Chapitre 08 - Marielle

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J’ai froid, je veux qu’on me couvre. Oh mon dieu, non !!!! Pas encore !!!

- Je n’arrive pas à comprendre ce que tu trouves de bon dans ça Henry.

- Ah j’adore elle ne se débat pas, ne rechigne pas…elle est parfaite.

- Dépêche toi, j’ai encore d’autres patients à voir.

- J’y suis presque.

Je sens qu’on lèche mon visage et puis son ventre contre le mien qui fait bouger la sonde, me provoquant une douleur aigue dans ma vessie.

- Ne te colles pas à elle putain ! Regarde elle saigne !

- Désolé, je… ça se répare ?

- Ouais, allez bouge, je vais gérer ça.

Non arrêtez !!!

- Ouais, t’as mal hein ma belle.

- Comment tu peux savoir qu’elle a mal ?

- Regarde les battements de son cœur quand je bouge la sonde.

ARRÊTEZ !!!!

- Allez, faut qu’on bouge.

- A plus tard ma jolie. Chuchote Gramont près de moi.

Le calme revient enfin, je n’aime pas le silence mais celui là je l’apprécie.

- Salut ma puce.

Oh Ju’.

- Je suis venue te coiffer tes cheveux, tu les verrais, tu ne supporterais pas. J’ai une aide soignante avec moi, on va te faire un shampooing.

Oh un peu de réconfort. On me masse le cuir chevelu et je sens l’odeur de fleur envahir mes narines.

- Tu nous manques beaucoup tu sais. Miny est adorable, elle grandit si vite, j’avais oublié à quel point un bébé pousse. Et Mick’ est un super papa, on arrive à cohabiter sans se tuer, truc de dingue ça quand même.

Ses mots me rassurent et me font du bien.

- Je vais te mettre un masque car ils sont tous ternes. J’ai parlé à Mick’ de peut être te couper les cheveux pour qu’ils ne souffrent pas trop mais il s’y oppose. Tu le connais, lui et les cheveux. La dernière fois j’ai fais une queue de cheval, ce con m’a tapé une crise. Enfin c’est Mick’ quoi.

Mick’...je t’aime tellement. Si tu savais à quel point je regrette de te faire du mal.

- Sinon avec Jack c’est fini, j’ai été chercher mes dernières affaires hier. J’essaye de ne rien montrer mais j’ai mal putain. Je ne sais pas vivre toute seule moi, bon là heureusement que je suis chez toi, je me sens moins seule mais ça me fera bizarre quand je vais vraiment me retrouver toute seule. Tu viendras me voir j’espère.

Bien sur que oui ! Je suis contente qu’elle soit chez moi avec Mick’ et les filles, ça lui permet de ne pas être seule.

- Jennie va avoir bientôt son bulletin. J’espère que ça ne l’a pas trop chamboulé tout ça. On tente de voir avec les médecins si elle peut venir te voir mais pour le moment c’est non. Bon bah je crois que je suis venue à bout de tes cheveux. T’es magnifique ma puce. J’ai encore un peu le temps avant la prochaine tétée, je vais faire un peu tes jambes car…c’est une catastrophe !

Merci Julie pour ta franchise. Mais tant mieux si je fais peur, les Gramont me lâcheront peut être.

- Je sais que si t’as fais ça, c’est que t’avais une bonne raison tu sais. Mick’ finira par le comprendre.

Il ne me pardonnera pas pour autant.

- Bon et bien je ne suis pas venue pour rien hein. Par contre je vais devoir y aller ma puce. Tu me manques beaucoup. Je t’aime fort.

Un peu d’amour me fait le plus grand bien. Je me sens bien mieux mais j’espère ne pas être trop belle car ce soir, ils reviennent.

- Regarde comme elle est canon, mais dis donc on s’est fait toute belle ma jolie.

Oh non.

- Tu la baises et on s’occupe d’elle.

Comment ça on s’occupe de moi !!! Non laissez moi tranquille !!!

- Je maintiens sa sonde en place, tu peux la secouer bien comme il faut.

- Regarde moi ces seins, putain elle me plait vraiment beaucoup cette traînée.

- Plus que sa mère ?

- Disons que j’aimerais bien avoir les deux en même temps dans mon pieu. Ricane-t-il

A l’aide…aidez-moi.

- Regarde ça comment son petit bouton gonfle. Ouais t’aime ça quand je te touche ma petite salope.

Non.

