Au début c'était simple

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Dans mon adolescence je suis tombé follement amoureuse de deux personnes, un homme et une femme qui furent, pendant un temps, les personnes les plus importante de ma vie.

Ils étaient si différents et pourtant...

Elle, douce petite fleur, belle comme le jour et tendre avec moi comme une mère. Nous aimions discuter, de tout, de rien, le temps passé à ses côtés m'avait ressourcer, régénéré, dans nos étreintes le feu y brûlé doucement, réchauffant nos corps et nos esprits, je me gorgeais de cette chaleur qui me faisait à cette époque un bien incroyable. Nous passions le plus clair de notre temps nues, allongés ou en train de nous promener dans son appartement, par moment elle posait pour moi, et je la dessinais encore et encore. Je ne me lassais jamais de voir le contraste entre sa peau de nacre et ses cheveux de jais. Ses lèvres et sa peau avait un goût sucré, appétissant et je ne me lassais pas de les goûter. C’était comme écouter de la musique au bord de la mer, apaisant, reposant, agréablement chaleureux. Mon amour pour elle était un printemps qui n’avait pas de fin, colorés et empli d’odeurs et de goûts plus appétissants les uns que les autres. Nous ne bougions pas beaucoup de notre cocon de solitude à deux et les seuls voyages que nous faisions étaient dans les livres que nous nous lisions mutuellement. Je me souviens encore de ces longs hivers pelotonnés l’une contre l’autre, emmitoufler dans d’immense couverture aussi douce que sa peau. J’aimais lui faire l’amour dans ces moments. Profiter du froid extérieur pour que nous nous réchauffions mutuellement. Notre amour était comme une soirée d’hivers au coin du feu…

Lui... C'était autre chose. Beau comme un dieu grec il était d'une intelligence presque hautaine, toujours propre sur lui mais si bon avec moi. Il passait nos soirées à me regarder en me murmurant à quel point il me trouvait belle. Il aimait me toucher, passer ses mains dans mon dos le long de ma colonne vertébrale créant inévitablement de délicieux frissons sur la peau. Il me regardait comme si j’étais une divinité d’un temps perdus, belle à en mourir. Ce regard parfois trop intense avait gonflé mon cœur d’’amour pour mon corps que je n’avais jamais réellement apprécier. Le sexe avec lui était fort, brûlant, un feu qui m'incendiait et réduisait tout en cendre, je me sentais me consumer avec lui, presque pourrais-je dire, me briser de manière délicieuse. Nos échanges étaient eux aussi enflammée, n'ayant casi jamais le même point de vue, nous passions notre temps à débattre. Assis à la table d'un café, main dans la main près d'un lac, sous le couvert des arbres d'une forêt. Nous échangions, critiquions, nous disputions. Ces moments de pur échange nous n'étions plus un « nous », nous étions un « lui et moi » et j'aimais ces moments-là. Il aimait voyager, bouger, et j’appris rapidement avec lui les délices de la vie étrangère. Et il me donna plus encore d’amour dans ces pays inconnus, s’émerveillant devant mes regard emplis d’étoile. Je l’aimais tellement...

Ils ne s'étaient jamais entendus, cherchant toujours à savoir lequel des deux m'aimaient le plus et lequel des deux j'aimais le moins. Ces disputes furent rapidement plus dures à vivre que la perspective d'être loin d'eux. Comment pouvais-je les forcé à cohabiter si cela devait signifier ne pas être heureux ? Au matin de mes 20ans nous nous séparâmes, et ce fus un déchirement, 4ans d'amour, de baiser, de caresse, de promenade, de promesse, de vie, balayer en moins d'une journée. Ils ne me l'ont jamais pardonné, et jamais je ne les revis...

Pendant longtemps je n’ai plus sus ce qu’aimer voulait dire, j’étais perdu, prise de doute et de cette douleur qui ne me quittait plus. J’étais si seul, il n’y avait plus rien là où avant il y avait eu tans d’amour. Je me perdis dans de nombreux autres corps, des hommes, des femmes. Ce fut une rencontre qui me sauva ! Une douce rencontre, une jeune femme pleine de vie et qui m’accepta directement, Lucie était une fille absolument délicieuse, petite et mince comme un fil elle possède les cheveux les plus incroyable que j’eu jamais vue. Long et bouclé comme un lion d’un blond si clair qu’il pourrait être blanc. Elle était belle, d’une beauté presque trop pure, je n’eus jamais eu envie d’elle étrangement. Elle motiva mon art que je croyais mort, et me poussa à reprendre les études que j’avais abandonner par tristesse. Le goût de la vie revient, elle me redonnait la vie. Et pour ça je lui en fut reconnaissante.

A présent, le jours de mes 23ans je revis, le monde m'appartient et enfin je suis ce que je veux être et là où je veux être. Pour cette événement Lucie décida de nous offrir, à elle comme à moi, un voyage dans les tropiques. J'étais folle de joie, la mer, la plage, la chaleur, tout ce dont nous avions besoin à ce jour. Nos affaires furent rapidement bouclées et plus vite encore nous furent dans l'avion. Le voyage me parut si bref que j’eu du mal à me dire que nous venions de parcourir presque la moitié du globe, à notre arrivée elle saisit mes mains et son regard se mit à pétiller ! Nous y étions, et cela signifiait tellement pour nous deux…

Je me souviens encore de ces longues discussions sur l’amour, et rapidement nous nous étions entendus sur une chose, pour oublier totalement un amour, même après plus de 3ans, la plage et la mer, l’océan, était les meilleurs remèdes !

Nous nous retrouvâmes dans une petite villa aux couleurs chatoyantes, du rouge, de l’ocre, de l’orange, du jaune, partout sous nos yeux. Il y avait également beaucoup de bois, les meubles, les sols, les plafonds, ainsi qu’une quantité faramineuse de coquillage multicolores. Je ris fasse au carrelage en crustacé dans les toilettes. Nous nous trouvions au bord de la plage, vraiment je pense que nous devions à peine faire une dizaine de pas pour avoir les pieds dans l’eau. Le petit village au nous étions, été pauvre, de cette pauvreté qu’on tous les petits pays dans tropique. Mais cette pauvreté n’était pas laide, bien sûr on y voyait la famine, la crasse, la drogue et tous les autres visses qu’on pouvait trouver, mais… étrangement les gens semblaient être en harmonie avec leur condition, forcée ou non, ils vivaient humblement et tout le monde s’entraidait. J’ai tout de suite aimé les gens, les paysages, la nourriture, la musique… Notre petite villa se trouvait juste à côté d’un bouiboui local, l’alcool y était divin et fort, et la nourriture succulente ! Pendant les premiers jours de notre voyage nous nous promenâmes, fessâmes la fête, les soirées étaient longues de nos conversations et nous dormions souvent jusqu’à midi. Et puis un soir ce fut la fête, nous ne saisîmes pas vraiment le pourquoi du comment mais quand nous sommes arrivées, encore pleine de sable de notre journée la musique battait fort et il y avait beaucoup de gens. Une scène, immense avait été installer sur la plage et nous dûmes la contourner avant de pouvoir voire le groupe qui y jouait. Il s’agissait de deux garçons, tout de suite je fus comme happée par leur beauté. Rapidement nous nous assîmes où nous pûmes, la terrasse était pleine à craquer de gens qui battaient le rythme. Deux verres de sangria furent aussitôt placés devant nous et c’est en trinquant que nous échangeâmes ce fameux regard. Ce regard qui voulait tout dire, ce regard qui signifiait l’amour !

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