Chapitre 37

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Je me sens si bien, j’ai l’impression de flotter sur un nuage, je vois mes collègues rires dans le bar, Stéphanie est sur Brice, en me regardant alors qu’elle rebondit sur sa queue. Sur le canapé, Cynthia m’attend, elle est souriante quand je rentre et m’embrasse avec passion. Tout autour de nous le décor à changé, on est maintenant que tout les deux dans sa chambre au sous sol, elle est sur moi, enchainée et frotte sa douceur sur mon sexe endurci, il me fait mal, et dès qu’elle le touche j’ai l’impression qu’il va exploser. Cynthia glisse le long de mon corps, jusqu'à ce que sa bouche arrive à lui et après un large sourire, le prend et l’aspire dans sa bouche chaude. Oh Cynthia ! Je la laisse me prendre, jouer avec sa langue, et je prends conscience petit à petit de la réalité. J’ouvre doucement les yeux, et je me rends compte que mon rêve s’est mélangé à une douce réalité. Cynthia est là à me lécher mon gland qui est tellement excité que je ressens une vive douleur qui remonte le long de mon sexe. Elle est très concentrée à ce qu’elle fait et m’ignore complètement.

- T’es matinale toi. Dis-je en caressant ses cheveux.

En effet, sur son réveil est marqué 5h32.

- Mais quelle gourmande, tu me prends entièrement, comme ça oui c’est bon, ta langue est délicieuse mon amour. J’aime beaucoup aussi ton petit coté entreprenant.

Je regrette mes réflexions car elle me balance un grand cou sur mes sacs pleins, et bien que je me torde de douleur, elle s’acharne sur moi. La garce elle a cru que c’était un accord pour me violenter alors que je parlais que de son initiative de pipe matinale. Elle est déchaînée, elle me suce, me frappe, me lèche, me cogne et je me perds entre la douleur et le plaisir. Bordel mais qu’est devenue cette femme ? Pourquoi est-elle si violente ?

- Cynthia, s'il te plaît doucement.

Plus je lui demande d’y aller doucement et pire elle est. La douleur m’énerve et sa violence, m’amène à lui sauter dessus.

- Ca suffit !

Je la retourne et sans attendre m’invite entre ses fesses. Elle hurle à ma violente pénétration, et même si mon entrée me fait mal, je sais qu’elle a bien plus mal que moi et c’est tout ce qui compte.

- Tu vois Cynthia, je peux moi aussi te faire mal ! Très mal ! Tu crois que je n’ai pas assez souffert de notre séparation !!! Tu crois que t’as été la seule à souffrir !!!

Mes actes suivent mes mots, et je m’enfonce complètement en elle, alors qu’elle tente de s’échapper mais je la tiens bien contre le lit. Je tape fort en elle, à mon tour je me déchaîne.

- C’est ça que tu voulais Cynthia, regarde comme tu mouilles putain t’es bien plus barge que moi !!!

En effet, je sens qu’elle ruisselle de plaisir et son orifice et ses muscles sont tout détendus. Par contre extérieurement elle hurle, m’insulte, et finit par lâcher ses larmes de libération. Sa tête est posée sur le lit, j’entends un léger bruit plaintif, et son regard est figé. Mon rythme ralentit, je me pose contre elle, lui dépose quelques baisers dans son cou.

- C’est ça ma belle, libère toi. Je sais que tu m’en veux encore. Pardonne-moi mon amour, pardonne-moi je t’en supplie.

Je continue avec douceur, et très vite ses gémissements retentissent dans sa chambre.

- Je vais jouir Cynt…

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je me déverse en elle, l’amenant à jouir avec moi. Elle éclate en sanglot, ses larmes coulant sur son lit.

- Ca va aller ma belle, calme-toi, tu aimes ça tu le sais que t’as besoin de ça, tu m’aimes mon amour, tu m’aimes si fort. On ne peut pas vivre l’un sans l’autre, regarde t’es revenue me chercher car sans moi tu ne peux plus vivre. Je mourrais moi aussi sans toi.

Je sens son corps trembler sous le mien, mais très vite j’entends sa respiration se calmer et bientôt elle reprendra la route du sommeil. Elle n’a pas du beaucoup dormir pour être si fatiguée. Je la regarde dormir, je n’arrive pas à y croire, cette fille me rend dingue. Je n’arrive pas à croire qu’elle soit revenue me chercher. Je regarde autour de moi, espérant que ce ne soit pas un rêve mais je ne rêve pas, je suis bien chez elle, dans son lit tout contre elle.

J’ai encore le regard embrumé lorsque je me réveille, je m’étire et mon bras touche le dos de ma belle que j’attrape en vol alors qu’elle veut se lever.

- Ahhhh Maxime arrête ! Je n’ai pas le temps, j’ai cours aujourd’hui !

- Dis leur que tu as été enlevé pour être abusée encore et encore.

Elle s’échappe de mon emprise et m’envoie le plus beau des sourires provocateurs.

- Si j’étais enlevée, je ne serais pas là pour leur dire.

