Chapitre 06

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Le réveil sonne, c’est le grand jour. Comme chaque matin, je vais dans sa chambre, je l’ai préparé avec tellement d’amour qu’elle ne pourra que lui plaire,même si elle est pour le moment encore très simple. Je regarde le cadre de mon portrait, elle ne pourra qu’aimer, j’ai fais mon plus beau sourire, et il m’a fallu presque 50 essais pour avoir celle qu’elle aura chaque matin à son réveil. Son lit est fait, bien bordé, des beaux draps blancs avec à coté une table de nuit pour y déposer des belles fleurs que je vais aller chercher. Je vérifie les attaches, la chaîne, tout est parfait.
Je m’assois sur mon fauteuil en face de son lit, là où je serais pour la contempler. J’imagine son corps endormie, immobile pendant que ma main soulage mon envie matinale. Bientôt ça sera elle qui me soulagera, elle qui me fera du bien. Je regarde son horloge, 10h24, encore quelque va et vient et je déverse mon plaisir dans mes mains encore une fois, la dernière fois.

Je vais me laver les mains dans le coin d’eau de sa chambre qui comporte qu’un évier et des placards pour les instruments qui pourront m’être utile. Elle n’aura pas accès à ce coté là, elle mérite une vraie salle de bain avec une grande douche, un miroir pour contempler ce beau visage, des toilettes automatiques et hygiéniques comme celles que les asiatiques ont avec une douchette. J’ai mis le prix mais rien n’est trop beau pour elle. Mes jambes tremblent encore sous la douche alors que mon sperme disparaît dans l’évacuation, j’espérais ne pas avoir encore besoin de me masturber mais elle me fait un effet de dingue cette fille.

Je veux être parfait pour elle alors je tonds ma toison qui sera toute douce quand je lui ferai l’amour. Pendant que je me rase, je vois mon reflet dans le miroir, est ce que je vais lui plaire ? Est-ce qu’elle va se souvenir de moi depuis qu’on s’est croisé ? Je sais qu’elle a craqué elle aussi, on s’était longuement regardé, avec son petit air gêné mais qui invitait à plus. Elle aussi a su au premier regard qu’on était fait l’un pour l’autre. Je sais qu’elle aime les bruns au vu de son copain mais il est plus petit que moi et plus trapu. Mes yeux sont aussi bleus que ceux de ma belle, et mes 1m85 ne lui suffiront peut être pas alors j’ai préféré me muscler pour qu’elle puisse apprécier avoir un homme fort à ses cotés. Je me brosse les dents, et mets mon déodorant, d’après la pub elle doit succomber, c’est peut être un peu naïf de croire ça à 30 ans mais je veux être parfait. J’opte pour un jean avec une chemise, je ne veux pas paraître ni trop sérieux, ni trop négligé et je dois être à l’aise.

Je prends mes clés, démarre ma voiture et file chercher ma commande chez le fleuriste. Je rentre enfin chez moi, le temps me paraît long, il n’est que 14h27 et elle finit ses cours dans environ 2 heures et sera enfin en vacances estivales. Je dépose les fleurs dans un vase que je pose sur sa table de nuit. Je vérifie tout pour être sûr de ne rien avoir oublié. Ma voiture est nettoyée et prête, la maison aussi, moi aussi. J’ai plus qu’à attendre et au fur et à mesure que mon impatience monte, mes premières angoisses apparaissent. Et si je me dégonfle ? Non j’en suis capable et puis c’est ce qu’elle veut, elle me veut moi et pas un autre. Je fais des allers retour dans ma maison, entre dans sa chambre, puis je repars. L’heure avance lentement, tout est organisé, je sais exactement ce que je dois faire.

15h30.Je prends ma sacoche et je rentre dans ma voiture. Je respire un grand coup. Ça y est c’est le moment. Le moteur tourne, et je recule dans l’allée pour prendre la route pour la rejoindre. Le paysage défile mais je suis axé sur la route, pas question d’avoir un accident ou de se faire arrêter. Je respecte scrupuleusement le code de la route, je me fonds dans le décor. Dernière rue et j’arrive devant son école, il est 16h25, quelques minutes d’avance c’est mieux qu’un retard. Je n’arrive plus à penser, je suis concentré à ce que je m’apprête à faire.