- Elle adore quand on force sa chatte. Oh oui tu aimes ça…putain regarde comment elle mouille. Je vais te fourrer bien comme il faut ma jolie.

Je ne veux pourtant pas qu’on me touche.

- Rien d’étonnant que Parker soit fou de toi.

AHHHHHHH ARRÊTEZ !!!!

- Tu vas l’abîmer avec ta chevalière, retire là.

- On s’en tape de l’abîmer.

- Henry, retire ta chevalière, si elle porte des blessures, ça sera cramé qu’on la baise en douce.

- Ça pourra très bien être son mari, Parker est un putain d’enfoiré, et comme ça il pourra être accusé de viol avec violence.

- Il vient plus la voir en ce moment. Tes petits échanges avec lui, l’ont fait fuir. Je te l’avais dis que de lui envoyer trop tôt cette vidéo, il ne supporterait pas.

- Alors on fait quoi ?

- On profite. On s’occupera de Parker plus tard.

Ces êtres sont ignobles.

- Pourquoi tu lui frottes le cul ? Demande Gramont.

- Pour la préparer.

- J’ai du mal à comprendre là. Pourquoi tu lui poses une pierre sous son cul.

Qu’est ce qu’il a encore prévu pour me faire du mal.

- Personne ne vient faire les toilettes le week-end, on n’a pas assez d’effectif, la pierre va rester sous son cul et abîmer ses chairs. Dimanche soir je viendrais lui retirer et elle aura un très joli trou qui creusera sa peau jusqu’à l’os. Elle va en avoir pour des mois de soin. Elle n’a pas voulu crever, elle va vite le regretter crois moi.

J’en peux plus de cette maudite torture. Je veux bouger, si au début c’est inconfortable, là ça devient vraiment douloureux. J’ai qu’une envie, retirer ce qu’il y a sous mon corps.

- Bonjour Marielle, comment allez-vous ? Dit une infirmière

Mal.

- Ce n’est pas ça encore hein.

- Ses urines sont encore foncées. Dit une autre femme.

- Ses reins sont en train de lâcher. Faut refaire une prise de sang. La ponction est prévue pour quand déjà ?

- Lundi.

Quelle ponction !

- Elle est si jeune, c’est dramatique.

Alors ne me laissez pas mourir !!! Regardez en dessous, il a mis une pierre, ça me fait mal, s’il vous plait regardez !!! Non ne partez pas !!!

J’ai mal…s’il vous plait…aidez-moi…

- Alors ma belle, on a passé un bon week-end ? Je te mets un peu sur le coté voir un peu l’état de ton joli cul. La peau est bien creusée, c’est parfait tout ça. Je crois que tu vas en chier pendant un moment. Bah ouais, c’est con ton coma artificiel n’est pas total.

Monstre !!!

- Allez on se voit demain, c’est moi qui est en charge de ta ponction. Tu vas voir, ça va être horrible pour toi, jouissif pour moi.

J’ai l’impression qu’on me ronge. Je veux que ça s’arrête, pourquoi je ne meurs pas ?

- Bonjour, bonjour, comment ça va ce matin ? On vient faire votre lit et la toilette.

Vous allez être servie.

- Regarde, elle saigne. Oh merde elle a un escarre !

- Comment s’est possible ? Elle est sur un matelas anti escarre.

- J’en sais rien mais il a bien creusé, on voit déjà l’os.

- On met le protocole en place immédiatement. Heureusement qu’elle est dans le coma.

Je sens tout.

- On a du mettre en place un protocole pour un escarre docteur. On ne comprend pas comment ça a pu arriver.

- Elle est allongée constamment, et sa prise de sang est loin d’être bonne, rien d’étonnant. On la met sur le coté.

Je veux plus qu’on me touche.

- Son pouls augmente.

- Normal. Allez je pique.

La douleur est insupportable.

- J’aspire.

Ahhhhhhhhh

- Elle bradycarde docteur !

- Injectez lui 10mg d’atropine.

- 10 mg ?

- Oui, vous voulez m’apprendre mon métier peut être ?

- Non docteur.

Pourquoi ça bat si vite dans ma cage thoracique !

- On fait l’autre coté.

- Pouls à 150 docteur.

- J’ai une ponction encore à faire.

- Docteur elle ne tiendra pas.

- Si !

Non je ne tiendrais pas parce que j’ai plus la force. Je me sens de mieux en mieux. Pourquoi on me secoue, non laissez-moi partir. Mick’...Miny…Jennie…je vous aime. Laissez-moi mourir !!!

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