Ange ou démon ?

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15.

Vendredi 18 mai.

 Le rythme effréné de l’enquête en cours commençait à se faire sentir. Kat n’avait guère pu dormir la nuit précédente. Elle avait la tête en ébullition. La pression était nettement plus prégnante quand il s’agissait d’un enlèvement ou d’une disparition. Tous les policiers savaient que les premières heures, les premiers jours étaient primordiaux. Plus le temps passait et plus l’espoir de retrouver les disparues s’amenuisait. Elle avait pris dès le début cette affaire à bras le corps. Mais elle ne pouvait évacuer le sentiment que l’on piétinait. Kat ne supportait pas le « sur place », pour elle il faut que les choses avancent. Bien sûr il n’y avait que 24 h que les investigations avaient commencé. Mais aucun indice pour l’instant ne pouvait orienter les recherches. De plus elle n’avait pas voulu contredire Gagarine mais en son for intérieur elle craignait qu’il soit tout bonnement inutile d’aller écumer les différentes « planques » connues de Ruslan Sloutchevski dans l’espoir de débusquer la cachette dans laquelle Anastassia Iodanov se trouvait prisonnière. Des recherches fastidieuses, et vaines. Et du temps, ce foutu temps, encore perdu. C’est à croire que le commissaire Gagarine avait déjà tout trouvé son coupable, et de ce fait les autres pistes dans cette affaire semblaient être ostensiblement délaissées. Alors de son coté, entêtée comme elle l’était, elle poursuivait son intuition. Le lycée détenait au moins une part de la solution. Elle rentra sans plus de cérémonie dans la salle de restauration. La pause méridienne approchait et déjà quelques élèves ayant fini leurs cours s’attablaient. Elle n’eut pas de peine à reconnaître Ivan Kamenski au milieu de quelques autres garçons.

« Bonjour – dit-elle – je suis l’officier Mashkof, vous vous souvenez sûrement de moi, on s’est déjà rencontrés hier matin. On peut trouver un coin tranquille ? Je voudrais vous poser encore quelques questions au sujet d’Anastassia Iodanov. Des questions qui n’intéressent pas spécialement vos copains »

Le jeune homme était un peu déstabilisé. Il tenait à garder la face devant ses amis qui pouffaient et se poussaient du coude en voyant son désarroi.

« J’ai rien à vous dire ! – s’énerva-t-il– Et vous n’avez pas le droit de me forcer à vous parler, je connais mes droits. »

« Bon alors écoute moi bien mon grand – Kat s’était approché de l’adolescent pour lui murmurer au creux de l’oreille – je suis là pour t’aider, je te signale que tu es notre suspect n°1 pour la disparition d’Anastassia mais si tu ne veux pas de mon aide pour te disculper, c’est toi qui vois ! » puis elle fit mine de tourner les talons.

« Attendez ! – cria Ivan – que voulez-vous dire ? On peut aller dans la cour si vous voulez on y sera tranquille. »

Kat lui emboîta le pas laissant la troupe de ses camarades y aller à qui mieux mieux de leurs commentaires. Une fois loin des oreilles indiscrètes elle reprit :

« C’est simple, tu es le petit ami de la disparue et tu te trouvais à son domicile le soir de sa disparition. De plus tu avais visiblement été éconduit par elle, tu l’as dit toi-même : Anastassia avait l’habitude de jouer avec les garçons ! Et le soir où elle te jette, comme par hasard, elle disparait : coïncidence ? Tu sais Ivan, la police ne croit pas aux coïncidences, donc comme tu peux l’imaginer, en ce moment la théorie la plus plausible pour expliquer sa disparition c’est que le petit ami largué aura voulu se venger, qu’il se sera arrangé pour convaincre Anastassia de sortir de chez elle pour une explication, puis qu’il l’aura attiré loin de chez elle pour l‘agresser. Je ne vais pas te faire un dessin, mais autant te dire que si on finit par retrouver le corps d’Anastassia sans vie, tu peux être certain que ça va te retomber dessus ! »

