Chapitre 14 - Mickaël

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Je reviens de l’hosto et comme à chaque fois, j’ai mal aux tripes de la voir dans cet état. Bien que je sois toujours vénère contre elle, elle ne mérite quand même pas ça. Heureusement quand je rentre, je retrouve le sourire en voyant cette jolie petite fille.

- C’est qui la plus jolie ? C’est qui le bébé à papa ?

Elle rigole, le téton de Julie dans sa bouche.

- Arrête, elle va jamais finir.

- Je fais ce que je veux avec ma fille.

Elle lève les yeux au ciel alors que je chatouille les pieds de la petite qui rit puis d’un coup elle tète se rappelant qu’elle doit se nourrir.

- Doucement ma puce. Dit Julie en grimaçant.

- Toi tu saignes.

- Ta gueule Parker.

Je commence à connaître Julie, quand elle a ses règles, elle a les tétons sensibles. Et comme je suis un connard, je vais un peu la faire chier.

- D’ailleurs t’es plutôt cordon ou couche toi ? Dis-je

- Putain mais tu ne veux pas aller te pendre ?

- Allez, dis-moi.

Je la regarde alors qu’elle ne me répond pas. Je tente de voir à travers son legging si je vois un truc et vu qu’il est prêt du corps, j’opte pour le cordon.

- Cordon !!! T’aimes trop te mettre des trucs dans la chatte toi.

- Putain Parker je vais te castrer.

J’éclate de rire.

- Tiens, t’es bon pour la couche moi je dois aller changer mon tampon. Me lance-t-elle avec son petit sourire.

- J’avais bon !!! C’est papa le meilleur hein…Julie elle porte des tam…pons elle porte des tammmmm ponnnnnns

- T’es un vrai gamin Parker. Gueule-t-elle des chiottes.

Ouais j’avoue.

- Putain la bombe !!! Tu bouffes quoi en cachette Sweetie ? C’est ignoble cette couche, pour une demoiselle tu crains un max. Arrête de gigoter. Non touche pas à ça, tiens un jouet.

Pourquoi faut toujours qu’elle veuille le paquet de coton. Quand je lui retire des mains pour la 3ème fois, elle se met dans une colère toute rouge.

- T’es sérieuse là ? Tu me tapes une crise pour des cotons ?

- Donne-lui ses cotons Parker, sinon on te fait un procès.

- Eh la blonde aux tampons, tu ne t’occupes pas de ça, c’est entre moi et ma fille. Le jouet oui, le coton non. Et tu peux faire une crise, c’est comme ça.

Mais j’ai juste oublié qu’elle porte les gênes de sa daronne et les miens, et elle compte prendre ces putains de cotons.

- Eh, arrête ça. Miny non ! Ça suffit !

Et là c’est un putain de drame. Je n’aurais pas pensé que si petit ça pouvait taper des crises comme ça. Elle en tremble de partout avec des grosses larmes. Je la prends contre moi, et lui donne mon t-shirt doudou en la berçant.

- Allez calme-toi.

Elle prend son pouce en grognant. Pendant que je caresse sa tête.

- Tu vois, y a pas de quoi faire une crise.

Elle a des sursauts de sanglot puis doucement ses paupières se ferment. Elle grogne toujours autant et je sens qu’elle est qu’au début de son sommeil car elle lutte pour garder les yeux ouverts pour me regarder. Je commence à chanter la berceuse que Jennie a crée pour elle.

- Dors dors Sweety d’or

Demain on s’aimera encore

Dors dors Sweety d’or

Demain on s’aimera plus fort

Ma voix à raison de sa lutte et je sens son petit corps se détendre dans mes bras.

- Je t’aime mon bébé. Dis-je en la mettant dans son lit

- Tu sais que t’es mignon quand tu joues au papa. Me lance Julie quand je sors de la chambre

- Tu sais que je suis mignon quand…

Elle pose sa main sur ma bouche, j’attrape entre mes dents ses doigts que je relâche aussitôt.

- Descend Parker.

- Tu parles de ton string ?

Je me prends une tape et je descends. Toute la journée je vois bien qu’elle a mal et je sais à quel point leur ragne les font souffrir.

- Viens avec moi. Dis-je quand tout le monde est au lit.

- Parker, qu’est ce que…

Je pose ma main sur sa bouche et je la sens frissonner. Bien trop sensible la demoiselle.

- Tu me fais confiance ? Dis-je

- Euh…ça dépend pourquoi ?

- Retire tes fringues ste plait.

- Rêve.

- Putain Julie, je ne vais pas te baiser, si tu veux je me tourne mets toi sur la serviette sur le lit et sur le ventre s’il te plait.

- Tu me touches, je te tue.

- Je vais te toucher, mais pas comme tu l’entends petite cochonne.

Elle m’envoie un regard noir puis me fait signe de se tourner. La seule meuf que j’ai massé dans ma vie, c’est ma femme. Mais depuis la naissance de Miny, Julie se démène pour qu’on soit bien, alors elle mérite largement un massage. Je verse de l’huile et elle gémit déjà.

- On dirait que t’as jamais eu de massage. Dis-je

- Bah c’est le cas. Me répond-elle

- Sérieux ?

- Ouais, Jack ce n’était pas son trip.

Et bien je trouve que c’est un juste retour des choses quand on voit ce que nos meufs font pour nous.

Ce n’est pas ta meuf Julie pour info

Je sais mais elle fait son taf alors je la traite tout comme.

Bordel qu’elle est tendue. Je laisse glisser mes mains le long de son dos puis remonte. Je fais un peu sa nuque et j’ai presque l’impression qu’elle va se taper un orgasme. Je descends encore le long de son dos jusqu’à ses hanches.

- Tu masses trop bien. Me dit-elle à moitié endormie

- Ravi que ça te convienne.

Je ne joue pas au connard, je reste respectueux de son corps et fais gaffe à ses réactions. Je lui masse au niveau de ses reins et c’est cette zone qui a l’air la plus douloureuse.

- Hummm continue s’il te plait c’est trop bon.

Je descends un peu plus à chaque fois pour la soulager des tensions, jusqu’à arriver au début de la raie de son cul. Je sais que le sacrum est douloureux quand elle on leur règle, alors je tente et prie pour pas qu’elle m’arrache les couilles. Mon doigt vient se glisser dans le début de la fente de son cul puis je masse cette zone qui à l’air de la faire réagir au vu de ses gémissements.

- Ça va ? Dis-je

- Continue ste plait.

Je ne vais pas me faire prier. Je mets de l’huile et lui masse cette zone. Mais ses miaulements deviennent carrément érotiques.

Ce n’est pas ce que tu cherchais ?

Non mais ça me va très bien.

J’appuie un peu mes doigts et elle se cambre, resserrant ses bras autour de son oreiller.

- Tu aimes ?

- J’adore, j’ai plus mal au ventre.

Je pourrais lui faire tellement de bien si j’allais m’aventurer plus bas. Le sexe pendant les règles, c’est le meilleur remède pour passer la douleur. Je remonte le long de son dos, masse ses omoplates et je me rends compte qu’elle s’est endormie.

- Merci pour ce que tu fais pour nous. Dis-je à son oreille

Je lui pose une bise et la recouvre de la couette. J’embrasse ma fille et file me coucher à mon tour. Julie se tourne dans son sommeil, et elle vient se coller à moi. C’est en lui caressant les cheveux que je finis par m’endormir. Julie mérite bien plus mes attentions que celle qui m’a arraché le cœur.

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