L'odorat

Une minute de lecture

Novembre n'est pas le meilleur mois pour profiter du parfum des fleurs, mais en se rapprochant des parcs, l'air de la nature parvient jusqu'au narines. Le gazon fraîchement coupé, les feuilles de certains arbres, l'eau dans lesquelles se baignent les carpes koï. La nature existe, même quand elle est entourée de buildings.

Et toutes ses odeurs de nourriture... C'est un mélange magnifique entre l'aigre-doux, l'épicé, et le frit. Dans les konbini (épiceries japonaises ouvertes 24h/24), l'odeur des pâtisseries sous plastique concurrence celle des brochettes de porc et des buns à la viande étant servit chauds. Non loin du port, le marché aux poissons de Toyosu dégage des arômes de poissons frits et d'iode dès 9h du matin, de quoi bien réveiller les narines. Même le riz a une odeur, discrète et envoutante. Le thé embrasse mes réveils matinaux et me met de bonne humeur dès le réveil. Bien joué.

Dans les librairies, je ne peux pas résister à rapprocher mon visage des dizaines d'étagères, remplies de milliers de mangas et autres artbooks... Juste pour sentir l'odeur du papier neuf, tout comme celle du vieux papier; profiter de la délicieuse odeur de l'encre mélangée aux pages... Pour mon nez, c'est un délice qui ne se mange pas.

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