« Mais c’est des conneries tout ça ! – le jeune homme était devenu vert – vous pouvez pas laissez faire ça ! »

« ça ne dépend que de toi Ivan, tu as les cartes en mains, à toi de voir si tu ne ferais pas mieux de tout me raconter. »

« C’est d’accord – répondit Ivan, tout penaud – on va discuter si vous voulez. Mais c’est gênant… »

« Bon écoutes. Ça restera entre toi et moi. Tout ce qui ne nous aidera pas à retrouver Anastassia ce sera oublié aussi vite que tu l’auras dit. Allez racontes. Pour commencer, tu vas me dire ce qu’il y avait exactement entre toi et Anastassia, et n’essaie pas de me faire croire qu’il n’y avait rien de très sérieux car mon petit doigt m’a dit que tu étais très attaché à elle. »

« C’est vrai, Madame, je suis attachée à elle et elle à moi, Anastassia et moi, on s’est trouvé… mais, comment vous dire….c’est pas ce que vous croyez en tout cas ! »

« Tu peux tout me dire Ivan – l’encourageait la policière – comme je te l’ai dit je suis ici pour ton bien. »

« Écoutez, Assia et moi, on est pareil, on fait semblant devant les autres mais en réalité elle aime les filles et moi… les garçons. Mais on peut pas l’avouer aux autres, ce serait mal vu par les parents, par les professeurs si ça s’ébruite et même avec les amis c’est pas évident. Alors quand on l’a découvert, on a décidé qu’on ferait semblant d’être ensemble jusqu’à la fin du lycée pour être tranquille par rapport à ça, on se servirait de couverture l’un pour l’autre. Mais elle est bien plus qu’une simple couverture pour moi, je suis devenu son plus proche confident vous savez. Et je suis vraiment mort d’inquiétude pour elle. »

« Je comprends. Et donc, le soir de sa disparition, tu t’es rendu chez elle, vous aviez prévu de vous voir pour … ? »

« Pour discuter, ben de Svetlana justement ! Elle en parlait tout le temps mais avec moi seulement. Elle n’osait pas la laisser venir chez son père. Surtout que ses copines ne l’apprécient pas. Sans même prévenir elle a annulé au dernier moment, ça lui ressemble vraiment pas. » « Et pourquoi deviez-vous parler à propos de Svetlana ? »

« Parce qu’Assia était devenue complètement obsédée par elle, elle ne parlait que d’elle tout le temps et même avec ses autres amies d’ailleurs qui commençaient à s’agacer, elle est vraiment tombée sous son charme et le problème c’est que ça commençait à se voir. Elle était toujours à la coller et même quand elle n’était pas ensemble c’était Svetlana par ci Svetlana par là. Moi je comprends, mais les mijaurées qui lui tiennent lieu de copines… »

« Tu étais contre une potentielle histoire d’amour entre Anastassia et Svetlana ? »

« Ah non pas du tout, je vous l’ai dit : je comprends. Et puis Assia est plus qu’une couverture, elle est une véritable amie ! Donc si elle avait pu être heureuse avec cette fille moi j’aurais applaudi des deux mains ! Mais cette Svetlana je ne la sens pas, je me méfie d’elle. »

« Pourquoi ça ? »

« Parce que, déjà elle vient d’arriver au bahut, et donc on peut pas lui faire confiance, on la connaît pas assez, et puis je trouve qu’elle avait l’air de jouer. Au chat et à la souris. Tantôt elle n’était pas très réceptive aux approches d’Assia et en même temps, des fois elle se montrait très amicale avec elle voire trop même. Comme si elle alternait le chaud et le froid v’voyez ? .. en plus de ça, Svetlana ne voulait pas parler aux autres, pas même à sa mère, de son amitié avec Assia et moi je trouve ça malsain parce qu’enfin Assia, elle, elle était prête à tout assumer et d’ailleurs elle avait même interdit à toutes les autres filles de se moquer de Svetlana. »

« Je vois – répondit la policière – je te remercie infiniment pour ces informations Ivan, ça va nous aider, j’ai un dernier service à te demander avant de te laisser partir : peux-tu envoyer un texto à Zoya Iechevski pour la faire venir s’il te plaît, j’ai besoin de lui parler seule à seule ».

