Chapitre 30

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Point de vue de Drago : 

Nous sommes tous devant un énorme hangar en train d'attendre que Monkey trouve la cachette de la clé pour ouvrir le cadenas qui bloque la porte. Le quartier semble charmant pour un tueur en série, sale, avec des SDF partout, des camés, des dealeur, des gosses de cinq piges avec des neuf millimètres... J'aurais jamais cru voir ça en vrai un jour. 

Les filles du gang se sont invitée à la fête et quand Birdy a sortit sa batte de baseball, plus personne ne s'y est opposé. Au bout de dix minutes de recherches, Hyena intervient et soulève un pot de fleur vide pour y dévoiler la fameuse clé. Monkey est dégoûté ! Sa tronche est mémorable.

"Mouse est passé par là après l'arrestation de Kill, elle met toujours la clé sous le pot de fleur. Dit Hyena en haussant les épaules. 

- Et vu la tronche du peau de fleur en question, ça fait un moment que personne n'est passé par ici. Ça nous arrange. Dit Kill. 

- Quel rapport entre l'état du pot de fleur et le nombre de passage dans le hangar ? Demande Shark.

- Le pot est juste devant la porte et il est recouvert d'une fine couche de charbon de bois. Si quelqu'un le touche, il y a des traces et si la personne est un peu plus violente, le pot de fleur est cassé en se faisant balancé. Dit Mermaid. 

- Pas con. Dit le Près'. 

- Une idée de Fox. Répond-elle."

Nous entrons dans le hangar et je n'ai pas de mots. C'est immense, avec des caisses qui contiennent sûrement des choses liées au gang et une énorme cargaison de drogue. 

" Eh bah elle a pas chaumé ! Elle a tout rangé et remit la farine en place ! Dit Dog. 

- La farine ? 

- Un leurre au cas ou Sanchez ou les flics viendraient. Ça a bien marché d'ailleurs. Je me suis fait arrêté pour coup et blessure et j'ai plaidé la légitime défense. Ils n'ont pas trouvé un milligramme de drogue ici. Dit Kill

- On la cachait dans nos sac à dos. On a jamais eut plus qu'un ou deux paquet de cinq kilo en même temps ! Dit Birdy. 

- Mouse ne pouvait pas voler plus à la fois. Ajoute Fox. 

-Vous étiez pas con pour des gosses. Dit Fist. 

- C'est bien ce qu'il faut pour survivre ici. Je vais voir si elle a bien rangé les armes comme je lui ait apprit. Dit Eagle. 

- Vas-y, on est jamais trop bien préparé. Dit le Près'."

Il bouge une caisse et soulève une dalle de béton il en sort un fusils de sniper et plusieurs pistolets avec des munitions. Ils avaient tout ça alors qu'ils étaient que des gosses ? C'était quoi ? Les commandos juniors ? 

"Et vous viviez tous ici ? Demande Shark. 

- Moi oui, mais les autres rentraient chez eux quand la nuit tombait. Dit Kill. 

- C'était toujours mieux que de tomber sur des fous-furieux avec des flingues en plein milieu de la nuit. Dit Monkey. 

- Je suppose que c'est du vécu. Dit Burn. 

- J'ai faillit me faire castrer ce soir-là, j'avais quinze ans. Dit Bear. 

- Quand j'y pense ça aurait peut-être été mieux que Mouse vienne vivre ici, ça lui aurait évité pas mal d'emmerde. Dit Birdy. 

- C'est vrai que tu l'a sauvé plusieurs fois des clients de sa mère. Je me suis toujours demandé comment ils faisaient pour la retrouver juste à côté de la planque. Dit  Dog. 

- C'est simple, elle habitait à deux rues d'ici. Il suffisait de la suivre pour arriver jusqu'à la planque. Dit-elle en haussant les épaules. 

- Tu sais où elle habitait ? Je croyais que les membres du gang ne se disaient rien de leurs vie passée. Demande Grave. 

- Je l'ai sauvé juste en dessous de son immeuble une fois. Je l'ai vu remonter dedans et j'en est déduit que c'était chez elle. Je peux t'emmener si tu veux. 

- Je ferrais ça après l'opération. 

- On a le temps avant que le soleil ne se couche, tu peux y aller Grave. Dit le Près'. 

- Alors c'est décidé !S'exclame-t-elle. Drago tu nous accompagne ?"

