Chapitre 2

14 minutes de lecture

Comment on en est arrivé là ? Ah oui, cette chienne de vie me fait encore un coup de pute.

Gramps n'a pas voulu que je parte en cavale seule et a réussis à me persuader d'aller chez ses amis le temps que les choses se calme. Bien évidemment il a aussi demandé à Mitsy de m'accompagner pour sa sécurité et celle du bébé. 

Il m'a clairement fait comprendre que c'était ça, ou il m'attachait à l'arrière de sa bécane pour m'y emmener de force. Le sachant parfaitement capable de le faire, j'ai préféré éviter de tenter le diable. 

Donc nous voilà, moi et Mitsy, après une douzaine d'heure de bus à traverser les États-unis, devant un énorme grillage. 

J'ai vérifié quatre fois si c'était la bonne adresse et apparemment je ne me suis pas trompé.

Donc, nous sommes plus précisément de l'autre côté de la rue ou l'énorme grille se trouve, gardée par deux molosses. Et Mitsy est en train de paniquer. Les deux types portent un cuir de biker, plus précisément le Cut du club des Dead Raven. Un corbeau en plein vol avec un crâne à la place de la tête est dessiné sur leurs dos. Un symbole de mauvaise augure mort et pire qu'un symbole de mauvaise augure tout cours. Pour moi ça veut dire "fuyez, la mort est déjà là.", en clair : "vous n'avez même pas le temps de fuir enfoirés, vous êtes déjà condamnés à crever."

Mais dans quoi est-ce que gramps nous a encore fourré ?!! 

Je doit être dans un endroit sécurisé, pas dans l'anti-chambre de la luxure et de la débauche !! Et ce club est un club un pourcent.... Génial ! Vas foutre ta fiancé enceinte là-dedans vieux con !

Je vais le tuer quand il arrivera dans deux semaines.

Bien-sûr rester planté juste en face d'un club de biker pendant dix minutes en hésitant entre hurler contre un type absent et frapper dans un mur innocent pour passer sa colère ne passe pas inaperçu au yeux des gardes de la grille. 

L'un d'eux s'approche de nous avec un sourire carnassier. C'est officiel, la rumeur qui dit que les bikers on une fâcheuse tendance à penser avec leurs bite plutôt qu'avec leurs cerveau est fondée. Le type à peine plus âgé que moi demande : 

"Salut mes jolies ! Vous êtes perdues ? 

- Euh..nous... Begaye Mitsy. 

- Oh! Je vois ! Vous venez pour la fête ! Et vous êtes surement des petites timides qui n'ont pas l'habitude d'avoir du sexe en publique !"

Traduction : il y a une fête ce soir, les fêtes de biker tournent souvent en orgie, ils nous fait du rentre dedans. 

"Désolée, nous ne sommes pas la pour la fêtes comme tu dis, alors tu peux ranger la mini saucisse qui te sert de bite dans ton froc, tu n'en auras pas besoins. 

- Rebelle en plus d'être sexy ! J'adore ! On vas bien s'entendre toi et moi ! Et si tu veux mon ami vas très bien prendre soin de ta copine."

D'accord... Je vais le tuer. Mais comme je ne veux pas avoir de problème avec leur club, je vais éviter de le frapper. Je continue : 

"Écoute, si j'étais venu chercher du sexe, je serais allé voir un type qui a du vrai matériel et certainement pas avec ma meilleure amie enceinte de cinq mois. Tu vas me faire plaisir et arrêter tes allusions salace au risque de perdre ta virilité à tous jamais et tu vas gentiment retourner à ton poste. Pigé le couillon ? 

- Tu te la joues inaccessible mais t'es qu'une pute parmi les autres. Crache-t-il sûrement vexé par mes propos.

- Aller, Li calmes-toi, on va s'éloigner et rappeler Fist pour lui demander s'il n'a pas fait une erreur d'adresse. Bonne soirée monsieur. Dit ma meilleure amis en m'entraînant par le bras pour aller plus loin. 

- J'en ai pas fini avec vous ! Cri l'autre tarlouse. 

