Chapitre 58

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Nous avons repris le contrôle de la nation et j'ai regagné mon siège grâce au second. Apparemment, personne ne parle du fait qu'ils ne peuvent pas se rendre dans mon multivers sûrement parce que ça exposerait leur plan. Je me retrouve sur l'une des anciennes planètes d'entraînement du gang. Après la mort du crâne, le second avait été obligé de tout vendre. Lorsque je suis arrivé, il était au bord de la faillite. Il n'y a malheureusement presque plus de vaisseaux à cause de l'arrivée de la téléportation et de l'annonce des futures lois interdisant les vaisseaux spatiaux. On va pouvoir empêcher l'adoption de ces lois, mais il ne va rester qu'une dizaine de vaisseaux en état de marche, au mieux. Dans le pire des cas, il ne restera que notre vaisseau. Et, je ne parle même pas de toute la paperasse à remplir avant de pouvoir en acheter un autre ou réparer celui qu'on a.

Je pense:

-Dis-moi, as-tu trouvé les espions de Richard?

-Il semblerait qu'il n'y ait jamais eu d'espion d'un autre multivers.

-Du coup, tu sais comment il a appris pour la drogue?

-Il y a de grandes chances que ce soit grâce à une déduction

-Je vois. Merci.

J'ai pu construire un laboratoire digne de ce nom en quelques heures grâce au plan qui gère la planète. Après les procédures de stérilisation, je me suis mis à faire un antidote pour la toxine botulique de type H. Elle fonctionne en tuant sa victime par asphyxie. Cela veut dire que le délai entre l'arrivée de la toxine dans l'organisme et la prise de l'antidote est assez court.

Il m'aura suffi de trois jours pour avoir un remède digne de ce nom. Il faut maintenant que je fasse un peu de sale boulot. Je pense:

-Tu as trouvé combien de tueurs à gages?

-J'en ai détecté environ un million.

-Pourrais tu amener celui qui te semble avoir le moins de culpabilité et qui a le moins de chance de nous rejoindre ici?

-Il arrivera dans trois minutes.

Je quitte le laboratoire en prenant une seringue de l'antidote de la toxine pour vérifié s'il y a bien une autre toxine et je prends trois couteaux avec moi afin de le menacer pour qu'il trahisse Lisa. Après avoir suivi la procédure, je sors et je me retrouve nez à nez avec lui. Il est à dix mètres. Il dit:

-Bien le bonjour vice-empereur.

-Tu n'as pas peur?

-En aucun cas. Vous êtes ma cible et vous allez mourir.

-Tu ne voudrais pas plutôt me donner des infos?

-Je ne suis pas ce genre de personne. Je ne suis pas un lâche.

-Parce que si tu trahi ton employeur, tu meurs.

-C'est en effet l'une des raisons.

-Surtout qu'il peut tuer à distance avec un champignon qui détecte la trahison et envoie de la toxine botulique et du polonium 218 dans ton cerveau.

-Tu es bien renseigné...

-Tu ne viens pas tout juste de trahir cet employeur en confirmant?

-Ça ne marche pas comme ça.

-Quel est ton employeur?

En finissant la phrase, j'active la vitesse lumière et me mets à moins d'un mètre de lui avec mon poing à 10 cm de sa tête. Je désactive la vitesse lumière et il fait un pas en arrière. Il dit:

-C'est un secret... Je viens de remarquer que tu me voulais vivant. C'est un avantage pour moi.

-Tu possèdes quel élément?

-La terre.

-C'est une planète artificielle... Tu ne vas pas aller très loin.

-Mais, tu ne peux pas me tuer...

-Ohhh...Je viens de comprendre. Si le champignon est connecté aux neurones, on doit pouvoir faire croire à une trahison et le pousser à sécrété la substance en utilisant des signaux artificiels.

-Hein?

-Je viens de dire que je m'en fichais de ta mort.

J'utilise ma télékinésie pour couper ses deux jambes avec mes couteaux. Je lui injecte l'antidote pour la toxine botulique. Il hurle:

-Aaahhhh... Écoute... Ahh... Écoute moi... Je vais te dire tout ce que... tu veux... Ahh... Alors, ne me tue pas...

-Vas-y

-Elle s'appelle Lisa... Elle est dans un autres univers et...

Il est mort. Il y a donc une autre toxine. Je l'amène dans le laboratoire en empêchant son sang de quitter son corps avec ma télékinésie. Je passe toutes les salles de stérilisation. Je le branche aux machines qui retire son sang et l'analyse. Les résultats sont formelles, la toxine botulique a disparue, mais le polonium a détruit l'autre toxine. La quantité de polonium 218 est absurde. Elle pourrait tuer un individu en quelques heures. Ce n'est pas très dangereux du moment que c'est à l'extérieur du corps.

Je procède à l'incision de la boîte crânienne. Je retire ensuite des bouts de cerveau pour atteindre l'endroit où j'avais trouvé le champignon la dernière fois. Il n'est pas là. Elle le place à différents endroits. Ça veut dire que je vais devoir créer un détecteur pour trouver où est le champignon pour chaque tueurs en série. Je procède à l'autopsie en ouvrant la cage thoracique. Il me faut quelques minutes avant de trouver le champignon attaché au coeur derrière le sternum. Ses filaments se connectent à l'intestin grêle. Je savais qu'il y a beaucoup de neurones dessus et qu'ils communiquent avec le cerveau, mais de là à savoir si le tueur trahi... Je retire le champignon et je le mets dans un endroit parfaitement stérile où je ne pourrais entrer en contact avec lui. Une vitre nous sépare. J'envois des impulsions dans ses filaments à l'aide de divers appareils et il sécrète un peu de sa toxine. Je peux enfin vraiment commencer.

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