Chapitre 60 - 1573*

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Chapitre 60

Sur le lit de Jenny, face à elle, je me penche pour goûter à nouveau sa bouche expérimentée. Les yeux grands ouverts, je suis attentif à chacune de ses réactions. Elle fond sous ce baiser sensuel que nous échangeons. Nos langues se cherchent et je sens ma partenaire totalement libre et ivre de désir. Je ne perçois aucune réticence de sa part, bien au contraire puisqu’elle tire sur la ficelle de son haut de maillot de bain pendant que je l’embrasse. Elle me laisse découvrir sa poitrine dérisoire, en guidant ma main sur son téton qui se durcit sous mes doigts, et tout mon être réagit et frissonne à son contact. J’aspire davantage sa bouche en poussant Jenny en arrière, pour mieux profiter d’elle et m’allonger sur son corps.

Jenny a écarté les cuisses et comme un aimant, je me suis installé entre ses jambes, frottant Popol sur elle. Excité par la position dans laquelle je me retrouve, je savoure ce moment délicieux que m’offre ma nouvelle amie. Notre baiser se prolonge et mon envie d’elle grandit. Avec ma main gauche, je tente d’enlever mon short de bain. Ce n’est pas très facile, car il est mouillé. Je défais d’abord le lacet qui me sert de ceinture, puis Jenny m’aide en plantant ses doigts sur mes fesses, pour glisser mon maillot le long de mes jambes. Quand elle s’attaque à retirer sa culotte, je m’écarte légèrement d’elle. J’exulte intérieurement à l’idée que je vais enfin réussir à me débarrasser de cette virginité que l’on me jette à la figure à chaque fois que l’on me traite de puceau…

Je marque un temps d’arrêt pour admirer la nudité de Jenny. J’aime contempler son corps de vraie brune, alors qu’elle examine sans pudeur Popol.

— Je te préviens, puceau, je te suce pas !

Indifférent, je hausse les épaules et me défends aussitôt :

— Pas de souci, j’ai pas envie de te lécher la chatte !

— Tant que tu touches bien, ça m’est égal ! me répond-elle en guidant ma main sur son bas-ventre.

Elle a besoin de me commander jusqu’au lit ! Au point où j’en suis, il est évident que je ne vais pas la contrarier. Je n’ai pas envie qu’elle change d’avis et qu’elle m’envoie chier maintenant, alors que je suis si près du but…

— Attends ! je dis en me retournant pour chercher dans la poche de mon bermuda une capote que je pose à côté de moi.

Elle m’observe en silence, détaillant le grand débutant que je suis. Son regard sur moi me met mal à l’aise et je ne sais plus quoi faire. Allongé sur le côté, appuyé sur mon bras, je la scrute en espérant qu’elle se décide à prendre les devants comme elle en a si bien l’habitude.

Il ne lui faut pas longtemps pour réagir. Elle attrape le sachet en plastique et m’enfile la capote en deux temps, trois mouvements. Ainsi équipé, je lui grimpe à nouveau dessus pour plonger ma langue dans sa bouche alors que mes mains malaxent ses deux seins. Je songe juste à la pénétrer le plus vite possible pour goûter enfin au plaisir, mais Jenny m’interrompt dans mon ascension. Elle me repousse doucement pour m’écarter d’elle.

— Attends, Speed ! Il faut que je te montre deux ou trois trucs !

— De quoi ?

— C’est ta première fois, mais j’ai envie de prendre mon pied quand même ! souffle-t-elle en me basculant sur le côté pour me monter dessus à son tour.

Elle fait soudain preuve de beaucoup de délicatesse en posant d’abord ses lèvres humides sur les miennes.

— Pour donner du plaisir à ta partenaire, c’est assez simple, il faut que tu saches ce qu’elle apprécie. Mais y a des points sensibles qui sont partagés par pas mal de monde ! Ferme les yeux…

Moi qui aime tant la regarder, je me prête quand même à son cours magistral. Tandis qu’elle est perchée au-dessus de moi, je sens son souffle se rapprocher progressivement. Sa langue chaude et douce joue avec mon oreille et tout mon corps s’électrifie à ce simple contact. Elle aspire, mordille, titille mon lobe, éveillant tous mes sens pour mon plus grand bonheur.

— T’aimes ça ? me demande-t-elle en se relevant pour observer ma réaction.

— Oui, je murmure d’une voix suave.

