Chapitre 44

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Le procès se passe en plusieurs jours. Aujourd’hui les avocats s’attaquent à nos proches. Mon avocat appelle Gabriel à la barre. Mon avocat demande à l’ex petit ami d’expliquer ce qui s’est passé au retour de Cynthia, après l’enlèvement.

- Elle est venue chez moi, je pensais qu’elle voulait qu’on parle de ma liaison avec sa meilleure amie qu’elle avait découverte.

- Elle y avait mis un terme à votre relation, je crois ?

- Oui.

- Comment ?

- Par téléphone.

- J’ai là la preuve que le coup de téléphone à bien été donné de chez mon client. Avait-elle l’air affolée ? Dit mon avocat.

- Non.

- A-t-elle mentionné son agresseur, d’une quelconque manière ?

- Non.

- A aucun moment, elle a tenté de vous dire là où elle était ? Ni ce qu’elle vivait ?

- Non.

Je sens mon avocat sur de lui et la mine de ma belle se durcit.

- Revenons à sa visite chez vous. Avez-vous fait l’amour avec elle ?

L’avocat de Cynthia se lève pour faire objection mais mon avocat obtient l’accord de poursuivre. Il est impossible qu’elle ait pu se remettre avec lui, elle a tellement été brisée par la découverte de son infidélité sauf si...tout ça est faux. La garce !!! Elle m’a vraiment pris pour un con.

- Oui nous avons fait l’amour ce soir là.

Mon corps se liquéfie, je n’arrive pas a croire qu’elle soit repartie le voir juste après être partie de chez moi alors que j’étais effondré dans sa chambre en attendant que la police arrive. Mon avocat continue.

- Qui a provoqué ce rapport sexuel?

- C’est elle.

- Avait-elle l’air apeurée ? Craintive ?

- Non rien de tout ça.

Je regarde Cynthia qui a perdu son petit air de garce pour opter pour quelques larmes de crocodiles. Je vois clair dans ton jeu Cynthia. Echec !

- Avait-elle l’air enjôleuse ? Joueuse ? Provocatrice ?

- Oui comme à chaque fois qu’on se voit chez moi.

- Seulement chez vous ?

- Oui elle se comportait différemment lorsqu’elle venait chez moi ou lorsqu’on était chez elle, elle ne voulait pas que ses voisins soient dérangés.

- Y a t’il eu un rapport violent ?

- Oui.

- Des coups ?

- Oui.

Mon avocat est très fort.

- Donc alors qu’elle a été victime de séquestration, de viol, de violence pendant plusieurs semaines, vous nous dites qu’elle est venue chez vous, qu’elle a provoqué un rapport sexuel, amenant des pratiques violentes, sans aucune crainte, aucune peur ?

- Oui.

- A-t-elle eu du plaisir ?

- Y a que comme ça qu’elle en a.

Mon avocat à l’air plus que satisfait.

- Et ensuite après ce rapport il s’est passé quoi ?

- Elle m’a demandé d’appeler sa meilleure amie.

- Pour s’expliquer sur votre liaison je suppose ?

- Non, elle s’en fichait de ça.

- Pourquoi alors ?

Il à l’air gêné, respire et répond.

- Pour faire l’amour.

- Avec elle ?

- Oui.

- Une première fois ?

- Non.

- Vous êtes en train de dire que le soir où elle est venue chez vous après son enlèvement, Cynthia, a volontairement provoqué des relations sexuelles à plusieurs, avec sa meilleure amie et vous ?

- Oui.

- Voilà un sacrée traumatisée. Dit mon avocat en regardant Cynthia.

- Objection votre honneur !!! Crie l’avocat de Cynthia.

- Je retire. Dit mon avocat avant que le juge ne réponde.

Cynthia est en larmes et j’ai qu’une envie c’est de la faire pleurer plus. Mon avocat n’a plus de question, et l’avocat de Cynthia prend le relais bien décidé à casser le joker du mien.

- Et les marques ?

- Quoi ?

- Les marques sur son corps ? Ca ne vous a pas inquiété ?

- Je n’y ai pas prêté attention, avec Cynthia…

- Donc votre petite amie arrive chez vous, remplie de marques et vous n’avez pas pensé à appeler la police ?

- Non, ce n’est pas la première fois que ça arrive, elle aime ça être battue.

- Vous voulez dire que vous la battiez vous aussi ?

