une pipe bien baveuse.

- Ah désolée mais nous n’en avons plus. On peut vous proposer une masturbation parsemée de lubrifiant pour faciliter la dégustation.

Salope !

- Une sodomie alors ?

- Nous ne faisons pas ça désolée.

- Et une baise sur le canapé non plus je suppose.

- Non plus, désolée les clients se font rares, nous n’avons plus de stock.

C’est ma queue dans ta chatte que je vais stocker !

Calme-toi.

- Le service laisse à désirer.

- Vous pouvez remplir un formulaire de plainte si vous le désirez.

Elle repart à la cuisine et moi je me bois ma bière en lisant mon contre rendu. Mais d’un coup quelque chose claque sur mon biceps et une putain de douleur envahie mon bras.

- Putain je vais te niquer ! Dis-je en sautant par-dessus le canapé

- Non !!!! Crie-elle avec sa spatule en bois à la main alors qu’une course poursuite dans la maison éclate.

Alors qu’elle va pour monter à l’étage, je la chope et là elle va déguster.

- Pardon Mick’, jte jure je ne voulais pas.

- Ouais bien sur. Dis-je en lui arrachant la spatule des mains.

- Mick’ non !!! Hurle-t-elle alors que je la fous sur mes genoux.

- T’aurais tellement pas du.

- T’as pas intérêt !!! Dit-elle quand elle sent la spatule lui caresser l’arrière de ses cuisses.

- Dis pardon.

- Rêve !

Le premier coup la marque un peu, j’ai retenu ma force.

- Je vais frapper jusqu’à avoir des excuses jte préviens.

- Mick’ déconne pas, ça fait mal !

- Ah bah ça je le sais, ça me lance encore dans le bras. Alors ?

- Va te faire foutre !

Au 5ème coups, elle se met presqu’à gémir. Si moi je ne peux pas la caresser, la spatule elle ne se gêne pas. 6…

- Jamais je ne m’excuserai, c’était mérité !!! C’est toi qui as commencé.

Je prends bien le temps de laisser la douleur se répandre puis le 7ème coups. Elle cambre son cul, et sa jupe remonte, dévoilant la base de ses fesses. Putain elle va jamais craquer !

Ton pantalon par contre si.

T’imagines même pas comment j’ai envie de baiser.

- Dis pardon et on n’en parle plus. Dis-je en faisant glisser la spatule entre ses cuisses.

- Mick’.

- J’attends. Dis-je en revenant sur le bas de son cul.

Et de 8.

- T’es qu’un connard.

- Je sais. Dis-je en lui balançant le 9ème coups qui a été plus fort que je ne l’aurais voulu mais là je suis à cran, j’ai trop besoin de me vider mais je ne veux pas la laisser avoir le pouvoir sur moi.

Tu vas bien devoir arrêter tôt ou tard, tu ne vas pas la mettre en sang non plus.

Elle se crispe, et la spatule remonte un peu la jupe pour le dévoiler un superbe cul bien bombé.

- Dépêche toi, je n’ai pas que ça à foutre. Dis-je

Ok elle ne veut rien lâcher, on passe au niveau supérieur. Elle me regarde au moment où ma main se pose sur son cul chaud.

- Jamais je ne m’excuserai Parker. Me lance-t-elle

- T’en veux encore ?

- Non mais je ne te dirais pas ce que tu veux entendre.

Ses yeux me fixent et j’ai une putain de barre. Fais chier ! Je la libère et elle remet bien sa jupe et je me rends compte de ce que je viens de vraiment faire. Merde. Elle me regarde et je crois qu’elle vient elle aussi de se rendre compte de la situation. Pendant tout le reste de la journée on ne se décroche pas un mot puis le soir arrive. Elle sort de la douche et viens sur le canapé comme chaque soir. Je choisis un film et elle, elle bouquine mais je sens bien que quelque chose là tourmente. Elle se lève et va boire un verre d’eau puis reviens m’enjambe et plonge ses yeux dans les miens. Putain elle a des couilles pour une meuf, c’est rare les femmes qui sont aussi entreprenantes, on peut dire qu’elle m’impressionne.

- Besoin de tendresse pétasse ? Dis-je pour ne pas perdre la face.

- Il me manque.

- Je sais. Dis-je en retirant une mèche de son visage.

Mes doigts caressent ses cuisses du bout des doigts puis viennent lui caresser le dos.

- Viens là. Dis-je en lui offrant mon épaule alors qu’elle est au bord des larmes.

- Tu sens bon me dit-elle alors qu’elle a son nez dans mon cou.

- Merci.

Ses mains se glissent sous mon t-shirt et je bande comme un porc mais je sais qu’elle a juste besoin de contact alors je la laisse faire.

- Je te pensais pas si attentionné. Me dit-elle

- Je cache bien mon jeu aussi.

Elle sourit contre ma peau puis ses lèvres se posent une nouvelle fois dans mon cou, elle ondule des hanches contre mon érection que je ne peux plus cacher. Je crois que je vais la niquer.

Elle réclame que ça.

Je ne veux pas être un putain de médoc.

Alors arrête là car elle va finir par te faire craquer, à se frotter à toi.

Je remonte ma main jusqu’à sa nuque et m’autorise un baiser dans son cou à mon tour.

Euh…

Putain j’adore le goût de sa peau quand ma langue remonte le long de sa carotide.

- Tu vas bien m’écouter. Dis-je à son oreille

- Oui. Gémit-elle

Je choisis soigneusement mes mots.

- Tu vas monter, retirer tes fringues et te poser sur le lit.

- D’accord.

- J’ai pas finis. Dis-je en serrant ma main sur sa nuque.

- Oui.

- Tu vas écarter tes cuisses, être attentive à la moindre sensation que tes gestes vont te procurer. Tu vas ouvrir le tiroir de la table de nuit de mon coté. Tu vas prendre ce qu’il y a dedans et en douceur, tu vas l’enfoncer dans ta petite chatte.

Elle dit rien, écoute attentivement mes instructions et moi j’en peux plus.

- Tu vas bien serrer ta chatte pour l’allumer et tu vas le laisser faire.

- Et toi ?

- Moi, je vais dormir ici ma belle.

- Viens avec moi. Dit-elle alors que j’ai remis de la distance entre nous.

- Ça ne serait pas une bonne idée.

Son regard s’assombrit.

- Eh, je t’assure que j’en crève d’envie mais on le ferait pour de mauvaises raisons. Dis-je

- J’en peux plus Mick’.

- Je sais, ça va t’aider, fais moi confiance.

Elle me fait oui de la tête et se lève. Elle regarde mon érection, déglutit et je lui fais signe de monter.

T’es bon pour la branlette.

Après m’être branlé furieusement, je monte voir si elle va bien. Je la trouve nue sur le ventre endormie, le sextoy à coté d’elle. Je la recouvre et pose un baiser sur Miny qui dort. Même si je peine à m’endormir sur ce foutu canapé, je sais que j’ai eu raison de ne pas craquer, on l’aurait surement regretté.

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