Mon amour, ma vie, mon rocher
Là, l'âme exposée au doux rythme
Des vagues qui fuient au levant
Las du chaos, le vent m'abîme
Sans que je puisse respirer
Sentir la ramure dorée
De l'âtre jaune au firmament
Regarde-le comme il se vrille
Des embruns salés et volants
Tournent autour de moi, m'habillent
Se dérobent en gouttes d'or
Et mon coeur de pierre vacille
Quand tout s'éteint et que tout dort
Les sillons d'eau à crêtes blanches
Gorgent l'océan de bleuets
Sur l'horizon le ciel s'épanche
Et laisse tomber ses reflets