16h30, les élèves commencent à sortir, un nombre indéfinissable de petites têtes blondes sortent sans voir apparaître celle que j’attends. Et si elle est malade ? Qu’elle ne soit pas là aujourd’hui ? Peut être qu’elle a finit plus tôt, qu’elle a fait une sortie scolaire ? Mon angoisse monte, je tremble et j’ai beau respirer comme je l’ai appris pendant le sport, je n’arrive pas à me relaxer. Pourtant je vais juste retrouver la femme que j’aime, celle qui m’a fait craquer en un regard mais elle n’est pas là. Peut être un de ces élèves qui l’a retient ou un parent, faut dire que c’est le dernier jour d’école, elle doit sûrement leur donner quelques devoirs de vacances. Les deux filles de d’habitude sortent et je vois ma belle brune arriver, elle est magnifique dans sa robe bleue à bretelles, je me demande ce qu’elle m’a prévu en dessous mais je ne dois pas me disperser, un dernier regard et je démarre pour me mettre en place.

Je me gare dans le renfoncement de cette ruelle qu’elle prend pour rejoindre son copain. C’est désert, personne ne prend ce coupe gorge, sauf elle. Elle est peut être naïve ou championne de karaté, mais je suis prêt à toutes les éventualités. J’ouvre ma sacoche, mets mes gants et prépare le cocktail qui la tranquillisera pendant le voyage. La seringue est prête et selon ma montre elle ne devrait plus tarder. Je sors et l’attend. Ma concentration est à son maximum, ma respiration est rapide mais mes mains sont sèches et immobiles, je ne tremble pas, j’observe tout autour de moi, y a personne, pas un son, puis des pas…ses pas.

Elle passe devant moi, et sans effort mon corps la saisi et je lui enfonce l’aiguille sans force dans le cou, ma main lui maintien sa bouche au silence alors qu’elle tente de se débattre mais très vite le produit fait son effet et elle s’effondre dans mes bras. Son poids est lourd, ses yeux sont fermés et son corps est complètement mou. Je la dépose dans mon coffre aménagé, je pose sa tête sur son oreiller, je lui attache les mains et les pieds avec des liens en plastique et je lui scotch la bouche. Un dernier coup d’œil à ma belle, je prends son sac et je referme le coffre.

Je me mets en route vers le centre ville, et je balance son portable dans le caniveau puis je pars vers chez nous. Je me sens soulagé, elle est avec moi, et tout s’est passé comme je le voulais. Je roule comme à aller, toujours dans le respect avec ma musique préférée en fond sonore. Je suis l’homme le plus heureux de ce monde. J’arrive dans ma rue, ma maison est le 5ème pavillon, j’avance dans mon allée et j’ouvre mon garage que je referme derrière moi.
Quand j’ouvre mon coffre, elle est toujours endormie, paisible, son voyage à du l’épuiser je vais aller la coucher, elle découvrira sa chambre à son réveil.

Je dépose son corps inerte sur son lit, j’espère que son bouquet lui plaira et que ma décoration sera à son goût. J’attache ses poignets de chaque coté du lit, ainsi que ses petites chevilles. Sa peau est douce et elle sent délicieusement bon. J’ai envie de glisser mes mains sous sa robe, découvrir ce qu’elle m’a prévu mais je repousse ce moment où elle sera que nudité. Je retire délicatement le scotch qu’elle a sur la bouche, elle a une légère marque mais rien qui abîme son sublime visage.

