- Chapitre 32 -

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Mercredi 07 octobre 2020, Down-Town, Modros, Californie, États-Unis d’Amérique.

Ethan tapotait le bord de sa tasse, pensif. Les yeux rivés à son écran d’ordinateur, il faisait défiler les nouvelles bandes vidéo acquises en début de semaine. Mike avait déjà visionné celles du bar-tabac en face de l’immeuble des Wayne, mais Ethan avait pu obtenir celles de commerces un peu plus éloignés, dans les rues adjacentes. Il ne se détourna pas de sa tâche lorsque la porte du bureau double s’ouvrit, amenant le brouhaha du couloir et son partenaire.

— Alors ? lança ce dernier, un gobelet de café à la main, un paquet de friandises dans l’autre. Les autres caméras donnent de meilleurs résultats ?

Ethan leva brièvement les yeux de son ordinateur avant de zieuter le fond de sa tasse pour vérifier qu’il avait bu l’intégralité de son thé. Machinalement, Mike déposa deux biscuits sur son bureau puis s’installa sur sa chaise roulante.

— Pas grand-chose, avoua Ethan d’un ton défaitiste. J’ai vu Jeremy et Ryusuke, accompagnés d’Alexander et Dimitri, sur l’une des vidéos, mais… ni Maria ni Thalia. Hasard ou précaution, je ne sais pas, mais leurs ravisseurs ont pris soin d’éviter les zones sous vidéosurveillance.

— Mmh, marmonna Mike avant d’engloutir un gâteau au beurre de cacahuète, ses favoris parmi les friandises qui étaient vendues aux distributeurs automatiques. Tu veux un biscuit ?

— Tu sais bien que j’aime pas le beurre de cacahuète, soupira Ethan en lui jetant un regard mi-figue mi-raisin.

Faussement boudeur, Michael enfourna un nouveau gâteau dans sa bouche et déverrouilla son propre ordinateur. De son côté, Ethan ferma le lecteur vidéo et se leva.

— Tu vas où ? s’étonna son ami en se penchant sur le côté pour le voir sortir du bureau.

— Il faut que je prévienne David et Mme Allan. Pour qu’ils lèvent mes restrictions géographiques.

Un pli soucieux scinda le front de Mike en deux. Il dévisagea son ami avec appréhension avant de soupirer. D’un hochement de tête grave, il approuva finalement la manœuvre.

— Tu veux que je t’accompagne ?

Ethan esquissa un rictus amusé en secouant la tête puis remonta le couloir d’un pas raide. Il ne pouvait évidemment pas entrer dans le bureau de ses directeurs sans rendez-vous préalable. Située sur la droite de la porte d’accès à la plus grande pièce de l’étage, réservée aux deux dirigeants actuels de la A.A, une plus petite salle accueillait leur secrétaire personnelle. Ethan y frappa avant d’entrer, un sourire poli aux lèvres.

— Agent Sybaris, le salua la secrétaire à l’accent australien prononcé. Vous avez rendez-vous ?

— Non, justement, soupira Ethan en refermant la porte derrière lui. Mais je dois voir Mme Allan et M. Horn en urgence. Avant ce soir, si possible.

Avec un air concentré, la femme en fin de trentaine entreprit de vérifier le planning. Puis, avec un joli sourire aux douces fossettes, elle releva les yeux vers l’agent.

— En théorie, les représentants des Costello avec qui ils négociaient viennent de partir. Si vous ne faites pas trop long, vous avez le temps de les voir avant leur prochain rendez-vous.

Soulagé, Ethan lui adressa un sourire en reculant de nouveau vers la porte. Il savait que la secrétaire lui faisait une fleur ; en temps normal, les directeurs ne recevaient personne entre deux rendez-vous. Peut-être que les propositions de sorties que la femme lui avait laissées sous forme de post-it sur son bureau y étaient pour quelque chose.

Alors qu’il sortait du petit bureau, Ethan se demanda vaguement combien de temps il pourrait les ignorer avant que la secrétaire ne lui propose directement. Et comment il réussirait à s’en sortir sans la froisser.


Ethan ne tergiversa pas plus longtemps et frappa directement à la porte des dirigeants de la A.A. La voix peu amène de la directrice l’invita aussitôt à entrer. Une odeur de café froid, de cuir vieilli et de parfum diffus accueillirent Ethan. Ainsi qu’un regard désobligeant accompagné d’un rictus dubitatif de la part d’Elisabeth Allan.

— Madame, la salua Ethan d’un ton formel avec un bref hochement de tête. David.

Ce dernier, penché sur son téléphone avec un air concentré, ne leva pas les yeux tout de suite. Il pianota nerveusement sur son écran quelques secondes de plus avant de le reposer brusquement sur son bureau, visiblement agacé.

— J’ai perdu, se contenta-t-il de déclarer d’un air grave en plantant ses yeux bruns et expressifs dans ceux, doucement amusés, d’Ethan.

— Vous n’avez pas rendez-vous, agent Sybaris.

