"On" pleures des larmes pour une forêt
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Sans trop savoir pourquoi,
Sans trop y tenir pourtant,
Ni y penser de temps en temps,
On ne le savait pas, mais c’était en-dedans,
À croire qu’on la porte par l’ADN.
Que l’on y croît,
Qu’on l’admire,
Qu’on la lise,
Ou qu’on l’explique,
Elle est là finalement.
Il va falloir faire avec,
Jamais sans,
Mais accepter les changements,
Qu’on ne maîtrise pas vraiment.
On parle de reconstruction,
Peut-être, mais c’est cacher,
Ça ne se rattrapera pas
Une forêt vieille de 900 ans,
On ne sait pas très bien,
Où est l’amour, où est l’histoire,
On perd beaucoup,
Sans trop savoir pourquoi,
Sans trop y tenir pourtant,
Ni même y penser de temps en temps.
Tout s’effondre.
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