Identification

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Lorsque enfin nous arrivons, il pleut des cordes, on rentre donc en courant dans le commissariat. Ma mère demande l'inspecteur a l'accueil, j’ai absolument pas compris son nom. Il arrive finalement nous salue, il nous informe sur la suite des événements. Je suis censé faire l’identification du kidnappeur.

Non enchanté de l’apprendre, je suis un peu frileux du fait que je ne l’ai jamais vraiment vu. Le policier insiste en me disant que je l’ai peut être involontairement oublié, et que ça seule vue va réveiller des souvenirs.

Une chose, qui m'aurait parue impossible à faire il y a deux semaines en avant, devient une obligation que je n’ai pas envie d’accomplir. Avant d’envisager une réponse je souhaite avoir l'éclaircissement de cette zone d’ombre.

- Moi décidé : Avant ça je voudrait savoir pour la personne décédée.

- Policier : Oui je comprend, ces parents viennent tout juste d'être prévenus.

- Moi les larmes aux yeux : Ah bon, ducoup vous pouvez me dire qui est mort ?

- Maman: Tu est sûr de vouloir vraiment le savoir ?

- Moi : Oui j’en ai besoin.

- Policier : C’est la demoiselle qui est décédée.

- Moi : Qu'est-ce qui s’est passé ?

- Policier : Ca malheureusement je ne peux pas en parler, l’enquête est en cours.

- Moi choqué : D’accord, je peux juste avoir un petit moment seul ?

- Policier m’ouvrant une porte: Bien sûr, entre ici.

Lucie pourquoi ? Elle est si gentille, si douce, si attentionnée. Je ne comprend pas, en plus je ne sais même pas ce qu’il s’est passé c’est tellement frustrant. Je me recueille un petit moment et pleure de tout mon cœur. Je ne l’ai pas connue longtemps mais elle m’a beaucoup aidée.

Après un bon moment maman frappe à la porte, elle entre, puis elle me demande si ça va. Je commence tout juste a me calmer et à essuyer mes larmes. Ma maman me console, et me rassure gentiment.

- Moi : J’ai vraiment la haine en fait.

- Maman : Apres quoi ?

- Moi : Moi, j'aurai aimé être là pour l'aider comme elle l’a été pour moi.

- Maman : C’est pas toi le fautif Pierre, c’est le type qui l’a enlevé.

- Moi : On sais même pas comment elle est morte comment tu peux en être sure.

- Maman : Quelques soit les conditions de sa mort il en est responsable. Dit toi que si il ne l’avait pas enlevée elle serait certainement en vie.

- Moi : Oui sûrement.

- Maman : Ta haine, c’est par vers toi qu’il faut la tournée. Si tu avais été là bas c’est peut-être toi qu’on aurait retrouvé mort. C’est d’ailleur ce qu’il a failli arriver quand on voit l'état dans lequel tu étais à la sortie.

- Moi : Oui mais ….

- Maman me coupant : Y'a pas de mais, il n’y a qu’un coupable, c’est lui ce porc ! C’est a lui qu’il faut en vouloir !

- Policier entrant à son tour : Oui ta maman a raison, tu as eu de la chance et l’autre jeune aussi.

- Moi remonté : Bon allons-y, je veux en terminer avec ce connard.

- Maman : Même si j’aime pas le mot que tu as employé, je te préfère comme ça !

- Moi souriant : Merci maman, je t’aime.

- Maman m’embrassant le front : Moi aussi mon Pierrot, je t’aime.

L’inspecteur nous conduit dans une salle, il nous explique un peu comment ça marche. On s’assoit alors.

- Policier : Bon déjà sachez que la vitre devant vous est un miroir sans teint. On voit très bien de ce côté mais de l’autre côté c'est un miroir.

- Moi : D’accord.

J’ai un peu l’impression qu’il nous prend pour des demeurés, mais qu’importe. J’ai envie de me débarrasser de ça et vite passer a autre chose.

- Policier : Des personnes vont entrer dans la pièce à côté avec chacune un numéro. Si vous reconnaissez votre agresseur il faudra le désigner par son numéro. Il faut aussi nous dire si vous avez des doutes.

- Moi : D’accord.

Le policier passe un appel rapide disant que “le témoin est prêt”. Peu de temps après la pièce à côté s’illumine et quatre personnes font leur entrée dans la salle. Je me rapproche alors de la vitre pour les voir mieux.

Je les regarde attentivement les un après les autres sous le regard attentif de ma mère et du policier. Un des bonhomme me dit vaguement quelque chose, je l’ai vu quelque part, mais impossible de me souvenir où.

- Moi : J’ai déjà vu le numéro deux, mais pas sur que se soit lui mon kidnappeur.

- Policier : D’accord.

- Policier dans un haut parleur : Numéro deux veuillez vous avancer d’un pas.

Le numéro deux avance alors, je le voit certes mieux mais je suis totalement incapable de savoir si c’est lui ou non. J’essaye de me remémorer ma triste expérience, mais je ne me souviens que d’une silhouette sombre et floue.

- Moi un peu désolé : Je ne suis pas du tout sûr. J’ai déjà vu cet homme mais impossible de dire où.

- Policier : D’accord, tu te souvient de sa voix peut-être ?

- Moi : Ça oui.

- Policier : Est-ce qu’un phrase en particulier t’a marquée ?

- Moi après une courte réflexion : Oui l’une de ces premières phrases.

- Policier : Tu peux me la dire, je lui fais répéter et tu me dit si tu reconnais sa voix.

- Moi : D’accord, il m’a dit “N’ai pas peur, je ne te ferait aucun mal.”.

- Policier : Ok, ferme les yeux et essaye de te souvenir.

- Moi fermant les yeux : D’accord.

- Policier dans le haut parleur : Répéter la phrase “N’ai pas peur, je ne te ferait aucun mal”.

- N°2 : N’ai pas peur, je ne te ferait aucun mal”

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