Le ton péremptoire d’Elisabeth Allan était presque une invitation à retourner d’où il venait. Ethan prit une courte inspiration tendue avant d’approcher des deux bureaux installés face à l’entrée et dos à la large baie vitrée qui occupait le mur du fond. Ne s’attardant pas plus sur le paysage citadin – et guère illuminé par le ciel de l’automne naissant – il observa tour à tour ses deux supérieurs avant de déclarer :

— J’ai besoin que vous retiriez la surveillance GPS de mes déplacements.

David et sa collègue échangèrent un regard surpris avant de redevenir graves. Elisabeth plissa ses yeux perçants et froids pour le toiser avec méfiance.

— En quel honneur, agent Sybaris ?

Son ton sec, presque méprisant, arracha une exclamation râleuse à son adjoint.

— Beth, bon sang, pas la peine d’être aussi autoritaire avec lui. Ethan, il y a un souci ? demanda David en se levant, l’air préoccupé.

— Maria et notre fille ont disparu, expliqua Ethan, guère désireux de perdre du temps. Sûrement enlevées alors qu’elles étaient chez elles. J’ai visionné les caméras de surveillance, mais je n’ai rien obtenu de concluant. J’ai besoin de me rendre directement à Seludage pour enquêter.

Le visage fermé, la posture raide, Ethan observa ses responsables dans l’attente de leur décision. Sa demande était brusque, sûrement pas anodine, et ils risquaient d’avoir besoin de temps… ce dont Ethan manquait cruellement. Lèvres pincées, il assista aux réflexions mentales de ses deux interlocuteurs, dont les visages se froissèrent sans tarder.

Alors qu’Elisabeth ouvrait la bouche – sûrement pour refuser au vu de son air scandalisé – David s’enquit d’une voix empressée :

— Et Jeremy ?

— Il va bien, le rassura Ethan en se détendant perceptiblement. En fait, c’est la Recrue de l’agent Maas. Alexander n’était pas au courant de notre lien et… suite à un concours de circonstances, il l’a choisi pour être sa Recrue. Il est à l’École à l’heure actuelle, en sécurité.

— Tu m’en vois soulagé, souffla David d’un air sincère. Écoute, Ethan, je suis d’avis pour arrêter la surveillance qu’on te fait subir depuis maintenant des années. Tu as mon accord. La situation est bien trop grave pour qu’on s’y oppose.

— David, siffla Elisabeth en lui jetant un regard furieux. Ma voix compte aussi, je te rappelle.

— Évidemment, soupira le deuxième directeur d’un air las. Mais tu ne vas pas empêcher Ethan d’enquêter sur la disparition de sa famille, si ?

Mal à l’aise face à la tension évidente entre les deux dirigeants, l’agent soupira et précisa :

— Je ne demande pas une réponse immédiate. Si vous pouvez me donner votre accord – ou votre refus – avant la fin de journée, c’est ce qui m’importe.

— Ça remonte à combien de temps ? rebondit David en contournant son bureau pour s’approcher de lui. Et ne t’inquiète pas, tu auras notre accord. Le temps de prévenir l’équipe informatique, tu pourras te rendre à Seludage dès ce soir.

Avec ses épais cheveux noirs agrémentés de petites tresses, son costume clair décontracté qui faisait ressortir sa peau brune et son visage chaleureux, David Horn répondait difficilement aux codes stéréotypés de directeur d’entreprise. À ses côtés, Elisabeth était aussi une drôle de figure désuète, avec son chignon qui s’affaissait au cours de la journée et des négociations, ses lunettes à montures fines qui amincissaient un visage déjà aigri de responsabilités, ses jupes-tailleurs aux couleurs aussi fades qu’une forêt d’hiver et son expression amère.

— Un mois, répondit enfin Ethan d’une voix rauque.

Un silence éloquent de la part de ses supérieurs lui crispa un peu plus le visage. Alors que David restait planté devant lui, l’air perdu, Elisabeth se redressa. Son regard avait perdu en dureté, mais son expression était toujours aussi sombre.

— Vous gardez espoir ? demanda-t-elle d’un ton désagréablement formel, comme si elle lui demandait un compte-rendu de mission.

Un tressaillement agita le bras droit d’Ethan, qui s’efforça à respirer profondément pour repousser l’anxiété mordante qui rampait dans son estomac.

— Je n’ai pas de preuve pour dire qu’elles sont vivantes, mais je n’en ai pas non plus pour dire l’inverse alors… oui.

La femme au visage sévère hocha la tête avec raideur avant de retourner à ses papiers. Comprenant qu’elle venait de donner son accord tacite, Ethan retint un soupir de soulagement puis adressa un mince sourire dépité à son supérieur.

— Merci pour ta sollicitude, David.

Celui-ci tira une moue inquiète face à l’expression déconfite d’Ethan. Il aurait aimé lui remonter le moral, lui insuffler de l’espoir ou lui envoyer des vagues d’encouragement. Mais David maîtrisait trop bien les chiffres, les cas antérieurs, et il ne pouvait se résigner à mentir en connaissance de cause. Sans compter qu’Ethan lui-même devait avoir conscience de la situation.