Kat était très satisfaite de cet entretien. Enfin une avancée dans l’enquête ! Enfin quelque chose de cohérent ! Enfin un peu de lumière sur tout ce mystère ! Anastassia était amoureuse de Svetlana ! Bon, même si apparemment ce n’était pas réciproque, ça prouve au moins que les filles ont bien un lien ! Dès lors, il n’est pas impossible qu’un ravisseur aie d’abord enlevé Svetlana, dans le but d’attirer Anastassia dans ses filets. Mais puisque cet amour était tenu secret, reste à savoir qui aurait bien pu le découvrir et savoir si cette personne aurait un intérêt à enlever la fille de Gregor Iodanov… Et puis quand même pensait Kat c’était étonnant de voir Svetlana fréquenter la fille de celui qu’elle tenait pour responsable de la mort de son père, 15 ans auparavant. C’est vrai que l’eau avait coulé sous les ponts et que la fille n’est pas le père. Mais quand même. Zoya arriva en traînant des pieds.

« Qu’est ce que tu veux ? » demanda-t-elle à Ivan.

« Bon ben moi je vous laisse » dit-il avant de s’éclipser.

« Je dois te parler une minute ou deux Zoya, tu veux bien ? » demanda Kat.

« Euh… oui – dit la jeune fille un peu hésitante – mais c’est que j’ai pas beaucoup de temps. »

« Je ne te prendrais que quelques instants, ne t’inquiète pas. Tu as dit l’autre jour que c’est chez Anastassia que vous vous amusiez le plus, je voulais savoir ce que vous aviez l’habitude de faire ? »

« Euh, je sais pas trop quoi vous dire là, je veux dire : vous êtes policière et donc… »

« Tu peux tout me raconter Zoya, rassures toi tu n’auras pas d’ennui, je veux juste essayer de connaître un peu mieux Anastassia, ça va m’aider pour la retrouver. »

« D’accord, j’espère que vous allez vite la trouver, elle me manque tellement… Anastassia est vraiment une fille spéciale vous savez, ses parents aussi d’ailleurs sont spéciaux. Pour vous résumer nos aprems, on allait d’abord faire une razzia dans le bar de son père, Vodka, Wisky, Rhum, Scotch…. C’est vraiment la caverne d’ali baba chez eux ! »

Kat posa de façon abrupte la question qui la taraudait : « Drogues ? »

La jeune fille répondit très vite, sans improviser. Une réponse qui ne laissait pas la place au mensonge pensa l’inspectrice.

« Oh ça non ! Jamais ! Ce n’est pas les occasions qui manquent pourtant avec tous ces dealers qui traînent autour du lycée mais Assia ne prend pas ces trucs, elle a été dégoûtée à vie quand son père l’a traînée dans un squat de junkies alors qu’elle n’avait pas douze ans ! »

« Anastassia n’en prenait pas d’accord, et pour vous ? »

« Si Assia n’en prend pas alors nous non plus on ne devait pas en prendre, c’est une règle tacite. »

« Et après vous être servies en alcool fort, qu’est-ce que vous faisiez ? »

« Soit on discutait de tout et de rien, surtout des gens du lycée, soit on mettait de la musique et on se mettait à danser en sous-vêtements, parfois Assia exigeait qu’on lui fasse des massages, au début j’étais gênée mais finalement c’était rigolo ou bien on cherchait comment énerver sa belle-mère. Assia la soupçonnait de tromper son père. On lui avait fait le coup des laxatifs dans sa tisane, ou bien des punaises dans ses pantoufles, et puis les bonbons à l’ail dans ses pastilles pour l’haleine… la plupart du temps c’était drôle, sauf la fois où… »

« ...Où quoi ? »

