Chapitre 17

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Ils m'ont amené à l'arrière d'une camionnette et se sont mis à l'avant afin de conduire. Ils vont me conduire à un endroit où il y a des personnes qui pourront me répondre. Celui qui ne conduisait pas m'a dit à travers la petite ouverture qui servait à vérifier si j'étais là:

-Je comprends à peu près ta langue. Dis-moi, est-ce que tu sais parler la mienne?

-Je ne peux que comprendre.

-Je vois...

Ils continuèrent de conduire pendant dix minutes avant de s'arrêter et me demander de sortir. Nous étions dans un parking avec, d'un côté, plein de voiture différentes et, de l'autre côté, des camionnettes plus ou moins semblables à celle qui m'a amené ici.

Après avoir fait quelques procédures, ils m'ont demandé d'aller dans une pièce. Il y avait une table et deux chaises. Un homme était assis de l'autre côté de la table. Je me suis assis sur l'autre chaise et il a commencé:

-Tu es Gregory... James, c'est bien ça?

-Oui. Vous savez du coup si c'est de ma faute?

-Écoutez, je ne connais pas toute la situation. Au fil du temps, je vais vous poser divers questions qui me permettront de comprendre tout ce que vous avez vécu et ainsi vous aider à répondre à cette question. Il faut néanmoins que vous me disiez une chose. Étant donné que nous n'avons que peu de personnel qui parle votre langue, il serait préférable que vous appreniez à parler notre langue. Puisque vous la comprenez déjà, cela devrait s'avérer assez simple. Nous vous laissons le choix. Souhaitez-vous apprendre notre langue ou être transféré dans un établissement où tout le monde pourra vous comprendre?

-J'ai besoin d'une réponse rapide, alors je vais apprendre votre langue.

-Dîtes-moi, sauriez-vous dire en combien de temps vous pourrez la parler. Au vu de votre niveau actuel?

-Si vous donnez de bons document, d'ici-là demain. Il me suffit d'un dictionnaire avec alphabet phonétique et je pense pouvoir réussir.

-Vous connaissez cet alphabet impressionnant... Êtes-vous d'accord que nous prélevions votre sang?

-Du moment que cela vous aide à répondre à ma question, tout me va.

-Bien. Dîtes-moi, on m'a dit que vous parliez d'une puce. Est-ce bien cela?

-Oui, une puce qui contrôle tous les gardiens. Je suis d'ailleurs revenu dans le passé afin de m'entraîner en vue de tuer l'empereur du multivers et de libérer tout le monde.

-Bien. Chaque chose en son temps. Qui sont ces gardiens?

-Ils protègent la population... et ils tuent les criminels sans rancoeurs. Je ne connais pas l'étendue des pouvoirs de la puce, mais elle peut pousser un homme à tuer.

-Je vois... Vous aviez dit voyage temporel, c'est bien cela?

-Oui. Il s'agit d'un voyage de 1186 ans vers le passé.

-Vous y êtes parvenu?

-En effet.

-Je vois. Vous avez donc un peu plus de 1200 ans?

-En temps absolue, j'en ai 20. En temps relatif, on doit s'approcher des 15'000 ans.

-Quelle est la différence.

-En temps absolue on fait 2020-2000. En temps relatif, on compte ce que je perçois comme temps.

-Bien. Ensuite, il était question d'empereur.

-L'empereur s'appelle Jeffrey. Je ne devrais pas dire cela sinon le multivers va se connecter à cet univers, mais je sais que ce n'est pas le cas, puisque dans 1186 ans le multivers n'est toujours pas connecter à celui-ci. D'ailleurs en tombant du ciel, lorsque j'ai voyagé dans le temps, j'aurais dû être blesser. La désactivation de la puce n'a pas dû avoir d'effet immédiat.

-Je vois. Pour aujourd'hui, on va en rester là. Ces messieurs vont vous conduire pour procéder à la prise de sang.

Il dit cela en pointant deux personnes qui m'attendait au niveau de la porte d'entrée. Je les ai suivie. D'ailleurs, c'est incroyable que ces vêtements aient résisté à la chute. L'empire sait ce qu'il fait. Il ne devrait pas être détruit. Il n'y a que les fautes du dirigeant qui devraient être payées.

Ils ont essayé de planter une seringue au niveau de mon avant bras, mais l'aiguille s'est cassée. Ils sont allés en chercher une autre, mais je les ai arrêté et je leur ai dit:

-Dîtes-moi, il faudra quelle quantité?

-Il faut juste remplir la seringue. Ça ira, vous vous en remettrez.

-8 ml. Vous pouvez prendre le sang d'une petite coupure?

-Il risquerait d'être contaminé. Donc non... et surveille le pendant que je vais cherché une autre aiguille.

Pendant que l'un est partie, l'autre me regardait. La peau est trop solide à cet endroit. Je vais la fragiliser. J'ai donné un coup très précis qui serait plus de l'ordre des griffures puisque j'ai utilisé mes ongles. Il n'y avait pas une goutte de sang et la personne qui devait me surveiller m'a regardé en l'air questionnant. Je lui ai dit:

-La peau était trop solide à cet endroit. Je l'ai fragilisée.

-Je vois... Je crois...

L'autre personne est revenu avec la seringue et a procédé à la prise de sang. J'ai légèrement déplacé mon bras afin que l'aiguille aille dans l'interstice que j'avais formé. Une fois que la seringue fut remplie, ils m’emmenèrent dans ma chambre et fermèrent derrière eux. J'ai trouvé un dictionnaire sur la table et je l'ai lu en entier en huit heures.

J'ai ensuite regardé à travers la fenêtre qui était assez grande et impossible à ouvrir. Apparemment, il faisait nuit. J'ai regardé autour de moi, mais il n'y avait rien d'intéressant à regarder. Juste un lit, des toilettes, une douche et le bureau auquel j'étais assis. J'entendais des voix qui disait tout et n'importe quoi sans grand sens. Je n'avais pas remarqué que j'avais réussi à faire apparaître une lumière à côté de moi afin de lire. Ma maîtrise n'avait pas totalement disparue.

J'ai entendu un garde approché et ma lumière a disparu. Il est venu au niveau de ma porte et a dit:

-D'où venait cette lumière?

-De mes pouvoirs. Dites-moi, auriez-vous un paquet de feuilles avec un stylo? Je commences vraiment à m'ennuyer.

-Il me semble que tu as un livre devant toi.

-Je viens de le terminer.

-En une journée?

-Oui.

-... On ne peut pas donner d'objets. Demain tu pourras demander. En attendant, ne fais rien de stupide. Trouve un truc pour t'occuper.

-Vous vous savez si c'est de ma faute?

-Hein?

-Vous savez si c'est moi qui ai agit ce jour là?

-Ce n'est pas mon travail de répondre à cette question. Maintenant, dors ou occupe toi.

-Je vois...

Puis, il est parti. Il n'y a donc personne qui soit capable de répondre à ma question. Je devrais voir à un autre endroit ou alors défoncer tout le monde... Mais qu'est-ce que je raconte, je dois partie de cet asile et trouver un lieu où m'entraîner... Qu'est-ce que je disais déjà... Ah oui, c'est vrai le dictionnaire, il faudrait que je le lise. Huit heures après, j'avais fini de le lire. J’avais une impression de déjà vu, mais ce n'était qu'une impression.

Le lendemain, deux hommes en noir attendaient devant ma chambre. Lorsque je suis sorti, ils m'ont arrêté et ont dis:

-Jeffrey

-Vous le connaissez?

Ils m'ont ensuite sprayer le visage et je ne me souviens plus de rien à partir de là.

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