Le train commence à partir. Le voyage prendra environ trois heures, car mon université est de l'autre côté du continent et il y a plusieurs arrêt en cours de route. Depuis le temps, j'ai l'habitude des regards des gens. Ils expriment divers choses. Parfois, il s'agit d'une profonde admiration. D'autre fois, ils me détestent du plus profond de leur coeur. Il y a néanmoins quatre personnes qui me demande une photo ou des autographes que je prends volontier. C'est pas comme si j'avais mieux à faire. Quarante-cinq minutes après le départ, l'ordinateur quantique me dit:

-Toutes les opérations sont terminées.

-Bien, ils ne me dérangeront plus. Juste, tu pourrais faire de même pour toutes les agences secrètes?

-Opération terminée.

-En quelques secondes?

-Il n'y avait pas d'archive en papier ni d'expérimentation. Tout était sur serveur.

-Parfait. Le monde n'a pas besoin de ces connaissances.

Le train s'arrête à une gare dix minutes plus tard. Un homme en noir entre. Ils ont déjà remonté à moi. Il s'approche de moi et chuchote:

-Si les données ne sont pas revenues dans cinq minutes, certaines mauvaises choses pourraient arriver.

-J'ai tout supprimé. Écoutez...

Je pense:

-Quel est son nom?

-Brian Reynolds. 

Je continue:

-...Brian Reynolds. C'est mieux ainsi. Croyez-moi. Vos guerres, on s'en fout royalement là où vous voulez aller.

Je pense:

-Répète toutes les actions que j'ai dit, mais pour le voyage trans dimensionnel. J'aimerais aussi que tout ça soit répété tous les jours.

-Ce sera fait.

Brian me regarde étonné. Il sourit légèrement et dit:

-Vous ne comprenez pas votre position...

-Vous non plus...

Il remit son chapeau et partie. Le train a continué sa route. Cela fait maintenant dix minutes depuis la dernière gare. Les cinq minutes qu'il me donnait sont assez longues... Je pense:

-Ont-ils prévu quelque chose contre moi?

-Il semblerait qu'un mandat d'arrêt soit en cours de production.

-Détruit le.

-C'est fait.

Quelques minutes sont encore passées avant la prochaine gare. Une femme en noir est venue. J'ai pensé:

-Nom?

-Victoria Carole

Elle s'est approchée de moi et a dit:

-Que souhaitez-vous?

-J'imagine que vous direz non, Victoria Carole ou vos supérieurs. Je souhaite que toutes les recherches soient abandonnées. 

-Ce sera fait, cependant...

-Cependant, vous avez besoin de ces données pour l'instant. Parce que bla bla bla guerre mondiale bla bla bla autres agences secrètes bla bla bla. Me faites pas rire. Vous croyez que je ne discrimine que la votre. Non, c'est partout pareil. Si vous acceptez mes conditions, vous n'avez pas besoin de les récupérer. Au revoir, et ne revenez pas à la prochaine gare. 

-Si c'est le chemin que vous choisissez...

Quelques minutes sont passées depuis ce dialogue. Et, toujours rien. Il reste environ une heure trente avant la fin du voyage. Nous sommes au beau milieu d'une zone inhabitée. Le train s'arrête violemment et plusieurs personnes armées se lèvent. Ils disent en continue en tenant des sacs:

-Mettez tout objet permettant de communiquer là-dedans. 

En s'approchant de moi, l'un d'eux a l'air de me reconnaître. Je lui dit:

-Je n'ai pas de système de communication. Je préfère les lettres sur papier à téléporter. Comme ça, les paparazzi ne peuvent pas les voirs.

Il passe un scanner sur moi qui ne détecte rien. Il continue donc son chemin en gardant un oeil sur moi. Après qu'ils aient pris tous les moyens de communications, l'un d'eux rassemble les sacs et les emmène dans un autre wagon. L'un d'eux sort son arme et dit en la pointant vers moi:

-Je pense que vous l'avez compris, il s'agit d'une prise d'otage. Les systèmes automatisés de la personne que je vise devrait empêcher tout train de prendre cette voie. Nous ne risquons donc pas d'être percuté. De plus, cette même personne que je vise est une aubaine pour nos affaires. Voici nos revendications... Nous voulons 95% de ta fortune et tous tes brevets.

Mon corps est presque au niveau S1. Son arme est de calibre .45... Vitesse: 450m/s poids: 12,5g énergie: 1265 Joules... Je devrais pouvoir l'arrêté. Même l'attraper. Je ne vais rien faire qui permettrait aux passagers de savoir que je possède des technologies qui ont des millions d'années d'avance sur eux. Un gillet par balle sera une bonne excuse. Je pense:

-Donne moi son nom.

-Mark Horvath, né le 10 octobre 2009

Je réponds donc à ce Mark:

-Bon écoute, tu dois être un débutant, alors je vais t'aider. Ne vise pas celui qui est sûrement la personne la mieux défendue du train en premier. 

Puis, je dis avec une voix plus forte:

-Y a-t-il quelques-uns de mes gardiens ici?

Personne n'a répondu. En même temps, ils ne sont qu'une centaine sur cette planète. Mark a commencé à rire. Il réponds:

-Tes... hahahahaha... Attends sans blague... Tu comptais sur l'aide de "gardiens".... Hahahahaha...Sauf que vois-tu, c'est moi qui ait l'arme. 

Je pourrais aussi bloquer la balle dans le pistolet avec ma télékinésie. Je dis en me levant:

-Redémarre le train.

-Tu penses que tu peux me donner des ordres. Rassois-toi.

-Je ne parlais pas à toi.

Une voix retentit dans tout le train alors qu'il commençait à bouger:

-Que tous les passager ferment les yeux et se bouchent les oreilles. 

Tout le monde l'a fait. Je continue:

-Bon, écoute...

-Tu penses que je vais donner mon nom?

-Mark Horvath du 10 octobre 2009. Tu vois bien que le monde agit selon mes paroles. Alors, abandonne.

Il parla dans sa radio:

-Qu'est-ce qui se passe?

-Je sais pas un truc bizarre. J'y comprends rien. Plus rien ne fonctionne. 

-Je croyais que tu étais le meilleur.

-Je le suis, mais ça... Ce truc, c'est pas humain. C'est quoi ce code...

-Débrouille toi, mais arrête ce train. 

Je l'ai regardé, puis j'ai dit:

-Vous savez, votre hacker pourra pas vraiment arrêter le train. Je vous conseille d'abandonner. Vous l'avez entendu, "Ce truc, c'est pas humain". Non?

-Comment connais-tu notre code secret?

Je me rends compte qu'il y a tous les hommes armés qui me visent. Ils sont 8 en tout. Mark pris une femme en otage. Il dit:

-Tu vas l'attaquer et la tuer en face de son enfant?

-Tire.

-Tu veux que je la tue?

-Tire. Ça me fera un obstacle de moins.

Il appuya sur la gâchette.