- Elle…elle aime qu’on soit…violent. Elle est barge cette fille, vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Vous pensez que c’est une gentille petite maîtresse d’école mais c’est loin d’être le cas. Elle est vraiment dingue et dangereuse.

Oui !!! Gagné !!! Il venait de dire ce que je m’épuisais à dire depuis des mois.

- Vous la battiez mais c’est elle qui est dangereuse, c’est ça ?

- Elle réclamait, me poussait à bout pour se prendre une raclée. Elle devenait violente jusqu’à ce que je craque.

- Donc vous avouez être violent avec elle ?

- Elle m’a rendu dingue, je n’étais pas comme ça avant de la rencontrer. Elle m’a rendu violent.

- Bien sur, vous êtes qu’une pauvre victime.

- Oui !!! C’est elle le monstre, pas nous !!! Vous ne la connaissez pas mais moi je la connais par cœur. C’est une experte. Elle va vous avoir à l’usure, vous pousser à devenir comme elle. Et après vous êtes foutu.

- Pourquoi alors rester avec elle ? Pourquoi lui ouvrir votre porte ?

- Parce que...parce que je ne sais pas lui dire non. Vous pensez que je n’ai pas eu envie de stopper ma relation avec elle ? Mais...mais elle réussit toujours à me faire craquer, à avoir ce qu’elle veut. Je ne l’explique pas, c’est comme ça. Quand vous gouttez à Cynthia, vous êtes condamné à vie.

L’avocat de Cynthia abandonne et mon avocat reprend le relais. Ce gars est ma porte de sortie alors que Cynthia fond en larmes.

- Vous dites donc qu’elle aime le sexe avec de la violence ?

- Oui.

- Et vous a-t-elle déjà demandé de l’attacher ?

- Oui.

- De la violer ?

- Oui

Les gens ont l’air d’être choqué, et je sens la main de mon frère sur mon épaule.

- C’est gagné mon frère !

Mon avocat ne lâche rien, tel un pitbull et moi je reprends confiance.

- Comment qualifieriez-vous votre sexualité avec Cynthia ? Demande mon avocat à son petit ami

- Extrême.

- Pourquoi ?

- Parce que c’est vrai. Cynthia n’a aucun tabou, elle est le fantasme incarné des hommes, car elle vous emmène dans des délires à elle, même si c’est extrême.

- Pouvez-vous préciser ce que vous appelez des délires ?

- Elle aime le sexe sans limite, elle aime l’humiliation, d’elle mais encore plus des autres. La violence, l’avilissement, l’immoralité.

- Pouvez-vous préciser svp ?

L’avocat de Cynthia crie à l’objection car trop intime. L’objection est accordée et mon avocat bifurque sur un autre chemin.

- Que pensez-vous de cette histoire avec Maxime ?

- Qu’il s’est fait manipuler comme nous tous.

- Vous pensez donc que ce qu’il dit est plausible ?

- Ouais, Cynthia c’est le genre en un regard à vous rendre dingue, à vous faire passer de l’autre coté de la moralité. Vous croyez que ses larmes sont vraies mais tout est calculé. Y a pas meilleure manipulatrice qu’elle.

Mon avocat a ce coté sur de lui qui me rassure.

- Comment ça tout est calculé ? Vous voulez dire qu’elle avait prévu son enlèvement?

- Ca la faisait fantasmer ça. On avait déjà essayé des mises en scène mais elle voulait du vrai, du réel. Moi j’avais beau mimer un viol, ça n’en était pas vraiment un et ça ne la satisfaisait pas. Elle voulait quelque chose de violent, de sordide.

- C’est à dire ?

- A plusieurs reprises elle allait dans des coins malfamés pour se faire violer. Elle provoquait mais ce qu’elle voulait c’était être séquestrée, frappée, violée, humiliée. Rendre son agresseur aussi dingue qu’elle. Il semblerait qu’elle ait réussi. T’es dans la merde mec, elle te lâchera pas. Me lance-t-il.

L’avocat de Cynthia crie à une objection qui est accordée. Cynthia lance un regard de feu à son petit ami, qui lui sourit. Puis elle me regarde et son regard me lance des flux d’excitation dans ma queue qui se raidit. Elle a le contrôle de mon sexe à distance, pas besoin de gadget, elle me tiens mentalement par ma queue. Cette fille est très forte, redoutable même. Bordel je jouis ! Sale garce !

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