Côté sombre

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Mon côté sombre est ponctué d’événements troublants, mais qui au fil du temps m’ont rendu gaillarde.

Ainsi, je pense à la perte de ma mère, trop tôt, la perte de mon ex-mari, bouleversement de la vie de mes enfants. Le « ainsi va la vie » qui sonne, comme des petits coups derrière la tête.

Mais on se relève, et pour autant, l’écriture exergue les nœuds noués au fil u temps, poèmes puissants, (je pense à notamment « Au vent mauvais ») avec des idées obscures, (« mes Enfers ») m’aident, au même titre que l’amour de mon compagnon, l’amour sans limite des mes enfants (« Va », « Lettre à mon papillon »), et diverses rencontres, futiles, solides ou littéraire : nos échanges volatiles ("Face à Face (écho)"),

de défaire un par un les nœuds de jadis.


Ainsi, les idées d’abandon, de mort, de sacrifices, de sorcellerie, sont un leurre permettant à mon esprit de jouer avec le « spleen » qui s’installe de temps à autre dans mon esprit.

Ecrire... Extirper malaises enfouis ou communier avec son bonheur ?
Sans doute la façon la moins éphémère de vouloir transmettre des ressentis ;
pour ainsi s'aguerrir.
(Pourquoi écrire)


Je me renferme, parle peu, ne rit plus, et ces occasions troublent, autant qu’elles me troublent moi-même, mais ne durent qu’un peu. Oui, heureusement, ne s'installent que légèrement, ces états d'âme : régressions passives et douloureuses me propulsent aussi vite qu'elles s'installent solidement, vers mon bonheur.
Sueurs tièdes perlant dans le dos.
Le rêve effrayant d'un enfermement :
Prise au piège, accroupie dans un petit cachot.
Git, sur le sol, la folle, yeux alevins, ruminant sa rage et crachant des mots en murmure :
"J'irai, en vain peut être, me venger, arme au poing, je vous saignerais."
(Au vent mauvais)

La vie coule, entre le partage d’humeurs fleur bleue et morosité pointilleuse, coulant de l’ennui, de l’exaspération voire, le désespoir face à des événements (qui sont, somme toute comme ça, face auxquels je ne peux rien faire, sauf d’attendre que le temps passe, « fasse son œuvre ».)


Tout est silencieux autour de moi, il n'y a plus rien, tout m'a quitté.
L'atmosphère est lourde, tout s'efface, j'ai peur, je n'en peux plus.
Encore ces images qui se succèdent, des tas de bouts de mon vécu.
Dis moi ou je suis, je suis perdue.
(Apeurée)

Ce triptyque de mes états d’âme, cher lecteur, continue, inlassablement à rythmer ma vie, et, d’acharnements en acharnements, forge petit à petit mon intérieur, mon for intérieur.


Sur les premières pages gravés, les sourires, innés.
Le premier chapitre, aimer à vivre, chanter, dessiner, écrire, virevolter.
D'une écriture fleurie, chantante définissant un caractère affirmé.

Mon paradis à moi c’est donner.
J’introduis le partage de vos joies, vos douleurs, ne plus regretter.
En voulant aider tous mes personnages, les rassurer.

La vie dans mon livre est romanesque, je suis toute émoustillée.
Champagne de bonheur, j’y mets tout mon cœur, je suis exaltée.
Reste ouvert en mon cœur,

Lisez, le, mon paradis parfumé !
(Délice)

Ainsi, lecteur, je t’exposerai le dernier volet de ma face cachée, bien protégé : la sérénité.

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