Nous voilà devant la tour Midas. Nous sommes une dizaine et nous faisons tâche au milieu de tous ces bâtiments luxueux. Il n'y a qu'une personne au comptoir de l'accueille si on ne compte pas les trois gardes qui sont aussi là. L'entrée est gigantesque tout est soit blanc soit doré. Cet endroit doit valoir un paquet de dollars. Les gardes nous regardent de travers. La personne qui disait avoir un master dit à la femme au comptoir:

-Bonjour, nous venons, car notre ami ici présent aurait une invention a montré au grand Midas.

-Vous avez un rendez-vous?

-Mais regardez cela. Il s'agit de l'énergie du futur. Il n'y a pas besoin de rendez-vous pour une telle chose.

-Je vais vous demander de partir si vous n'avez pas de rendez-vous.

-Mais enfin, vous ne comprenez pas l'incroyable innovation que cela sera. Ça pourrait bien sauver la planète.

-Il y en a beaucoup qui disent cela. Maintenant, partez et prenez un rendez-vous.

-Pourrions-nous prendre un rendez-vous dans ce cas?

-Veuillez remplir ce formulaire dans ce cas là.

Elle a donné un formulaire à celui qui possédait un master. Au bout de quelques secondes, il a hurlé:

-3000$!

-Ils vous seront rendus intégralement après le rendez-vous.

-On a une tête à avoir 3000$?

-Si vous saviez le nombre de personne qui souhaite s'entretenir avec Midas. Ces 3000$ limitent énormément son nombre de rendez-vous.

La personne qui adorait le mot charabia s'est avancé pour dire:

-Vous vous foutez de nous? Si j'ai bien compris, ce truc... fusion de thrum je sais plus trop. C'est du jamais vu.

-Je suis désolé, mais je n'y peux rien.

Celui avec un master a dit calmement:

-Il s'agit de créer, stabiliser et utiliser la fusion nucléaire, mais aussi le thorium, sans parler des panneaux solaires à 95%. L'État dépense des milliards de dollars pour ces inventions toutes les années.

Une voix au loin a retentit:

-Ai-je entendu des milliards de dollars? Je vous en prie... Ce n'est rien pour moi.

-Midas...

-Oh c'est le monsieur de l'affiche.

-Gregory?

-Qui?

-Bah toi, Gregory James. Tu fous quoi ici?

-Je pense que vous vous trompez de personne. Je ne me souviens pas de mon prénom, tout ce que je sais, c'est que je dois retrouver John.

-... Gregory qui s'attache à quelqu'un... Ouais, non, il irait jamais jusque là pour ça. Bon, vous avez dit fusion nucléaire?

-Oui.

-Dans mon bureau. On va remplir les formulaires. Je vais ensuite donner vos papiers à un scientifique de confiance qui me dira si vos inventions peuvent fonctionner. Il faudra au moins une semaine de procédure, mais, si tout est en ordre, vous gagnerez gros.

Il nous a ensuite indiqué le chemin pour aller dans son bureau. Il fallait prendre un très grand ascenseur. Il était si grand que même à onze, on pouvait écarter les bras sans se toucher.

Quelques minutes de trajets après, on était dans son bureau. Il consistait en un bureau avec un chaise qui était en face d'une gigantesque vitrine. Nous avons pris des chaises pour nous. Midas était dans son fauteuil avec la ville derrière lui. Il a commencé:

-Bon, j'ai besoin du nom de celui qui l'a inventé, sauf si vous avez une société, auquel cas, vous devriez me donner le nom de cette société.

-Je ne me souviens plus de mon nom. Mais, lui peut garder les droits.

-C'est comme vous voulez. Bon quel est ton nom?

Celui qui avait un master a dit:

-Mon nom est Leonardo Maus.

-Date de naissance?

-26 Juillet 1880

-Adresse?

-...

-Je vois. Je laisse la case vide. Un compte bancaire?

-...

-Souhaitez vous que l'argent soit réparti à tout le monde ou que tout vous revienne?

-Réparti.

-Donnez-moi tous vos nom. Je vais créer des comptes dans ma banque.

Nous avons ensuite tous donné nos noms et avons continué de remplir les divers formulaires durant trente minutes. Ce après quoi, Midas a dit:

-Bien, tout est bon, vous pouvez y aller. Il faudra que vous reveniez dans une semaine... Le 20 octobre à... 18h. J'ai rien à 18h. À ce moment, je vous donnerais vos comptes et vous dirait si vos inventions sont acceptées.

-Bien le merci. Au revoir.

Nous sommes retournés sous le pont, mais tout le monde était heureux et n'a pas dormi de la nuit. Il racontait ce qu'il voulait faire de l'argent une fois qu'il sera là. Au bout d'un certain moment, quelqu'un m'a demandé:

-Sinon, c'est qui ce John?

Tout le monde s'est tu. J'ai alors répondu:

-Je ne sais pas trop, mais son nom est présent presque partout dans les résidus de souvenir que j'ai.

-Ce serait pas ton mec?

-Je ne crois pas. Je n'en sais rien. Tout ce dont je suis sûr, c'est que je peux lui faire confiance.

-C'est rare des gens comme ça de nos jours...

-Et vous?

-Comment ça?

-Vous ne vous faites pas confiance?

-Quand on sera riche, ça m'étonnerait qu'on continue d'habiter sous le même toit. Chacun fera sa vie avec l'argent que tu nous as offert. On se fait confiance parce qu'on est dans la même me***.

À ce moment, quelqu'un a dit:

-Pas faux.

-Je vois, c'était donc cela.

-Quoi?

-Tu viens de me faire me rappeler qui John était. Il s'agissait de la personne qui m'a enseigné pas mal de leçon de vie. Le compréhensif. En revanche, je n'ai toujours pas la moindre idée d'où il habite...

-Un jour ça te reviendra.

-J'espère.

Le lendemain, certains sont allés faire l'aumône et d'autre ont fait les courses avec ce qu'ils avaient gagné les jours d'avant. Cela continua une semaine avant le rendez-vous.