- Je vais te baiser.

- Pour ça, fallait m’attacher.

Ah donc on joue. Elle disparaît de mon champ de vision après un sourire des plus charmants.

- Echec Max. Allez bye. Crie-t-elle

Qu’est ce qu’elle veut dans le fond ? Je me lève pour la rattraper, mais elle s’est déjà enfuie et comme seul lot de consolation, son trousseau de clé sur la table.

- Sale garce, tu vas me le payer.

J’appelle mon travail pour me faire porter pâle, j’invente une grippe et j’emprunte sa douche. Elle n’est pas super grande mais elle fait l’affaire. Sur l’étagère creusée dans le mur, je vois un shampoing et un gel douche à la noix de coco. C’est bien un truc de fille ça. Je sors de la douche et m’enroule une serviette autour des hanches.

Me voilà propre me dirigeant dans sa cuisine pour me servir un petit déjeuner. Je n’ai pas a chercher beaucoup, sa cuisine est pas très grande non plus. Mais en me servant, je sursaute quand j’entends que quelqu’un rentre une clé dans la serrure. J’aperçois son ex petit copain dans la maison. Mais qu’est ce qu’il fout là ! Pourquoi a-t-il encore les clés de chez elle !

- Vous êtes qui vous ! Me lance-t-il agressivement.

C’est vrai que je ne suis pas sensé être là. Mais ma serviette trahie le pourquoi de ma présence.

- Putain t’es qui toi ! Son ton n’annonce rien de bon et encore moins quand il s’approche de moi.

- Eh mec, calme-toi ! Je suis un ami de Cynthia !

- A moitié à poil chez elle ?

- Tu ne prends jamais de douche, toi ?

Il commence à m’énerver sérieusement !

- Fais pas le malin ! Tu prends tes affaires et tu te casses ! Crache-t-il.

Mais pour qui il se prend ce connard !

- Ecoute je ne cherche pas les ennuis, mais ici t’es pas chez toi non plus ! Dis-je

- Je suis son mec, alors je suis plus chez moi que toi !

On dirait deux chiens qui se chicanent un morceau de viande, mais celui là je ne compte pas lui laisser.

- Pourtant cette nuit, elle n’était pas avec toi je crois. Faut dire que tu étais peut être occupé avec sa meilleure amie.

Ma révélation, le fait reculer d’un pas. Il est surpris de ma connaissance des faits.

- T’es qui putain toi !

- Le mec qui sait que tu te fais sa meilleure amie derrière son dos.

- Ca ne te regarde pas ! Il me lance ça comme il enverrait un morceau de sucre à un chien pour ne pas se faire bouffer.

- Ce qui touche à Cynthia me regarde figure-toi.

- Qu…quoi ?! Putain mais t’es qui ! Dégage d’ici ou j’appelle les flics !!!

- T’es pas un mec pour elle, tu ne sais même pas ce qu’elle aime en plus. Dis-je

- Je connais Cynthia depuis des années et toi t’es qu’un mec de plus qui la baise !

En quelques mois j’en connaissais bien plus sur ses goûts sexuels que lui qui la connait depuis des années.

- Elle veut plus de toi, elle t’a dégagé quand elle l’a apprit, et c’est moi qui est maintenant auprès d’elle, et crois moi ce n’est pas ton nom qu’elle crie quand elle jouit.

Je finis à peine ma phrase qu’il me balance un grand coup de poing dans la figure. Ca il va le regretter ! Je lui rends son geste et quelques autres pour lui faire regretter de m’avoir touché. On finit tout le deux essoufflés et il me regarde alors qu’il essuie le sang qui coule de sa bouche. Il marque un stoppe comme si quelque chose venait de s’allumer dans sa tête de con.

- Putain t’es le mec chez qui elle a créché !

- Ouais exacte. Dis-je fier qu’il sache qui je suis.

Il éclate d’un rire qui me file froid dans le dos.

- Qu’est ce qui te fait rire ? Dis-je

- Tu crois la connaître hein ? Mais tu n’as pas la moindre idée de qui elle est. Bon courage mec. Tiens, tu lui diras que je suis passé pour lui déposer les fringues qu’elle a laissé chez moi. Elle m’a demandé de lui rapporter. Je comprends mieux pourquoi maintenant. Lâche-t-il en se marrant.

- Je lui dirais. Tu connais la sortie je crois.

- Ouais moi je la connais mais toi est ce que tu la connais ?

Putain mais c’est quoi ce délire !!! Pourquoi il a se sourire scotché sur sa sale gueule de connard ! Il finit par se barrer et je retrouve le calme. Je me masse la joue, il a un bon coup droit quand même. Mais pourquoi avait-il les clés encore de chez elle ? Pourquoi il s’est marré quand il a su qui j’étais ? Putain trop de questions de bon matin. Je laisse de coté ça et je repars dans sa chambre pour refaire le lit qui ne ressemble plus vraiment à ça. Sa chambre est très bien agencée, y a un grand lit, deux tables de nuit assorties au lit, avec un tiroir et une porte qui attire mon attention. Que peut-elle cacher ?

