Chapitre 42

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Je reste en prison en attendant mon procès et mon compagnon de cellule n’est pas très bavard. J’espère que Cynthia va leur dire la vérité et me sortir de là. Pourquoi elle ne le ferait pas d’ailleurs ? Mais qui lui a fait ça ? Mon cœur et mes poings se serrent lorsque je revois l’état de son visage.

- L’heure de la douche les taulards ! Allez on se bouge ! Crie un gardien qui nous sort de nos cellules.

Je marche comme un pantin en suivant les autres détenus dans une salle de douche commune. Je me déshabille comme tous les autres et va sous l’eau. Bordel elle est froide !!!! Je comprends mieux pourquoi les mecs ne tardent pas sous la douche. Un type se fait emmerder par deux autres et une boule se forme dans mon estomac. Je ne veux pas rester, je veux rentrer chez moi, auprès de celle que j’aime. Ici tout me déplait, ça pue la mort et les galères. Je veux sortir d’ici. Lorsque je me retourne et que je lève le nez, je me trouve face à un gars qui fait une tête de plus que moi et deux autres qui sont autour de lui. Oh non pas ça !

- Alors comme ça on fait du mal aux petites minettes à ce qu’il paraît ? Me lance le gars en parcourant mon torse avec son doigt.

- Laissez-moi tranquille ! J’ai rien fais de ce qu’on m’accuse !

- Ouais, on dit tous ça mais on sait tous ce qu’on a faits. Et toi, t’as fait carrément fort. T’as massacré une pauvre fille.

- Non !!! C’était un jeu sexuel, c’est tout, je vous le jure.

Ils ricanent en se regardant alors que la salle s’est vidée. Je vois leur corps nu, recouvert de tatouage et leur érection.

- Nous aussi on va jouer alors.

- Laissez-moi svp, je vous jure que j’ai rien fais de ce qu’on m’accuse.

- Chut, t’en fais pas, tu vas adorer ça.

- Arrêtez !!!

Les deux gars me mettent à terre, mon corps nu contre le sol.

- On va te montrer ce que c’est !

J’ai beau crier au secours, personne ne vient à mon secours.

- Un beau petit cul dit donc. Dit le 3ème qui touche mon corps.

Plus je me débats et plus les deux gars me font mal en appuyant sur mes épaules. Je sens le corps du 3ème me recouvrir et je ferme les yeux, sachant que mon sort est celé.

- On va te déchirer ma poule, tu vas voir comme c’est bon quand on défonce un petit cul.

Je sens le gars rentrer en moi comme une bête, déchirant tout sur son passage. Une vive douleur me transperce, et à tour de rôle les 3 prisonniers me font regretter d’être là. C’est dans un filet de sang que je finis ma douche et toutes les douches futures. Parfois, ils n’ont pas envie de se vider en moi de ce coté, alors ils me forcent à les prendre dans ma bouche, et c’est avec leur sperme dans l’estomac que je finis ma douche. Le mot dans la prison a vite tourné, car très vite d’autres s’invitent.

- Allez à mon tour. Tu aimes ça hein salope !!!

- A moi maintenant, tiens, tu la sens bien !!! Mais c’est qu’elle jouit la pute !!!

- Ouvre ta jolie bouche mon mignon, voilà mange la queue à papa.

- Tiens, y a le doc qui arrive.

Pitié pas lui !!!

- Reste tranquille, je vais juste te fourrer les entrailles. Amène l’autre qu’il lui bouffe sa viande. Regarde ça sort bien là. Ouvre ta bouche !!!

Je prie pour que mon jugement arrive vite, que je puisse me défendre, même si mon avocat n’est pas optimiste. Il veut plaider la folie, alors que moi je veux plaider non coupable.

- Tiens ma petite pute est là. Alors ma jolie, on fait quoi ?

Le gars vient de rentrer dans ma cellule, et me fait face, alors que le gardien referme la porte derrière lui. Je sais ce qu’il veut, je tente de négocier mais ça ne sert à rien.

- Allez donne moi ton cul !

Ca ne sert à rien de se débattre, et mes pensées vont à Cynthia qui devait sûrement penser la même chose quand elle était chez moi. Est-ce que c’est ça qu’elle ressentait ? Pourquoi alors me déposer ses clés ? Je repense à la semaine chez elle, ses baisers, n’ont rien à voir avec ce que le policier a pu décrire, comme si elle avait oublié ou alors je suis dingue et j’ai vraiment fais du mal à Cynthia. Non impossible.