- Pour votre sécurité et votre futur descendance encore coincée dans vos bourses, oui, nous avons finit de parler ! Lance-t-elle. 

- Tirons-nous vite avant qu'il ne rapplique avec ses potes."

Nous quittons la rue en vitesse et retournons vers notre hôtel. J'ai bien fait d'insister d'en prendre un pour déposer nos valises avant de nous diriger à l'adresse donnée par Gramps. Je sentais le coup foireux venir de loin, mais je ne m'attendais pas à ça. 

Des putains de biker... 

Entre eux et un gang la différence est assez petite voir parfois inexistante.

Nous arrivons à l'hôtel et Mitsy s'affale sur le lit. Je me dépêche d'appeler Gramps sur un numéro prépayé : 

"Allo ? 

- BORDEL GRAMPS ! DES PUTAINS DE BIKERS ! T'AURAIS PU PRÉCISER CE DÉTAIL !

- Tu n'y serais pas allé. 

- Dis-moi, quand tu parle de ta retraite, ça ne veux pas dire "j'ai arrêté de faire du trafique d'arme et de substances toutes plus nocives les unes que les autres parce que je me fait vieux" j'espère ? 

- Non, je me suis juste prit une balle près du palpitant et je me suis dit qu'il fallait que je lève le pied.

- Putain ! Ça fait dix ans qu'on se connaît !! Dix ans et tu ne m'a jamais rien dit ! Et t'aurais au moins pu en parler à Mitsy ! C'est ta fiancée merde ! Et la mère de ton gosse ! On s'est fait accosté par un gros lourd de prospect et il a cru qu'on venait participer à l'orgie qui vous sert de fête !

- Et donc, vous êtes entrés ou pas finalement ? Demande-t-il en tentant de camoufler la colère dans sa voix.

- N'élude pas la question !

- Oui, j'étais un biker, oui j'aurais du vous le dire, mais je te rappelle que tu as été traumatisée par le monde des gangs alors j'ai préféré éviter de te faire peur et pareil pour Mila !

- Je suis claustro-acluophobe sur les bords, pas traumatisée ! Et je ne suis pas en sucre bordel ! Et Mitsy non plus !

- Ça va j'ai comprit, je suis désolé. Mais vous êtes entrés ou pas ? 

- Et on aurait parlé à qui ? Tu ne nous a donné le nom de personne à appeler et honnêtement les prospects ne sont pas commodes. Non, on est pas rentrées, on est à l'hôtel ! 

- Quel hôtel ? 

- Le moins pourrit du coin, le "Clines Corner Hôtel". 

- Ça va, ils ont une bonne sécurité et un contrat de protection avec le club. Vous y serez bien le temps que je passe quelques coups de fils. Essayez de repasser demain matin et demander un certain Spike, c'est mon meilleur-ami. 

- T'es vraiment sûr de ton coup ? Je souffle. 

- T'inquiète Li, tout va bien se passer. Et si l'un d'eux te fais tu mal tu n'a qu'a en parler au pres' et il lui règlera son compte. Vous êtes hors-limite.

- J'espère bien ! Sinon tu risque de retrouver des soeur en arrivant et pas des frères. 

- Laisses leurs testicules tranquilles ! Ils ne t'ont rien fait ! 

- Solidarité masculine ? Non parce que tu n'es pas du genre à protéger les sales cons. 

- Oui, je me suis pas encore remis de la fois où tu m'a foutu un coup dans les burnes pour ton diplôme. 

- T'avais oublié ! Si ça n'avait pas été pour Mitsy qui t'a harcelé de message tu ne serais pas venu du tout ! T'es ma seule famille Gramps, c'est normal que je sois en colère contre toi si tu oublie l'un des jours les plus importants de ma vie !

- Et je suis toujours aussi désolé. Mais s'il-te-plaît, déjà que les prospect ne sont pas très malins en général alors je leurs retire pas ce qui leurs reste de dignité. 

- Donc les autres je peux ? Souris-je. 

