Peluches

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Monique nous rejoint peu de temps après. Elle nous informe qu’il serait peut-être temps de se coucher. Elle me reconduit dans la chambre d’une des sœurs d’Amandine et me donne du linge de toilette.

Cette chambre est beaucoup plus “enfantine”, si j’ai bien compris c’est la chambre de Jade. Jade a six ans il me semble, et sa chambre est remplie de peluches, poupées et d’autre jouets. C’est donc assez normal qu’elle me semble plus “enfantine”.

Ayant l’habitude de me doucher avant de dormir, je rejoins la salle de bain avec un pyjama et un slip. Je veux pas choquer Monique, j’ai donc prévu les vêtements en fonction. Je vais certainement retirer mon pyjama dans la nuit mais qu’importe au moins j'aurai fait “bonne figure”.

Je me douche et me lave les dents, je met mon superbe pyjama, et je retourne dans la chambre qui m’a été attribué. Je m'allonge dans le lit, ca fait bien longtemps que je n’ai plus dormi dans un autre lit que le mien.

Je ne compte pas l’épisode de la prison et de l'hôpital, mais ca doit faire au moins six mois. Je me souviens de la dernière fois c'était chez Thibaut l’un de mes meilleurs amis. J’ai hâte de le revoir, mais il faut qu’il rentre de son camps de scout pour cela.

Je suis perdu dans mes pensées, et je n’arrive pas trop a dormir. Mais je fini par m’endormir paisiblement avec des douces pensées vers ma bien aimée.Évidemment j’ai eu chaud dans la nuit, je me suis mis naturellement à l’aise en enlevant mon pyjama. J’ai gardé le slip au cas où.

Je me réveille avec un gaule de malade, j’ai toujours mon slip, je l’adore en plus celui là, c’est un dim de couleur bleue, il me moule terriblement et j’aime ca. Les émotions et les souvenirs de la journées me font bander assez fort. Mon slip fétiche n’aide pas, je suis particulièrement en forme ce matin.

N’étant pas chez moi, je n’ose pas faire “ma petite affaire” comme le dit si bien mon frère. Je me concentre sur des choses plus terre à terre et fait tout pour réduire mon excitation. La journée va être compliquée je le sent, un rien pourrait bien me faire bander comme un âne. J’espère secrètement qu’Amandine n’a pas prévu une activité où je devrai encore me dénuder car si c’est le cas je risque d’avoir beaucoup de mal à contenir mon excitation.

Je regarde le réveil sur la table de chevet, il est presque neuf heure. Je me lève et remet mon pyjama, je descend je retrouve Amandine, Monique mais aussi son grand père. Sur l’instant impossible de me souvenir son prénom, un monstrueux trou de mémoire.

Il est comme dans mes souvenirs, ultra charismatique, il est très bien habillé pour ne pas dire endimanché ! Il a les cheveux gris mais il sont bien coiffé, une barbe superbement bien taillé. Il est grand, même assis ca se voit. Il a les yeux clairs, un subtile mélange de vert et de bleu, un peu comme Monique.

Il sont attablés en plein petit déjeuner. Il y a abondance sur cette table, des jus de fruits, du pain, des croissants,.... Je ne sais pas où donner de la tête, j'hallucine de voir tant de choix et tant de quantité de nourriture.

- Grand Père d’Amandine (GPA) : Hello la jeunesse !

- Moi : Bonjour tout le monde !

- Amandine me regardant amoureusement: Coucou mon Pierrot.

- Monique : Bonjour, tu as bien dormi ?

- Moi : Très bien, je vous remercie et vous ?

- Monique : Très bien comme tout le monde il semblerait.

- GPA : Tu veux déjeuner quelque chose de spécial ?

- Moi regardant a nouveau la table : Euh non ca devrait aller merci.

- GPA : Assied toi on va pas te faire payer plus cher !

- Moi avançant légèrement, timidement : Bien monsieur.

- GPA : Puis arrête avec tes monsieurs, j’ai pas cent cinquante ans tu peu me tutoyer et m’appeler Gérard comme un grand maintenant.

- Moi impressionné : Oui mons…. Pardon, Gérard.

- Monique : Il est vrai qu’on te connais depuis fort longtemps. Tu as bien grandit tu va bientôt entrer dans le monde “adulte”, tu peux déjà nous tutoyer et nous appeler par nos prénoms comme tes parents.

- Moi : Merci Monique, m’en veuillez pas si j’ai un peu de mal au début, je suis tellement habitué à vous vouvoyer tous les deux.

- Gérard : Aucun problème mon garçon ! Bon viens t’assoir et festoyer avec nous !

Je suis traité comme un prince, on m’apporte un chocolat chaud, on me propose toute sorte de victuailles. Je mange d’un bon appétit, et avec plaisir. Nous discutons durant tout le déjeuner, j’apprend que même si j'étais le dernier levé, ils n'étaient pas levé depuis si longtemps.

Durant tout le déjeuné Amandine et moi échangeons des regards complices. On ne parle pas du “jacuzizi” bien entendu mais je sais qu’elle a passé un bon moment, peut-être qu’elle est entrain d’y repenser. Moi j’ose à peine imaginer la réaction de Monique si elle venait à l’apprendre, je pourrais me prendre une véritable tornade. Il faut qu’on fasse profil bas.

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