Chapitre 20

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Aujourd’hui j’ai décidé de me débarrasser des poids morts.

- Bonjour ma belle, bien dormi ?

- Difficile de bien dormir attachée. Crache t’elle.

- Commence pas.

Je m’assois sur le lit et m’approche pour l’embrasser mais elle tourne la tête.

- Cynthia s'il te plaît...dis-je à son oreille

- Tu ne t’arrêtes jamais à un baiser.

- Je n’ai pas l’intention d’aller plus loin ce matin, j’ai d’autres projets pour nous.

Elle finit par me regarder et me laisse l’embrasser mais ne répond pas.

- Par contre si faut qu’on couche ensemble pour que tu m’embrasses toi aussi, je peux changer d’avis.

Elle soupire et me rend mon baiser.

- Tu mettais plus d’entrain avec ton ex.

- C’est pas mon ex, je l’ai pas quitté pour info.

- Question de temps ça ma belle.

Je ressors les photos de son gars et de sa meilleure amie et je lui balance sur son lit devant elle pour lui faire une piqûre de rappel.

- Pourquoi tu fais ça ? Dit-elle

- Pour que tu n’oublies pas qu’il n’est pas l’homme que tu crois.

Je caresse son visage.

- Il est temps mon amour.

Je lui tends un téléphone portable et lui demande d’appeler son gars pour lui dire qu’elle veut rompre avec lui.

- Je veux que tu arrêtes ta relation avec lui Cynthia.

- Non hors de question !

- Me pousse pas à redevenir méchant.

- Je m’en fous, je ne le quitterai pas !!!

- Il te trompe Cynthia !!! Il baise ta meilleure amie !!! Appelles !!!

Ma voix est plus dure que j’aurais voulu et son regard devient plus apeuré que noir.

- Appelles. Dis-je en tendant le téléphone avec insistance.

Elle prend le téléphone.

- Déconne pas Cynthia, si tu le mets au courant tu le mets en danger car il devra disparaître, tu comprends ?

- Oui c’est bon je ne dirais rien !

Alors qu’elle prend une grande respiration, elle compose le numéro.

- Allo…Gab, c’est moi…oui ça va…je…je t’appelle pour te dire…

Elle me regarde et je lui fais signe que non.

- Je t’appelle pour te dire que je suis toujours en vacances…j’avais besoin de réfléchir…sur nous…

Me voilà soulagé. Je vois que la colère monte doucement en elle alors qu’elle regarde les photos.

- Non…je ne préfère pas…parce que… Gabriel…s’il te plaît.

Bien que les larmes perlent sur ses joues, elle continue.

- Non...je préfère qu’on arrête… Et je te laisse prévenir Sophie…vu que vous êtes très proche !

Ça y est elle vient de lâcher le morceau.

- Arrête ! Je sais tout ! Non je veux plus te parler…je ne veux plus te voir Gab, toi et moi c’est terminé.

Elle raccroche sans un au revoir et finit par s’écrouler sur le lit en larmes.

- Chut ! Calme-toi Cynthia. C’est juste pas le bon.

- Vous êtes tous les mêmes !

- C’est faux ! Nous sommes pas tous pareils.

Elle se relève, les joues remplies de larmes.

- Ah oui ? Tu penses que tu es meilleur toi ?

- Je t’aurais jamais trompé, je m’enfuis pas après t’avoir fait l’amour, je prends soin de toi. Lui il n’a fais que de te trahir.

- Laisse- moi tranquille !

Je lui laisse ce temps pour elle, faut qu’elle digère sa rupture. Je préfère m’éclipser. Là je dois être l’ami et non son mec. Je redescends un peu plus tard, les photos sont déchirées et elle est tournée vers le mur.

- Comment tu te sens ? Dis-je avec douceur.

- Mal.

- Je t’ai apporté un thé au citron avec du miel. C’est super bon, c’est ma mère qui m’a appris à le faire.

Elle se retourne et son visage est trempé par ses larmes.

- Oh ma belle, arrête de pleurer.

Je la prends dans mes bras et elle ne me repousse pas, au contraire elle se colle à moi car elle n’a plus que moi. Elle finit par boire mon thé et confirme qu’il est délicieux. Merci maman. Je vais prendre un gant et le passe sous l’eau bien chaude et nettoie son joli visage.

- Ce soir, on va faire soirée crêpe, ça te tente ?

- Quoi ?

- Je ramène la crêpière ici et on se fait des crêpes.

- T’es sérieux là ?

- Ouais.

Je ne tente pas de la toucher, je veux juste être là comme un ami. Elle accepte ma proposition et je vais faire quelques courses pour la soirée. Je ramène mon PC portable avec des propositions de films.

- Tu as envie de regarder quoi ?

Elle hausse les épaules en reniflant. Ok, on verra ça plus tard.

- Bon ok, une douche bien chaude, ça te tente ?

- Seule ?

- Non, je peux pas te laisser seule dans ton état.

- Ça va aller.

- Viens, on va prendre une douche ensemble.

- Non c’est bon, merci.

- C’est pas une question, ça te fera du bien.

Elle rechigne à me suivre mais finit par céder. Je l’amène avec moi sous la douche et prends soin d’elle en la savonnant tendrement. Elle dit rien, se laisse toucher, le regard vide. Je la rince, la sèche et lui propose un de ses pyjamas tout doux pour lui donner un peu de réconfort. Je déteste la voir si mal à cause de quelqu’un d’autre ! Ce type est un foutu connard !

La soirée crêpe se passe plutôt bien, elle ne parle pas et je la laisse dans son silence mais un début de sourire arrive lorsqu’elle me regarde.

- Merci, c’était très bon. Me dit-elle

- De rien. J’ai un bon film pour ce soir.