- Non, les autres tu évites de les foutre en colère. Je tiens trop à toi pour apprendre que tu es enterrée dans une décharge entre un junkie et un traître. 

- Je t'aime aussi Gramps. 

- Embrasses Mitsy pour moi. 

- Ce sera fait. 

- Bye gamine. 

- Bye vieux con."

Je raccroche et m'allonge à côté de Mitsy. Elle s'est endormi, mais je sais qu'elle se réveillera quand elle aura faim. Pour le moment je vais dormir et prendre des forces pour affronter demain. 

________________

Je me réveille, le ventre à patte blond qu'est Mitsy est déjà en train de dévaliser le frigo. Je prend un café, breuvage immonde que je ne bois que pour me donner du courage. 

Je ne veux pas emmener Mitsy dans ce genre d'endroit sans être sûre qu'il n'y aura aucun problème. Je vais donc y aller toute seule pour me faire une idée. 

Je me lève et prend un pain au chocolat rescapé de la fringale de Mitsy pour compléter mon petit-déjeuné. Je me dirige à pied vers le quartier général des Dead Ravens et arrive dix minutes plus tard. 

Quelle joie de retrouver le même type qu'hier au portillon. Il me sourit de façon narquoise et me demande : 

"Alors poupée, t'as changé d'avis ? 

- Je viens voir un certain Spike, dites que la pote de Fist est là. 

- Et qu'est-ce que tu lui veux à Spike ? 

- Rien qui ne te regarde. 

- Tu sais ma proposition tient toujours ! Je saurais te faire prendre ton pied ! Répond-il. 

- Mais oui ! Quand les poules auront des dents ! Sinon tu me laisse passer ou je te castre et passe de force ? 

- Encore faudrait-il que tu en sois capable ma jolie. Sourit-il a nouveau. 

- Comme tu  veux !"

Je ne suis absolument pas d'humeur. Je n'ai pu dormir qu'une heure cette nuit à cause des cauchemars qui ont décidé de squatter ma tête pour bien me rappeler à quel point je suis dans la merde alors je n'ai pas du tout envie de me retenir ou de faire dans la bien-séance. 

Je lui envoie une belle droite dans le nez. Il commence à saigner à flot. Je crois que je l'ai cassé et mon poing a un peu mal aussi. Bon !  J'avoue que j'y suis allée un peu fort ! Et monsieur n'est pas content, donc il va sûrement m'en coller une à son tour. Il s'approche de moi dangereusement mais une vois le stoppe dans son élan de violence: 

" Putain Rockhead ! J'espère que tu ne vas pas frapper cette fille ? 

- Putain Spike ! Elle vient de me péter le nez ! 

- Et je suis sûr que c'est mérité !"

Le fameux Spike passe la grille et se poste à côté du type nommé à juste titre "tête de caillou". Têtu comme une mule ! L'homme qui a l'air d'avoir le même âge que Fist, surement un ancien du club qui n'a pas encore raccroché. Il me fait un peu flipper, exactement comme Gramps quand je l'ai rencontré, mais je sens que je peux lui faire confiance. Le vieux géant me demande : 

"Alors ? Que puis-je faire pour vous ? 

- Je suis une amie de Fist, il m'a dit que vous pourriez peut-être m'aider.

- La gosse qu'il a prit sous son aile ?

- Donc il vous a parlé de moi. Je suppose qu'il m'a caché encore beaucoup de truc mis a part le fait qu'il est biker. 

- Était. Corrige-t-il. 

- Je connais assez ce milieu pour savoir que ça vous colle à la peau jusqu'à votre mort. Même s'il s'est retiré de vos magouilles courantes, il reste un biker. 

- Il ne m'avait pas dit que tu serait si surprenante ! Je suis sûre que nous allons bien nous entendre ! Sourit-il. 

- J'ai hâte de savoir tout ce qu'il vous a dit sur moi ! Souris-je à mon tour. 

- Entre, allons discuter de ça à l'intérieur. 

- Au fait, pour le prospect, désolée mais j'ai passé des jours éprouvants donc je ne me suis pas contrôlée. 