Je m’assoie près d’elle, vérifie ses constantes, elle va bien. Je sais qu’elle risque d’avoir peur, de se demander ce qu’elle fait ici, avec moi, mais elle comprendra vite que je lui veux que du bien. Son corps m’appelle je le sens, mon sexe durcit, il est prêt pour elle. Je ne peux pas m’empêcher de la regarder, elle est si belle. Je m’approche un peu plus, elle m’hypnotise. Elle est comme un trophée que j’ose à peine toucher. Je me suis imaginé la scène mille fois, et pourtant c’est bien la première fois que je ressens autant d’excitation. Mon pantalon me comprime, j’ai envie de la toucher, sentir la douceur de sa peau et mon sexe gonfle de plus en plus.

Mes mains lui caresse le bras, et les frissons descendent le long de ma colonne vertébrale, j’atteins mes limites, je ne peux plus m’arrêter. Ma main glisse le long de sa jambe, elle a des cuisses sculptées, pourtant elle ne fait pas de sport mais elle marche beaucoup faut dire. Ma main remonte sa robe doucement, je découvre un grain de beauté au niveau de sa cuisse droite, il y a une légère cicatrice sur l’autre genou, sûrement une blessure d’enfance. Je vois qu’elle a mis une culotte en tissu fin blanche, je m’imagine déjà la suite…est ce qu’elle est plutôt épilée, tondu, naturelle ? Mon sexe brûle d’impatience. J’arrive au niveau de son nombril, il est très creux avec un piercing, je n’aurais pas pensé qu’elle puisse abîmer son corps d’elle-même, elle paraît si douce et délicate. Je n’aime pas les filles qui portent ce genre de chose, va falloir qu’elle retire ça. Son corps montre les premiers signes de son éveil. Ça y est on y arrive, ma main est juste en dessous de ses seins. Un magnifique soutien gorge blanc les enveloppent. Je ne compte pas m’arrêter là, j’en veux plus. J’ai envie de la toucher, la caresser, l’exciter comme je le suis. Je jette un coup d’œil rapide dans le soutien-gorge, ses tétons sont de tailles moyennes mais assez foncés. Son corps bougent doucement, je ne veux pas qu’elle se réveille seule, je veux être là. Mes mains passent au dessus de son corps comme pour ne pas l’abîmer, et pourtant je sais que ma folie me poussera à le faire, mais pour le moment je veux la garder intacte. Je me permet de lui caresser la joue, et lui embrasser le front, mon sexe est dur et ne demande qu’elle. Je regarde la pendule, 18h05, elle devrait plus tarder à ce réveiller, je pense que vers 18h30 elle sera consciente.

C’est trop pour moi ! Je ne peux plus résister. Ma main descend doucement sur ses seins, frôle ses tétons puis descend le long de son ventre. Mes doigts descendent le long de son corps et se glissent dans se tissus qui ne demande qu’a être retiré. Je caresse délicatement son pubis nu comme pour retarder le moment où je prendrais possession d’elle. J’écarte doucement ses cuisses, et caresse ses lèvres jusqu'à sentir sa petite ouverture. Elle est légèrement humide, elle a envie de moi, inconsciemment elle sait que je suis là. Je mouille un peu mes doigts et je m’invite doucement en elle. Elle n’a aucune réaction, à part quelque mouvement inconscient. Pourtant je sens son corps à l’intérieur répondre à mes caresses, elle s’ouvre plus, mouille plus et je sens ses muscles reprendre vies. Elle est tellement douce, j’adore l’intérieur de son corps comme l’extérieur qui est une merveille. Je laisse quelques baisers sur son ventre. J’appuie sur son clitoris, et son bassin sursaute. Ses yeux sont toujours fermés, mais je sens qu’elle réagit petit à petit. J’attends le bon moment, ce moment, notre moment. Je lui chuchote son prénom à l’oreille, pendant que mes doigts s’activent en elle. Sa tête bouge doucement, et quelques gémissements de réveil sortent de sa bouche. Je me retire d’elle pour ne pas lui faire peur, je lui remet sa robe en place et l’appelle encore pour la sortir de son sommeil, et quand elle ouvre enfin les yeux, elle trouve mon regard plongé dans le sien. Elle est effrayée et moi très excité. Enfin elle est à moi.

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