Je hoche de la tête et nous arrivons devant un petit immeuble de deux étages environ cinq minutes plus tard. Nous avons fait le chemin sans nos cuir pour ne pas attirer l'attention, mais nous n'avons croisé personne. Je suppose que nous n'avons vu personne car je sentais bel et bien des gens qui nous observais. Nous entrons dans le bâtiment et Birdy donne un billet à une femme pour savoir où habite "Véronica". Personne ici ne doit connaître le prénom de ma souris car à l'époque, même elle l'ignorait, c'est normal que pour retrouver ou la fille habite, il faut trouver la mère. 

Quand nous arrivons devant l'appartement, la porte n'est même pas fermée à clé. Il n'y a même pas de verrous correcte et n'importe qui peut rentrer comme dans un moulin. 

Une fois à l'intérieur, une odeur immonde nous accueille. Même pas un pas fait dans le studio que l'on vois déjà une pile de déchet, la vaisselle en train de pourri dans l'évier et des centaines de capotes pleines sur le sol. 

"Comment ma fille a-t-elle pu vivre dans un endroit pareil ?! Comment a-t-elle pu survivre à ça ?!!

- Je serais prête à te parier ma maison que c'était Mouse qui s'occupait de l'appartement. 

- Elle avait même pas de lit... 

- S'il y a un truc que j'ai apprit de Mouse pendant nos année de gangster, c'est qu'elle ne compte sur personne pour continuer à vivre. Elle a du s'aménager quelque chose dans un placard. Elle sait se donner les moyens de vivre confortablement."

J'ouvre la porte d'un placard juste à côté du lit. J'y trouve un petit matelas moisi avec un oreiller et des cahiers de cours. Je prend l'oreiller dans mes mains et des feuilles et un couteau de cuisine en tombent. 

Il y a un trou dans la porte pourrie assez grand pour voir tout ce qui se passe à côté. Elle voyait tout ce que sa mère faisait, elle n'exagérais pas du tout, quoi que je n'en ai jamais douté. Grave ramasse les feuilles de papier et commence à lire. 

"Elle avait commencé à réécrire une autre histoire. Véronica avait brûlé toutes les autres. 

- Ça raconte quoi ? Demande Birdy. 

- Une histoire où j'arrive et je vous emmène tous avec moi pour vous présenter à ma famille. 

- C'est tout à fait son genre. Elle adorait ce genre d'histoire pleines d'espoir. Elle les écrivait quand elle allait mal et qu'elle avait besoins de s'échapper. 

- Au final ça c'est presque réalisé. J'ajoute. 

- Quand on vous dit qu'elle pourrait être devin ! 

- J'ai des envies de meurtre ! Quel dommage de ne pas pouvoir ressusciter les morts ! Je soupire. 

- J'ai quelques vidéos de Véronica en train de supplier sur mon téléphone. On les avait gardé pour montrer aux régulières des autres chapitres. Ça pourra te soulager ? 

- Ce qui va me soulager c'est d'aller faire la misère à Sanchez dès ce soir ! 

- Juste la misère ? Demande Grave. 

 - Je vais tellement détruire ce type qu'il n'aura même plus ses yeux pour chialer ! Mais je t'en laisse un peu je te rassure. 

- On capture d'abord et après on le réduit à son état initiale de merde humaine. En plus Smile n'est vraiment content que quand il a pu jouer un peu ! Il fait flipper parfois ! Dit Birdy. 

- C'est la psychopathe numéro deux du club qui dit ça ? Je rétorque.

- Quoi ?! J'ai jamais éviscéré quelqu'un ! 

- On était là quand tu lui a retiré le visage. 

- C'est pas pareil ! 

- Des psychopathes je te dis ! Dis-je à l'attention de Grave.

- Vous avez jamais vu mon père alors ! 

- Tu ne nous en a jamais parlé donc non. On ne connaît pas ton père. Ajoute mon frère.

- Le plus grand tueur en série de L.A il y a presque dix-huit ans. Le boucher de L.A ou quelque chose du genre. 

- On a plus entendu parler de ce type depuis seize ans ! S'exclame Grave. 

- C'est normal, c'est moi qui l'ai buté."

Et elle sort comme ça comme si de rien n'était. Apparemment, la bipolarité, c'est de famille, je n'ai plus aucune question par rapport à cette meuf, tout s'explique !