« Un jour, Assia était vraiment très énervée contre sa belle-mère, elle a pas dit pourquoi mais en tout cas elle a décidé de s’en prendre à son chat, Irina avait réclamé à son mari un superbe chat persan, c’était quand elle venait d’emménager chez eux. Il était trop mignon, blanc avec de longs poils, elle l’avait appelé Chanel. Assia nous avait raconté qu’il avait coûté plus de 155000 roubles à son père ! Elle a mis de l’aspirine dans son pâté, elle nous a dit que c’était Svetlana qui lui avait soufflé l’idée en lui disant que ça le rendrait bien malade. Malade, ça il l’a été, le pauvre, il vomissait du sang partout, ce n’était pas beau à voir. Anastassia regrettait de l’avoir fait. Surtout qu’il est mort le lendemain. Et malgré tout elle n’en a même pas voulu à Svetlana . Elle disait qu’elle ne savait sûrement pas. Moi je ne sais pas».

 Svetlana : ange ou démon ? Encore et toujours la même question lancinante. Entendant la sonnerie du lycée, Kat fut contrainte à laisser l’adolescente se retirer. Il était midi. Tant qu’à faire avant de rejoindre Sidorov pour aller rencontrer Ruslan Kat se dit qu’après tout elle pouvait profiter de ces deux heures pour aller jeter un petit coup d’œil au quartier de Svetlana Koulenchkova. Elle voulait vérifier les diverses informations qu’elle avait recueilli et voir par elle-même quelles sortes d’ivrognes et marginaux traînaient par là. Une demie heure plus tard elle se garait dans ledit quartier et refaisait à pied le chemin qui menait de l’arrêt de bus jusqu’au domicile de la jeune fille. Ce quartier était mal fréquenté, ça ne faisait aucun doute : des jeunes adolescents traînaient en petit groupe près de l’abri bus, leurs téléphones, à leur maximum de volume sonore, diffusaient de la musique entre deux genres, le RAP et la musique électronique. Ils avaient des bouteilles de Kvas, sinon pire et plus fort, à leurs pieds et fixaient les gens avec un air patibulaire. Kat les interrogea. Pour les amadouer elle leur promit de ne pas contacter ses collègues afin qu’ils viennent contrôler ces adolescents qui ne semblaient pas avoir l‘âge requis pour consommer de l’alcool. Après tout c’est une concession qu’elle pouvait bien leur accorder puisqu’elle n’était pas censée être de service. Les jeunes gens lui expliquèrent qu’ils n’avaient pas pour habitude de traîner dans le quartier, selon leurs dires ils ne pouvaient le faire que très occasionnellement en semaine, quand un professeur était absent par exemple et qu’ils pouvaient finir leurs cours en avance. Ils ne connaissaient pas Svetlana. Ils n’étaient pas dans sa classe au lycée qu’elle fréquentait l’année dernière et ils ne la rencontraient que rarement dans le quartier. Choux blanc….

 Par ailleurs, il y avait bien un sans domicile fixe installé sur un parking. De la rue piétonne on pouvait l’apercevoir et lui-même dévisageait les passants. Il était difficile de lui donner un âge, mais il paraissait plutôt vieux. Il portait des guenilles en guise de vêtement et restait assis sur un empilement de cartons faisant office de matelas. La policière décida d’aller à sa rencontre. Un petit chien blanc avec des tâches de noir et de marron, jappait joyeusement autour de son maître en allant quémander quelques caresses au bambin qui passait par là, tandis que la jeune maman de ce dernier mettait quelques pièces dans le chapeau du misérable posé à même le sol. Vu de plus près le vieil homme semblait inoffensif, il regardait fixement les gens mais avec un air perdu dans le vague, le regard que donne la vodka sans doute. Absent mais dépourvu d’hostilité. Et les yeux ne mentent pas pensa Kat. Elle déposa à son tour quelques pièces dans le chapeau et lui montra la photographie de Svetlana : « Reconnaissez-vous cette jeune personne ? » lui demanda-t-elle.