- Ah oui.

- Toi qui aime les méchants monstres tu vas être servie.

Vu son état, il est hors de question que je la laisse éloignée de moi. Je lui défais ses chaînes le temps de me poser sur le lit, et la met contre moi. Je la sens raide mais au fur et à mesure que je la câline, elle finit par se détendre. Je sens ses sursauts de sanglots contre mon cœur et puis elle finit par se calmer. Ses yeux sont fermés, elle s’est endormie. Je la couche et elle grogne lorsque je l’attache, je reste près d’elle pour veiller à ce qu’elle dorme bien.

- Dors bien mon amour.

Chaque soir on se regarde un film et je finis par meubler sa chambre d’un canapé et d’une télé pour nos soirées. Elle se montre plutôt coopérative, aurait-elle finit par comprendre qu’il n’y a que moi pour la rendre heureuse ?

- Mon amour, je vais devoir bientôt reprendre le travail, tu sais. Dis-je en lui caressant son dos.

- Tu vas me tuer ?

- Arrête, tu sais très bien que j’ai pas l’intention de te tuer.

- Qu’est ce que tu vas faire de moi alors ?

- Et bien, tu vas m’attendre gentiment ici pendant que moi j’irais travailler. Dis-je en caressant sa cuisse.

- S'il te plaît, non...arrête. Dit-elle en voulant échapper à mes caresses.

- Tu crois vraiment qu’on va passer notre temps à mater des films ? Ton corps me manque ma belle.

Jouer les bons copains ça suffit, j’ai besoin d’être en elle mais elle n’a pas l’air d’être d’accord. Je mets alors un des pornos qu’elle avait dans son ordinateur et elle se met à rougir.

- Tu as l’air de le reconnaître. C’est quoi qui te fait mouiller dans ce film ? Dis-je en revenant près d’elle.

- Pitié, laisse-moi.

- Oh non ma belle, pas de ça avec moi, tu n’as plus de raison de me repousser maintenant que t’es plus avec ce con. Je veux savoir ce qui t’excite Cynthia.

- Je ne veux pas que tu me touches.

- Tu sais que c’est faux.

- S'il te plaît…

Mes mains glissent entre ses cuisses et je retrouve l’humidité de son corps à travers le tissu de ses vêtements. Elle est attachée au mur, je raccourcis sa chaîne pour qu’elle se retrouve les bras au dessus de sa tête. Je descend le long de son corps, et fais descendre doucement son pantalon et sa culotte.

- Finis ça, je veux retrouver ton corps.

- Je t’ai obéis, pourquoi tu me fais ça !!!

- Car j’ai très envie de toi, je me suis passé de toi trop longtemps. Cette situation ne peut plus durer.

- Gâche pas tout, stp, fais pas…

- Chuttt. Dis-je en enfonçant mes doigts en elle.

Elle se cambre sur le canapé.

- Tu vois que t’en as envie. J’ai même pas eu à forcer. Alors, c’est quoi qui t’excite dans ce film ?

- Arrête !!!

- C’est comme ça que tu aimerais que jte traite ? Je te traite trop bien c’est ça ?

- C’est qu’un film !!!

- Que t’as télécharger sur ton ordinateur, donc il doit valoir le coup.

- Me fais pas de mal !

- Pourquoi lorsque tu dis quelque chose, j’ai l’impression que c’est le contraire ?

- T’es dingue.

- Regarde ça, t’es entrain de me tremper le canapé.

Je lui écarte les cuisses et commence à la lécher et son regard se porte sur l’écran. Plus je la lèche et plus elle mouille, son ventre bouge au rythme de sa respiration, elle ne lâche pas le film des yeux et moi je ne lâche pas son intimité. Je la détache et sa main se met à me caresser les cheveux alors qu’elle gémit sous les effets de ma langue. Elle est tellement prise par les scènes qu’elle ne me repousse pas.

- Tu aimes ça hein.

Elle ne me répond que par des petits gémissements qui me font bander plus dur. Je m’assois sur le canapé et la pose sur moi, elle ne se rebelle pas et me laisse la pénétrer. Son dos contre mon torse, ma main caressant son clitoris, elle se laisse aller au plaisir. Si j’avais su qu’il fallait lui mettre un porno pour qu’elle soit docile lorsqu’on fait l’amour, j’aurais mis ça plus tôt. Bien que j’aime quand elle se rebelle et que je doive la forcer mais c’est aussi très agréable quand elle participe.

- C’est ça que tu veux vivre, tu voudrais que je sois violent avec toi, que jte cogne comme cette fille hein.

Mes mots qui décrivent les scènes, la font gémir plus fort.

- T’es plus dingue que moi Cynthia. T’as pas idée de la force que j’ai, si je te frappais, je t’abîmerai.

D’elle même elle se met à onduler sur moi. Haletante, les yeux posés sur l’écran, elle m’utilise pour se faire jouir. Mais là je m’en fous, j’ai besoin de retrouver son corps, besoin de la sentir autour de ma queue. J’attrape ses cheveux comme le type fait sur l’écran et elle râle. De mon autre main je serre son cou et tout son corps se met à trembler.

- Allez bouge ! Fais toi du bien !!! T’es si malsaine mon amour...oh oui lâche toi...jouis sur moi...putain t’es si douce, si chaude...

Ses muscles se contractent si bien que j’éjacule fort en elle. Tous les deux essoufflés, on regarde la fin du film. C’est pas un porno classique et pour avoir fait le tour des pornos de son ordinateur, celui ci est le plus soft. Elle a des films qui sont pires que ça. Cette fille est loin d’être une oie blanche. En attendant elle a fait le deuil de son ex- relation avec moi. Son ex est de l’histoire ancienne, c’est tout ce qui compte.

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