J’ouvre le tiroir, dedans y a quelques médicaments, sûrement quand elle est dans sa période.

Je regarde dans la porte et il y a 4 livres couchés, je regarde, je lis les résumés, que des livres d’angoisse, ma belle est pas si angélique qu’elle laisse paraître. Et dans le fond, j’aperçois un carnet, je regarde et je vois qu’à la première page c’est un journal intime. J’ai envie de le lire mais ça ne se fait pas, c’est très privé un journal intime et je préfère le remettre sans le lire. Je préfère découvrir qui elle est de moi-même. Pour le moment, elle a bien trop de facettes pour que j’arrive à faire le tour de sa personnalité mais un jour je la connaîtrais par cœur. En attendant, la Cynthia que j’ai retrouvé me plait, même si elle a perdu ce petit coté proie fragile, j’en suis sur que cette facette n’est pas très loin.

Je me dirige vers son autre table de nuit, et j’ouvre son tiroir. Quelques préservatifs, des piles et une photo déchirée de l’autre abruti. Elle aurait pu la jeter quand même !

J’ouvre la porte du placard, et je vois un panier débordant de…putain des godes, vibromasseurs, je les sors un par un, des boules de geisha, de quoi se donner du plaisir seul pour des décennies. J’avais trouvé un jouet dans son sac à main déjà mais je ne pensais pas qu’elle en avait toute une panoplie.

- Petite coquine !

Je l’imagine se cambrer sur le lit, et mon sexe réagit automatiquement. Même sans être là elle me fait un effet de dingue. Je m’imagine lui faire rentrer son gode pendant que son vibro lui masserai l’autre coté. Je la vois me supplier d’arrêter, devant la forcer à prendre ses accessoires qu’elle cache. Ca y est mon érection me fait mal et je ne peux pas m’empêcher de penser à elle. Je renifle les draps, sentant encore nos hormones, et ma main va et vient, soulageant mon excitation. Je retire la serviette et me voilà nu sur son lit. Je me frotte contre ses draps que je venais de remettre en place et sans attendre déverse mon sperme dessus. J’adore être dans ses draps, ça m’excite de l’imaginer dans tout ses états. La voir attachée, me supplier, devoir la bloquer pour pas qu’elle me balance un coup et je ferme les yeux m’emmenant dans des scènes obscènes avec elle, ne cessant de me vider sur son lit. Je suis comme hypnotisé par les scènes qui défilent dans ma tête, je l’imagine parfois docile, parfois violente, me serrant fort dans sa main comme je me serre fort pour retranscrire mes pensées. La douleur monte comme quand elle me le fait, je sens mon corps trembler et mon sexe sortir le peu de sperme qu’il me reste. Cynthia est à moi, pas à lui !

Je veux encore mouiller son lit, je veux qu’elle sente mon odeur quand elle rentrera, qu’elle se souvienne que c’est avec moi qu’elle prend du plaisir et pas avec lui. Je me branle aussi fort que je peux, mais mon corps refuse de délivrer ma semence, prisonnier de cette excitation trop intense. Par contre il me laisse évacuer le contenu de ma vessie, et c’est en me frottant doucement sur ses draps que je mouille son lit. Voilà, là je sais qu’elle ne pourra pas m’oublier.

Il est 15h50, elle ne va pas tarder, qu’est ce que je fais ? Qu’est ce qu’elle aimerait ? Je m’habille et je file à sa sortie d’école mais sur un angle de rue où elle ne pourra pas me voir. Elle sort et un parent vient à elle, je les vois discuter, elle fait très professionnelle et à l’air très sur d’elle. Elle prend quelques secondes pour regarder en face, cherche quelque chose, ou peut être quelqu’un, moi ? Et part en marchant vers chez elle. Je m’engage quelques mètres derrière, elle doit sentir qu’on la suit car elle regarde souvent derrière elle et accélère le pas. Je connais ses trajets par cœur, pourtant elle fait des détours, passe par des ruelles désertes mais qu’est ce qu’elle cherche…

Elle arrive enfin chez elle, et je prends une place qui me laisse un champ de vision sur sa chambre. La nuit tombe doucement, et enfin elle rentre dans sa chambre. Elle doit voir ce que j’ai fais, car elle porte sa main à sa bouche comme choquée de ce qu’elle voit sur son lit. Elle regarde par la fenêtre, et se retourne vers son lit. Alors que je m’attends à ce qu’elle change les draps, elle se déshabille juste sous mes yeux et se couche dessus. Je n’arrive pas à y croire, elle est encore plus perverse que je le pensais. Elle s’est couchée en travers du lit, les cuisses ouvertes en direction de la fenêtre. Elle m’offre un sacré spectacle en se touchant comme pour m’appeler à elle. Je résiste et la laisse seule à son plaisir. Elle finit par éteindre la lumière et la maison devient calme. J’attends patiemment, tapis dans le noir, la regardant dormir, tel un prédateur qui attend le bon moment pour sauter sur sa proie.

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