« Oh ça oui ! – grogna l’homme – cette petite passe tous les jours sur la rue que vous voyez juste en face, enfin … passait, car il ne me semble pas l’avoir vue ces derniers jours c’est étrange… »

« C’est normal – dit Kat – vous n’avez peut-être pas lu la presse dernièrement, mais elle est portée disparue depuis deux jours maintenant – Elle ramassa la canette vide et toute pliée que venait de déposer à ses pieds le petit chien et la lança un peu plus loin pour jouer le jeu – Avez-vous remarqué quelque chose de suspect concernant cette jeune fille ? Se faisait-elle importuner lorsqu’elle passait dans la rue ? »

« Si elle se faisait embêter ?! Ah non pas du tout ma petite dame, c’est tout l’inverse ! Faut pas vous fier aux apparences ! Cette petite est cruelle ! J’en ai beaucoup vu dans ma chienne de vie. Mais si jeune, si jolie et si méchante. Jamais. Elle m’insulte quasiment tous les jours à son passage et même une fois, elle m’a lancé un œuf au visage, vous vous rendez compte ?! J’ai l’habitude qu’on me regarde de travers, certaines personnes se méfient, mais on m’insulte rarement et on ne frappe pas. Je dérange pas vous savez. Et puis les gens sont au courant ! – il montrait ses mains mutilées – Une grenade, en Afghanistan. Au retour plus de femme plus d’emploi. Plus rien. »

 Kat était stupéfaite, elle ne savait pas quoi penser de ce qu’elle venait d’entendre, mais il lui semblait que, quelque part, des pièces du puzzle se mettaient en place. Doucement mais sûrement. Elle remercia le vieil homme pour le temps qu’il lui avait accordé et continua son chemin. Sur la route elle interrogea les passants : personne n’avait connaissance non plus d’une femme droguée et vindicative qui agresserait les gens dans la rue. Voilà qui était encore plus déroutant ! Svetlana avait-elle menti ? Pourquoi irait-elle inventer une histoire pareille ? Elle arriva au niveau de l’immeuble dans lequel résidaient Nathalia Koulenchkova et sa mère. Elle voulait éviter de rencontrer la mère de Svetlana car il n’y avait pas d’avancée concrète dans l’enquête sur la disparition de sa fille, et les informations dont elle disposait elle ne pouvait guère lui en faire part. Elle était sur le point de faire demi-tour quand elle aperçut le professeur Ivanenko qui traversait la route pour rejoindre son véhicule. Elle courut dans sa direction pour l’interpeller avant qu’il ne s’en aille.

« Monsieur Ivanenko, attendez s’il vous plaît ? » hurla la policière.

« Officier Machkof ! Je suis ravi de vous revoir, comment allez-vous ? – lui répondit le professeur Ivanenko, il ne portait plus ses affreuses lunettes et son bégaiement s’était envolé, si bien que Kat resta éberluée sur le moment – Ah oui, mon bégaiement ! Vous devez vous demander pourquoi je parle normalement maintenant c’est bien ça ? »

« Et bien, oui j’avoue que je suis un peu étonnée … »

« Enseigner à des adolescents n’est pas facile comme vous devez l’imaginer, à cet âge les enfants peuvent se montrer vraiment cruels ! Alors j’ai imaginé cette parade, ainsi les élèves ne sont pas difficiles avec moi. Quand ils voient un professeur atteint de myopie et bégaiement, ils prennent pitié de moi ! »

« Astucieux ! – dit Kat impressionnée – Mais puis-je vous demander ce que vous faites ici ? »

« Sans problème inspectrice – le regard était franc - je rendais visite à Nathalia Koulenchkova – dit-il – je m’inquiète pour sa santé, je suis très proche de cette famille, j’ai appris à faire leur connaissance tandis que je parrainais Svetlana pour entrer au lycée. A ce propos avez-vous progressé dans votre enquête sur la disparition des filles ? »

« L’enquête suit son cours » répondit seulement Kat avant de dire au revoir au charmant professeur de littérature. Charmant et drôlement rusé !

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