— Je vais te montrer autre chose…

La bouche humide de Jenny s’attaque à mon torse pour lécher un de mes tétons, et je frissonne aussitôt de plaisir. C’est trop pour moi, je ne peux pas rester inactif comme ça. Je descends mes mains sur ses fesses énormes pour les empoigner fermement et appuyer le bassin de Jenny un peu plus fort contre moi. J’essaie de la faire bouger sur moi, mais la garce me résiste.

— Tonio, attends ! Tu vas tout gâcher ! me supplie-t-elle en saisissant mes poignets pour les placer au-dessus de ma tête. Apprends à te retenir, c’est le secret d’un bon partenaire ! Dis-toi que pour une fois, tu n’es pas Speed !

Non, mais bordel, c’est dur ! Elle écrase Popol sous sa chatte et je n’ai même pas le droit de la pénétrer. Je dois rester immobile pendant qu’elle me fait tout un tas de trucs salaces qui me stimulent au maximum. Je suffoque !

— Bon, ok ! J’imagine que tu as compris ! dit-elle en pouffant.

Elle bascule sur le côté pour m’attirer contre elle. Je saisis aussitôt qu’elle me demande la même chose. Je saute sur son oreille pendant qu’elle dirige ma main sur son clitoris. En touchant les poils de son pubis, je repense à ce con de Paulo qui n’arrête pas de vanter les blondes et je ne peux m’empêcher d’étouffer un éclat de rire.

— Quoi ? demande Jenny, un peu contrariée.

— Non, rien !

— Allez, vas-y, lâche le morceau !

Je sens bien que je l’énerve de couper court à nos ébats. Elle soupire et lève les yeux au ciel.

— C’est à cause de Paulo ! Ce crétin ne fait que dire que les blondes ont un truc en plus et là, je viens de découvrir ce que c’est !

— Et t’as compris quoi ?

— En fait, elles ont le poil plus doux !

— Mais que vous êtes cons, dans la famille, j’ai jamais rencontré des cas comme vous ! On est en train de baiser et toi tu penses à Paulo ! T’es pas sérieux, Speed ?

En rentrant chez moi sur mon skate, je trouve le paysage magnifique. Je suis absolument certain que lorsque mes frères vont me voir, ils devineront sur-le-champ ! Je ne suis plus le même, en un après-midi, j’ai grandi. Jenny a fait de moi un homme. Un sourire ne quitte pas mes lèvres. Je ne suis plus puceau et j’ai envie de le crier à tout le monde.

La réalité est bien différente, car personne ne se rend compte de rien. Mon père est occupé à arroser sa plantation qui a nettement besoin d’eau en ce mois d’août.

— T’arrives d’où ? m’interroge-t-il sans même jeter un œil sur moi.

— De quelque part !

Je reste posté fièrement devant lui. J’espère qu’il va approfondir sa question.

— Tu comptes bouffer ici un de ces quatre ?

— Je ne sais pas !

Il semble plus préoccupé par ses plantes que par mon éternel vagabondage, mais je ne baisse pas les bras. Je m’assois face à lui en attendant patiemment de subir mon interrogatoire.

— Où tu étais ?

— Chez Jenny…

J’affiche un grand sourire qui en dit long en prononçant ces mots. Malheureusement, mon paternel n’y prête aucune attention. Il fait suivre pas après pas son tuyau d’eau sans même jeter un œil dans ma direction.

— Je ne veux pas que tu squattes chez les gens !

— Ses vieux sont pas là !

— Ferme-moi le robinet, branleur !

Pas une petite allusion à ce que je pourrais faire avec cette fille lorsque nous sommes tous seuls. Rien ! Quelle déception pour moi ! Je l’abandonne dans son jardin pour vérifier si mes frères seront plus réceptifs.

En montant dans ma chambre, j’entends parler du côté de chez Max. Lorsque je me penche à l’encoignure de sa porte pour le fixer, il lève à peine les yeux vers moi. Il fait un FaceTime avec Agathe et il me fait signe de dégager.

Du côté de Paulo, pas la peine d’aller voir, revenu hier de sa session camping, il est aussitôt reparti squatter chez un pote à cause de sa dernière prise de tête avec le vieux au sujet de la rentrée.

Je n’ai personne avec qui partager ma joie. Ah si ! Jenny !

Je continue d’aller régulièrement chez elle en attendant la fin des vacances et je dois bien avouer qu’il ne me vient même pas à l’esprit de surfer.

Terminées les baignades et séances de bronzage, il s’est mis à pleuvoir et ça ne nous pose aucun problème. Nous arrivons à nous occuper des heures entières, et quand nous sommes enfin rassasiés, nous regardons une série sur son ordinateur.

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