- C'est un con qui ne sait pas s'arrêter quand on lui dit non. Ça va lui remettre les idées en place !

- Tant que vous ne demandez pas de lui payer les frais d'hôpital tout va bien ! Le reste je m'en fou. 

- Pour un nez casser on ne va pas s'embêter. "

J'entre dans le club et ça pue encore l'alcool et le sexe d'hier. Il est neuf heures du matin et je vois certains bikers allongé sur le sol , sur les tables, les banquettes ou encore affalés sur le bar. Pour la plupart ils sont en bonne compagnie, la bite à l'air avec quelques putes totalement à poile. Charmant spectacle ! C'est pas comme si j'avais prit l'habitude de voir ma propre mère se balader à poile en permanence pour faire un sport aux antipodes de catholique, je ne vais pas me plaindre. 

Nous nous installons au bar et un prospect me sert un verre d'eau et un café pour mon interlocuteur. Ce dernier commence : 

"Bon, je vais être honnête, Fist m'a seulement demandé de te protéger toi et sa petite-amie. Il ne m'a pas donné plus de détails. Pour avoir la protection du club il va falloir que tu nous donnes plus de détails que ça. 

- J'ai un chef de gang psychopathe et pédophile nommé Carlo Sanchez au cul qui veut m'enlever pour faire ce qu'il veut de moi. Vous aurez pas plus de détail que ça. 

- Carlo Sanchez ? 

- Oui, mais je comprendrais si vous ne vouliez pas vous en mêler. 

- Mais comment t'as pu te foutre à ce point dans la merde ?! S'exclame-t-il. 

- Allez demander à ma camée de mère ! J'ai pas envie de vous donner plus de détails donc il va falloir faire sans. La seule chose que je vous demande c'est de prendre soin de Mitsy quelque soit votre décision. 

- Nous allons y réfléchir à la messe d'aujourd'hui. Je suppose que tu as laissé Mitsy à l'hôtel ? 

- J'ai préféré voir à quoi cet endroit ressemble avant de la jeter dans la gueule du loup. 

- J'espère que ce que tu as vu jusque-là ne te dégoûte pas trop ? Demande-t-il avec un visage crispé. 

- Pas du tout, Avec Gramps et Mitsy je suis vacciné contre les minettes à poile et les mec avec la bite pas beaucoup plus habillée. 

- Je ne savais pas Fist du genre exhibitionniste avec ses petites-amies. 

- Les entendre a suffit."

Il se met à rire aux éclats, réveillant pas mal de ses potes au passage. Justement le type affalé sur la place juste derrière moi semble être réveillé lui aussi. Il ne tarde pas à mettre son bras autour de mes épaules. Ne le tues pas Li, garde tes poings dans tes poches. Le type demande : 

"Hey Spike, t'as ramené une nouvelle brebis avec de l'humour ? 

- Une quoi ? Je demande en me doutant bien de ce que c'est.

- C'est ces filles-là. Me répond Spike en montrant les meufs à poile d'un coup de tête. 

- Donc si je comprend bien monsieur me prend pour une pute au rabais ? 

- Quoi,  je me trompe ? T'as un trop jolie cul pour faire autre chose que du sexe chérie ! 

- Non Jax, c'est pas une brebis. Tu devrais la lâcher d'ailleurs. 

- Ça m'empêchera pas de la mettre dans mon lit ! Dit Jax surement en souriant. 

- Enlève tes sales pattes de mes épaules tout de suite si tu tiens à ta masculinité. Je crache de colère.

- Elle a du répondant ! J'ai de plus en plus envie de la prendre sur le bar, t'en pense quoi Spike ?"

Gros lourd numéro deux trouvé ! Je me lève enlève son bras de moi et me retourne vers lui avec un sourire aussi faux qu'il dissimule ma colère collé aux lèvres. C'est à dire très, très, très, très faux. 

Je ne suis vraiment pas d'humeur et en plus j'ai été comparé deux fois à une pute en moins de vingt-quatre heures. Je vais faire un malheur. 

