Chapitre 58

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Il écarquille les yeux et demande :

-Hein? Ton père?

-Bruce Wayne.

La blond pâlis et répète à mi-voix :

-Bruce Wayne...le milliardaire?

-Oui. C'est mon père. Mais je te serais grès de ne rien dire à personne évidemment.

-Tu...tu es sérieux ? Tu vas demander...à Bru-

-Je vais demander qu'on rouvre ce bâtiment et qu'on fasse une rénovation.

-M-mais tu te rends...tu te rends pas compte...

-De quoi ?

Et il m'embrasse à pleine bouche ! Je sursaute, mais finit par le laisser faire. Ça faisait si longtemps... C'est chaud et agréable. C'est tellement bon de sentir une personne contre sois...

Tant pis...je m'accorde un petit écart. Pardon Jon. Je suis faible...

Mais je ne peux pas rester là pour autant. Un baiser c'était déjà trop.
Alors je brise notre lien et dit d'une voix profonde :

-Je dois y aller. Je te laisse mon numéro. Appelle moi si tu as besoin de quoi que ce soit ok ?

Il me répond, les yeux brillants :

-Merci pour tout...

-...Damian, je m'appelle Damian.

Il répète, toujours dans un état second :

-Damian...

Je quitte ses bras et m'en vais en remettant mon « déguisement ».

J'enfourche ma moto et rentre me coucher.

Le silence envahit de nouveau ma vie...


Mais dès le lendemain je reçois un message de Ken :

Ken : Merci pour tout Damian ! Tu as fait un heureux ! Grâce à toi, je vais passer une semaine de roi :3 Il en a de la chance ton petit ami... Généreux, fidèle, juste,...tu es l'homme parfait ! Encore merci, à bientôt beau chevalier <3

J'enregistre son numéro et repose mon téléphone.

Ma main glisse jusqu'à ma poitrine. Mon cœur a fait un truc qu'il n'avait pas fait depuis longtemps : accélérer.

« L'homme parfait » ?

Est ce que...Jon aurait pu le penser aussi ? Je souris et me lève pour m'habiller.

« L'homme parfait »...

Je me languis tellement de le revoir... Il dois avoir 18 ou 19 ans maintenant. Peut être qu'il a encore grandit. Peut être qu'il me dépasse encore plus cet enfant de malheur là ! En même temps, j'ai pas mal poussé moi aussi hein ! Et oui ma croissance a enfin accéléré !

Mais tout de même. Quatre ans...c'est trop. Et en même temps, j'ai l'impression que mes sentiments n'ont fait que croître. Tu es vraiment à part Jon...

Mais mes pensées et mon corps se stoppe. Je viens de tamponner Tim. Pourquoi je suis condamné a rester le plus petit moi... Il me demande en me frictionnant les cheveux :

-Tu souris petit frère ?

Je rougis mais ne détourne pas les yeux, de toute façon je n'ai plus honte de mes sentiments pour Jon. Il rajoute plus bas, toujours avec son sourire paternel :

-Toujours aussi amoureux hein ?

-Peut être!

Je souris en coin et me libère de son emprise pour partir en trottinant.

Oui, je suis amoureux !


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