Nous la rejoignons en bas de l'immeuble et nous retournons à la planque du gang. Quand nous arrivons nous retrouvons quatre gosses attachés au milieu du hangar avec Fist en train de les surveiller pendant que que Kill et les autres sortent des dizaines de cannettes de pâtes en boîte. 

"Encore des gamins du quartier qui cherchent la merde ? Demande Birdy. 

- La routine. Dit Dog. 

- Tu te souviendrais pas comment Mouse faisait pour rendre les cannettes de pâtes mangeables ? Demande Fox. 

- Non, pas du tout. À chaque fois que j'approchais quand elle cuisinait sur le réchaud, elle me disait de ne pas approcher tant que je ne saurais pas utiliser un couteau. Elle avait peur que je commette un meurtre sur les tomates. 

- Un meurtre tout cour, la dernière fois que je t'ai vu tenir un couteau dans ce hangar pour faire la cuisine, la couille gauche de Bear a faillit être détaché du reste de son service trois pièce. Dit Snake. 

- Je vous avait dit que mes testicules étaient en voie de disparition à chaque fois que Birdy était dans les parages ? Ajoute Bear. 

- Oh pas qu'avec moi, Mouse a faillit te les broyer une fois elle aussi. 

- Ce n'est arrivé qu'une fois et c'est parce que j'avais foutu du sang partout dans le hangar ! On ne m'y a plus jamais reprit ! 

- Li a l'air d'être une maniaque du nettoyage quand tu le dis comme ça. Dit Fist. 

- C'était plutôt du savoir vivre dont on ne voyais pas l'utilité à l'époque. Mais en fin de compte ça a évité à Kill de se faire inculper pour meurtre donc on ne va pas s'en plaindre maintenant. Dit Eagle."

Ma souris est tout bonnement la femme parfaite pour un biker. Elle ne cautionne peut-être pas tout ce qu'on fait, mais elle ne dira jamais rien et ne se mêlera jamais de ce qui ne la regarde pas.  Elle supporte très bien et elle est prête à tout pour protéger la famille, elle serait capable d'enterrer un cadavre et de se porter coupable du meurtre pour nous, je le sais. Elle est parfaite. 

Je suis dérangé dans ma rêverie par les cris de Fist qui s'agite autour des gamins. 

_____________________

Point de vue de Burn : 

Je suis Burn, on m'appelle comme ça parce que j'ai une énorme brûlure qui par du bas de mon dos jusqu'à la base de mon cou. Cadeau de mon cher frère que j'ai finit par buter quelques semaines plus tard. J'avais dix-sept piges quand il m'a fait ça, il voulait du blé que j'avais pas alors il m'a brûlé avec de l'eau bouillante. Je suis resté trois semaines à l'hôpital avant de m'enfuir pour le buter à coup de machette et je suis revenu quelques heures plus tard. Ils ont jamais retrouvé le corps, merci au père du président. Le temps de me remettre totalement de mes brûlure j'ai eut dix-huit piges et je me suis engagé comme prospect au club et maintenant me voilà Road Captain. 

Je suis pas causant, parfois même moins que Grave, mais ça veut pas dire que j'apprécie pas les mes frères où les gens du club. Je suis juste du type qui observe et qui dit rien. 

Mon rapport avec la fille de Grave n'est pas mauvais. Je l'aime bien même si je ne le montre pas vraiment. Quand Cheese à ruiné mes pompe, j'ai apprécié qu'elle ait pensé à me les faire remplacer. Elle est gentille, arrangeante, discrète, tout ce que j'aime. Elle ne juge pas non plus, et ça c'est vraiment un plus. Je crois qu'elle a vu ma cicatrice une fois, mais elle n'a pas posé de question ni même eut l'air dégoûté. Je crois même qu'elle en a rien à foutre de ce qu'on a vécu, elle doit penser que c'est pas ce qui nous définit. Je lui donne pas vraiment tort, mais pas vraiment raison non plus. Cette histoire avec mon frère m'a forgé, mais je suis un peu plus que ça aussi, je suis un artiste. 