- Allez, bouge ton cul pétasse !

Le gars se sert, et son souffle de bête me dégoute, mais une fois qu’il terminera, je pourrais enfin être tranquille. Le gars me prend ma queue, et me masturbe alors qu’il va et vient en moi.

- T’aime ça ma salope !

Il me branle et bien que je n’aie aucune envie de lui, mon corps se tend dans ses mains. Alors c’est ça que Cynthia ressentait, son corps qui répondait à des caresses par automatisme. Je chasse cette idée de ma tête, elle aimait ça elle ! Le gars sans délicatesse me cogne au fond de mon orifice dilaté alors qu’il m’astique douloureusement.

- Allez crache salope !

Ses va et vient sur ma queue, mettent un temps mais arrive à me faire gicler par terre.

- Maintenant tu vas lécher ! Me penchant sur mon sperme encore chaud.

- Lèche jte dis ! Hurle-t-il.

Je ferme les yeux et tends ma langue pour ne pas m’attirer plus d’ennuis que j’en ai. Il n’est pas bon d’être mal vu ici, des gars subissent bien pire que moi à cause d’une rébellion inefficace. J’ai envie de vomir.

- Bonne pute ! Allez lèche tout ! Et puis tient ça aussi !

Le gars gicle à son tour par terre, me forçant à nettoyer ce qu’il venait de lâcher.

Alors que je m’emploie à ses ordres, le gars m’attrape par les cheveux et ma tête heurte le sol souillé.

- Une femme, ça se respecte !

Il finit par uriner sur moi, comme un déchet, mélangeant mon sang à son urine. Il frappe à la porte de la cellule et le gardien le fait sortir. Je reste à terre pendant un bout de temps sans que personne ne vienne me voir, regrettant ma vie mais certainement pas le bout de chemin parcouru auprès de Cynthia.

- Dégagez de là, sauf toi Muller. Me lance un des gardiens alors que mon corps tremble encore de ce qu’on vient de me faire dans la salle de douche.

- Vous voulez quoi ! Dis-je en reculant

- On dirait que tu aimes te faire déboiter.

- Non, laissez-moi repartir dans ma cellule. Dis-je en regardant les 4 gardiens qui m’entourent.

- Ferme là !!!

Je prends quelques coups et deux gardiens me tiennent face à un autre qui me prend pour un punching-ball pendant que le 4ème monte la garde.

- Ma sœur à l’âge de celle que t’as bousillé. Dire que ça aurait pu être elle.

La haine de cet homme se lit sur son visage. On me retourne et la matraque électrique plonge violement en moi. J’ai plus de force, je m’effondre pendant que ça bouge dans mon ventre.

- Tase-le cet enfoiré !

L’électricité parcourt mon corps endolori. Je vomis et c’est à grand coups de pied qu’on me fait remonter la matraque dans mes intestins. Lorsque j’ouvre les yeux, je suis sur un lit d’hôpital menotté au lit. J’ai eu une perforation de l’intestin et j’ai le droit à un peu de répits le temps que ça cicatrise.

- Cynthia…Cynthia…je veux Cynthia.

- Oublie là, dès que tu sors d’ici, on remet ça. Tu vas déguster t’en as ma parole. Me dit la voix du type qui m’a envoyé ici.

Mon séjour en prison est atroce, je tiens dans le but de revoir ma belle au tribunal, elle va leur dire ce qui s’est passé, et on pourra repartir ensemble. Elle aurait pu tout leur dire et me faire sortir d’ici mais il semble qu’elle me laisse croupir en prison, elle le regrettera. Je vais lui faire si mal, elle mérite après ce que je subis ici. J’ai le temps d’imaginer ce que je vais pouvoir lui faire. Mon esprit parfois divague tellement que je me fais peur moi-même. Je vais lui faire ce qu’on me fait, je vais moi aussi lui la faire hurler, la faire saigner comme moi je saigne quand on ne me laisse pas le temps de cicatriser. On n’est en train de me construire, chaque violence, chaque viol, fait de moi un homme qui fera jouir et souffrir l’amour de ma vie. Et oui Cynthia tu vas adorer celui que je suis maintenant. Tu voulais un homme violent, tu vas avoir un monstre... Alors c’est pour ça qu’elle me laisse ici, pour faire de moi un monstre.

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