Je saisis l'arrière de la tête de, Jax, l'enfonce sur le comptoir et lui prend les couilles pendant qu'il est encore sonné. Je lui chuchote en lui broyant presque les bourses : 

"Alors je vais me montrer claire. J'ai assez d'un psychopathe au cul alors je n'ai pas besoins d'un con dans ton genre pour en rajouter. La seule différence entre le type de mes emmerdes et toi, c'est que toi, je peux te broyer les couilles ici et maintenant alors range ta bite dans ton calbut et remet ton cerveau à sa place légitime et réfléchis avant de me faire chier car là je ne suis vraiment pas d'humeur. Mais si tu veux que je te castre il suffit de demander, pas la peine de jouer les abrutis. "

Je lâche le type et sors du bâtiment, toujours en colère 

Je suis vraiment à cran, j'ai à ce point l'air d'une pute ? Merde est-ce que je ressemble à ce point à ma connasse de mère ? Putain de merde ! Je ne suis pas comme ça ! Est-ce que tous les hommes que je croise n'ont que ça en tête quand ils me rencontrent ? Baiser ? 

J'en ai marre putain ! Qu'est-ce que j'ai fait pour être traité comme ça ?

Ce sont les yeux mouillés que je quitte l'enceinte du club. Je ne dois pas pleurer, ça leurs ferait trop plaisir, je dois être forte. Mais c'est dur merde.

Je cours jusqu'à l'hôtel où je retrouve Mitsy allongée devant la télé. Elle me regarde et remarque tout de suite que quelque chose ne va pas. Je m'assois à côté d'elle et explose en sanglots. Elle enroule ses bras autour de moi et me demande :

" Bah alors ma belle brune ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? 

- Rien Matsy, je suis juste fatiguée par tout ce qui se passe. 

- Et qu'est-ce qui a ouvert les vannes de tes larmes ? 

- Dit moi honnêtement ! Je ressemble vraiment à une pute ? 

- Quoi ? Mais non ! T'as l'air d'un ange ! Un ange avec un fichu caractère, mais un ange quand même ! Qui est le salopard qui a dit ça que je lui refasse le portrait ? 

- Il est grand, baraqué, et tu n'as aucune chance contre lui alors calme ta joie. Dis-je en souriant pour la rassurer. 

- Oh, ma chérie. T'es pas obligée de jouer à la dur avec moi ! C'est normal que ça te fasse mal qu'on t'insulte ! Et cet enfoiré n'est qu'un gros salopard ! En plus tu portes des vêtements amples ou fermés en permanence, tu ne peux pas être une pute !

- C'est surtout pour t'épargner la vue de mes énormes cicatrices sur les bras et les jambes et par habitude de ma vie d'avant. Après je suppose que tu as raison.

- Bien sûre que j'ai raison !"

Pendant ma captivité, à chaque fois que je répondais mal ou que je me débattais, j'avais droit à ce qu'on trace un sillon sur mes jambes, mes bras, et parfois mon ventre et mon dos. Gramps à préféré ne pas m'emmener à l'hôpital et m'a soigné comme il a pu donc j'ai d'énormes cicatrices un peu partout sur le corps. 

C'est une autre des merdes qui constituent ma vie. Je suis sortie avec un mec une fois, et quand nous étions prêt à sauter le pas et qu'il à vu les marques, il a été dégoûté. Je lui avait déjà montré celles de mes bras, il était au courant pour les autres, mais il m'a regardé comme on regarde un tas de morve géant et s'est barré de l'appartement. J'étais vraiment triste car je l'aimais vraiment, mais ça n'a pas suffit pour qu'il reste. J'ai pleuré pendant une journée entière et je suis passée à autre chose.

C'est Mitsy qui m'a consolé, et c'est aussi elle qui lui a cassé la gueule par la suite. Cette petite blonde est adorable, mais quand elle est en pétard, tous aux abris ! Je m'endors dans ses bras. Je suis trop crevée pour rester debout et j'ai envie de m'isoler en peu de cette salope de vie.

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