Quand on entend parler le gang de Kill parler du passé, on a pas l'impression que c'est réel, que c'est vraiment arrivé. Quand on est entré dans ce hangar, j'ai comprit que c'était vraiment le cas. C'est à se demander comment ces gosses n'ont pas tous mal tourné depuis le temps. Je pense qu'avoir une mini-Joy pour les accueillir quand ils faisaient une connerie les a beaucoup aidé. Au départ je pensais qu'elle était trop gentille malgré son caractère, trop pure pour notre monde, je me suis royalement planté. Elle connaît même les recoins les plus sombres. Si j'avais eu des gosses, je les aurait protégé de ce genre de merde. 

C'est pas faute d'en vouloir, mais j'ai jamais voulu me caser, ça m'intéresse pas. Par contre adopter ça j'aurais pu faire, mais être biker ça fait flipper les services sociaux. Donc c'est mort, au pire je m'occuperais des morveux de Fist. Les tornades ça va me passer l'envie d'être daron. 

Les types du gang préparent les canettes de pâtes pour les rendre mangeable. Pas sûr que ce soit possible. On a revu quatre fois le plan avec le Près' depuis qu'on est là. On a pas intérêt à merder donc c'est repartit pour un cinquième tour. Les cartes que la gamine a dessiné ne sont pas spécialement facile à lire surtout qu'une a été dessinée au citron dilué mais j'ai assez de détail pour en faire quelque chose. Elle avait tout prévu pour au cas où Sanchez viendrait la chercher, même un dessin "à l'attention de Jack Eastman" pour que Kill vienne la retrouver. C'est marqué dans un coin de la feuille que Fist nous a donné, il a pas du faire attention quand il l'a reçu. 

On est déranger par Fist pique une crise. Je sais pas ce qu'il a à gueuler mais le Près' avait demandé un minimum de calme donc je sens que ça va chauffer. Quand on vois Scottland se ramener avec sa trousse de secours, on se rend compte qu'il y a un problème. 

Je m'approche en même temps que le Près' et le VP jusqu'à voir que Fist à détaché les gamins et que le plus âgé qui a l'air d'être majeur est dans les vapes, alors que la petite fille n'arrêtes pas de pleurer et que les deux autres gosses qui sont forcément jumeaux vu leurs tronche photocopié essaient de lui retirer son T-shirt. Vu la taille des manches et le sang dessus, ce gosse à quelque chose à cacher. 

Scottland finit par découper le haut au ciseau et le vois le bras du gamin. Il est comme moi. Brûlé du milieu de l'avant bras jusqu'à la base du cou. Lui par contre il a pas l'air d'avoir eut la chance d'aller à l'hosto vu la tronche du truc. Ça a l'air de dater de quelques années mais il aurait du avoir besoins d'une greffe de peau. J'en ai eut une trentaine pour mon dos et c'était pas aussi moche, alors j'imagine pas de combien il en a besoin lui. 

Scottland jure parce qu'il a pas ce qu'il faut pour soulager le petit. Je sors ma crème de mon cuir, toujours avec moi pour me soulager en cas de douleurs. Je la tend à Scottland qui se dépêche de l'étaler sur le bras du gamin. C'est assez puissant ce truc, ça devrait lui faire du bien dans pas longtemps. 

Kill se ramène avec un sac de couchage qu'il sort de je sais pas où et on allonge le gamin dessus. Je sais pas pourquoi mais la petiote de dix piges se jette sur moi et commence à pleurer sur mes jambes. Trop petite pour atteindre plus haut que mes hanches. Les deux copies essaient de la séparer de moi mais n'y arrivent pas. Ça me dérange pas vraiment alors autant la laisser là. Je m'assois à côté du gamin et la petite s'installe sur mes jambe avant de s'endormir. Celle-là on me l'avait jamais faite ! D'habitude les gosses ont peur de moi.

Le gamin commence à reprendre connaissance et se relève d'un coup. Il regarde autour de lui et soupire quand il voit sa soeur qui dort sur moi. Il se gratte la tête de son bras valide et dit en désignant la petiote : 

"Désolé pour ça.

- C'est pas grave. Tu vas mieux ? 

- J'ai eut l'impression de ne plus avoir mon bras en me réveillant mais je vois qu'il est toujours attaché à mon corps alors je pense que ça va. 

- La crème fait des miracles. C'est une sacré marque que t'as là. 

- Ah.. Ouais...

- T'as pas a être gêné, j'ai la même dans le dos. Tes parents ? 

- Ma tante, de l'eau bouillante quand elle avait trop bu il y a trois ans. Mes parents ont pas bougé d'un iota alors je me suis barré en emportant mes frères et ma soeur. J'ai trouvé un appart vide et on squatte dedans depuis. 

