Nous sommes à la banque. Celui au master demande un rendez-vous afin d'acheter l'hôtel de l'homme du comptoir. Après quelques minutes, ils vont dans une salle et en reviennent dix minutes après. En sortant, celui au comptoir dit à celui au master:

-Vous vous rendez compte que l'hôtel ne vaut même pas deux millions? Vous ne pourrez jamais rentabiliser l'argent que vous y avez mis...

-Je sais. Mais, ce n'est pas mon objectif. Votre hôtel servira à accueillir ceux qui sont comme moi, des sans domicile. Ce sera un endroit gratuit où ils auront des lits et de la nourriture en attendant de pouvoir reprendre le cours de leur vie.

-... Bon, il est à vous maintenant donc je vais rien dire.

-Merci. Vous êtes le premier à ne pas me dire ce que je devrais faire.

-C'est normal. Même si je vous ai arnaqué, je vous remercie de pouvoir me permettre de vivre sans avoir à travailler.

-Soyez responsable avec cet argent.

L'homme du comptoir est allé vers une autre salle. Celui au master est venu vers moi. Il a dit:

-Je crois que nos chemin se sépare à partir de maintenant. Tu m'as déjà bien assez aidé. 

-Est-ce que je pourrais te demander une chose avant?

-Oui... tu peux.

-Si jamais tu me revois errer dans la rue... Si tu me vois perdu ou à un endroit dans lequel je ne devrais pas être... et enfin, si je ne te reconnais pas... Dis-moi ça: John Hunt est en vie. Juste cela.

-D'accord... Mais, pourquoi?

-Pourquoi quoi?

-Te dire ça?

-Me dire quoi?

-Ah oui, tu as des trous de mémoires assez rapides. Je viens de penser. Tu n'as pas de chez toi. Que dirais-tu d'aller dans mon hôtel en attendant?

-D'accord.

On a ensuite vu quelqu'un venir vers nous en courant avec un objet à la main. Il était très bien habillé. Il a dit:

-Midas souhaite parler à l'amnésique.

Il tendait l'objet et celui au master m'a pointé du doigt. L'homme qui courait m'a tendu l'objet. Je l'ai donc pris et j'ai entendu du bruit en sortir. Je l'ai porté à mon oreil et j'ai entendu la voix de Midas. Il a dit:

-L'amnésique, tu es là?

Je lui ai donc répondu:

-Oui

-Bien. La personne que tu m'avais demandé de rechercher s'appelait John Hunt?

-Oui, vous l'avez trouvé?

-Attends un peu. Il y a un H devant Hunt?

-Oui.

-Le h de John est à la troisième position?

-Oui.

-Il y a trois personne qui s'appelle comme ça. Tu te rappelles de son physique et de la dernière fois que tu l'as vu?

-Je ne sais pas quand je l'ai vu, mais... c'était un homme blanc... Il... avait les yeux vert si je me souviens bien.

-Il n'y en a aucun comme ça. Il y a deux blancs, mais aucun n'a d'yeux verts. Tu es sûr?

-Je crois... Il avait les cheveux bouclés et blonds.

-Il n'y en a aucun qui est blond. Je garde ta description sous la main. Je te recontacte si j'ai du nouveau.

-D'accord.

Puis, j'ai entendu un petit clic et il n'y avait plus de son. J'ai rendu l'objet à l'homme qui courait et il est parti en marchant. Nous sommes ensuite allés à l'hôtel. En arrivant devant la porte, les autres qui avaient des parts sur l'invention sont arrivés. Il y en a un qui a dit:

-Écoutez, vous êtes les derniers. Est-ce que c'est vous qui avez touché à notre fortune?

Celui au master l'a regardé avec un léger sourire au coin des lèvres. Il lui a ensuite dit:

-Non, ce n'est pas nous. Ça devait être l'oeuvre de quelqu'un qui s'est senti généreux. Je ne vois pas pourquoi vous vous plaignez.

-Mais notre argent avait disparu en premier lieu. Ça veut dire que celui qui a fait ça peut accéder à nos comptes autant qu'il le souhaite.

-Il vous a rendu plus non? De même pour les milliardaires. 

-Attends voir un instant, je n'ai jamais dit qu'ils nous avaient rendu plus.

-Si tu veux vraiment savoir, c'est L'AMNÉSIQUE qui avait vu vos codes. Il y a tout juste quinze minutes, il a oublié ce qu'il venait de me dire. Je pense qu'il a déjà oublié vos numéros. N'est-ce pas?

J'ai dit:

-Oui

Celui, qui nous avait abordé, nous a longuement regardé avant de dire:

-Il y a intérêt que ce soit vrai.

Puis, ils sont partis. Je suis ensuite retourné dans la chambre.