- Ils sont pas causant tes frères. 

- Marc est sourd et Leo est muet. Merci la mère alcoolo. Ils sont vrai-jumeaux et la merde dans le sang leurs a pas réussit. 

- Et vous arrivez à communiquer ? 

- Mouse nous a apprit à écrire. 

- Donc vous connaissez la gamine. 

- Ouais, on traînait souvent près du coin quand les parents étaient invivables. Eli était pas encore née mais bien en chemin. Mouse nous a trouvé quand on fouillait les poubelles et elle nous a offert des cannettes de pattes. On allait la voir tous jours pendant un mois jusqu'à ce qu'elle disparaisse du jour au lendemain. Vous la connaissez ? 

- C'est la fille d'un des frères du club. Elle a quelques problèmes avec Sanchez et on est venu la chercher. 

- Elle a de la chance. C'est pas mon daron qui viendrait pour me sortir de la merde. 

- Papa... Dit la petiote dans son sommeil. 

- Je rêve où elle vient de m'appeler papa ? 

- Désolé. Elle a toujours rêvé d'avoir un papa pour la protéger. 

- C'est pas grave, j'ai toujours voulu avoir des gosses à protéger. 

- T'as pas une femme a baiser pour avoir une flopée de marmot qui grimpent sur ta moto et t'appellent "papounet" ? 

- Les meufs c'est compliqué. À partir du moment où faut vivre avec c'est une vrai galère. 

- C'est pour ça que je préfère les mecs jusque-là pour les colocs' 

- T'as déjà été en coloc avec quelqu'un pour dire ça ? 

- J'ai deux petits frère et une petite soeur, il faut savoir partager son espace. Dit-il en haussant ses épaules ce qui le fait grimacer. 

- Tu compte faire quoi après ? Tu vas faire soigner ton bras ?

- J'ai pas les moyens et je suis jamais allé à l'école. Je vais rester ici, peut-être m'engager dans le gang du coin maintenant que Sanchez est de retour et gagner assez pour faire vivre ma famille. 

- Change tes plans, ce soir Sanchez est un homme mort. Il s'en est prit au club une fois de trop. 

- Alors on va crever de faim ou monter notre propre gang comme les Little Angels. On a pas le choix.

- Et sortir de ce quartier pourri t'y a penser ? 

- Pour finir dans le système séparé de Marc, Leo et Eli ? Ou pire, en taule ? Non merci. Le dernier assistant sociale que j'ai vu dans ma vie était venu pour baiser la mère de Mouse. 

- Elle a vraiment baisé tout L.A cette pute !

- Et bien plus si elle a baisé un biker d'une autre ville. 

- C'était pas la mère biologique de Mouse. 

- Ouf pour elle, j'aurais pas supporté de me regarder dans le miroir le matin et de me dire que je lui ressemble peut-être à sa place. 

- Je peux t'assurer que c'est le portrait craché de sa mère biologique. C'est pas croyable comme elle lui ressemble. 

- J'imagine bien."

Un ronronnement me fait baisser la tête et je vois que les deux copies se sont elles aussi endormies sur moi. Ils m'ont prit pour un oreiller ces gosses c'est pas possible ?! Un poids sur mon épaule me fait deviner que le plus grand s'y met aussi. 

Fist passe à côté de nous et me regarde trois secondes avant de lâcher un : "C'est mignon, on dirait une maman chat et ses bébés". 

Putain qu'il en profite que je veuille pas les réveiller en me levant pour lui coller une droite ! 

En attendant j'ai de la peine pour ces gamins. Si ça tenais qu'à moi je les prendrais avec moi et les sortirais de cette merde de quartier. 

C'est pas leurs parents qui vont prendre soins d'eux et surement pas l'état. En fait personne ne les attend et le seul être humain qui ait jamais prit soin d'eux c'est la gamine à Grave... 

En fait y'a rien qui me retient de les emmener. Pas les parents, pas l'état, limite j'ai la bénédiction de la gamine. Ok je les adoptes. Pour les papiers je demanderais à Fox de bidouiller quelque chose. Plus qu'à leur dire. 

Ça y est, je suis daron. 

Penser à remercier la gamine pour cette rencontre. Je suis sûre que sans elle j'aurais pas rencontré mes futurs gosses. 

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