— Comment Jeremy vit la situation ? lança-t-il à Ethan avant qu’il ait pu franchir la porte.

— Pas très bien, murmura Ethan en perdant son masque d’impassibilité tendue. Les événements lui sont tombés dessus à la suite et, sans nouvelles de sa mère ou de sa sœur, difficile de se redresser. (Il lâcha une exclamation dépitée en se tournant vers la sortie.) Mike arrive à échanger avec lui sans problèmes, mais, pour ma part… le revoir, c’était déjà un miracle.

— Tu l’as vu à l’École ? supposa David d’une voix apaisante, espérant amener l’agent à s’exprimer un peu. C’est Michael qui a organisé les retrouvailles ?

— C’est ça, soupira Ethan avant d’ajouter d’un ton crispé : mais les retrouvailles… Il n’osait même pas me regarder dans les yeux. Et, en fin de compte, Jeremy a pris la fuite après avoir remarqué mes cicatrices… et en apprenant que l’incendie de notre maison n’avait pas été un accident.

— Il ne savait pas ? s’étonna David en écarquillant les yeux. Bon sang, mais Maria ne lui a rien dit ? Pauvre gamin, ça a dû le chambouler un peu plus qu’il ne l’était déjà.

Les yeux voilés par le souvenir du visage dévasté de son fils, Ethan se détourna en acquiesçant. Il n’avait pas espéré obtenir l’accord de ses supérieurs avant plusieurs jours. À présent qu’il l’avait, le besoin de se rendre à Seludage le démangeait.

— Je vous laisse, déclara-t-il en observant tour à tour les deux dirigeants.

— J’espère que l’enquête avancera, chuchota David en lui serrant l’épaule.

Le dirigeant de la A.A garda les yeux rivés sur le dos droit de son agent tandis qu’il remontait le couloir vers les ascenseurs. Malgré les épreuves, les obstacles, les épaules d’Ethan avaient su rester hautes. Elles ne s’étaient affaissées qu’une fois et David détestait s’en rappeler. Il espérait de tout cœur ne pas avoir à graver de nouveau une telle image dans son esprit.


Michael jetait des coups d’œil fréquents à son partenaire tandis qu’ils grimpaient les escaliers qui les mèneraient enfin à l’appartement des Wayne. Comme ils avaient dû attendre la fin de leur journée de travail pour venir, le soir était déjà tombé et des odeurs de cuisine envahissaient l’immeuble. Ethan renifla machinalement l’air, sembla apprécier les effluves d’épices et d’herbes aromatiques, et se dérida légèrement.

— J’espère que cet appart nous donnera enfin les pistes qu’on recherche, souffla Mike alors qu’ils atteignaient le deuxième étage.

L’appartement était celui juste en face des escaliers. Gorge comprimée, Mike enfonça les clefs qu’ils avaient récupérées au commissariat du quartier – les policiers les avaient trouvées parmi les affaires éparpillées de Maria. La porte s’ouvrit avec un chuintement discret, dévoilant une pièce plongée dans le noir et envahie d’une odeur de renfermé. Michael tâtonna le mur quelques secondes avant de trouver l’interrupteur. Quand le lustre bon marché éclaira enfin la pièce de vie, Ethan retint son souffle. Les manteaux, les sacs, les paires de chaussures étaient mélangées en vrac près du porte-manteau. Des papiers en désordre occupaient la petite table à manger et les meubles du salon étaient de travers.

— Bordel, souffla Mike en faisant quelques pas prudents, s’assurant qu’il ne dérangeait rien avec ses mocassins grande pointure.

L’air défait, il observa les dégâts qu’avaient causé les ravisseurs en enlevant Maria et sa fille – si c’était bien ce qui s’était passé – puis secoua la tête. Ethan n’avait pas osé faire un seul pas.

— Mais pourquoi elles ? chuchota Michael d’une voix consternée en approchant de la cuisine. Maria n’avait des contacts qu’avec sa mère et son oncle, du côté familial. Et je les vois mal faire une telle chose. Quant à ses amis… (Il tourna la tête vers Ethan, qui observait les lieux d’un air médusé.) Est-ce qu’elle a fait une mauvaise rencontre, ces derniers temps, qui aurait conduit à… tout ça ?

— Ou des inconnus, compléta son ami en entrant enfin dans l’appartement.

Il fit quelques pas hésitants dans la pièce, s’arrêta en plein milieu puis zieuta longuement, méticuleusement, le foyer où avaient grandi ses enfants.

— C’est à Thalia ? souffla-t-il d’une voix rauque en indiquant un gilet bleu ciel jeté en travers d’un fauteuil. Le bleu, c’est sa couleur préférée ?

— C’est à Thallie, confirma Michael en récupérant le vêtement. Pour sa couleur préférée… elle aime bien le turquoise et le blanc si je dis pas de bêtise. M’enfin, cette petite aime tout, elle est vraiment pas difficile.

Malgré le désordre de l’appartement, malgré le poids de l’incompréhension et de l’angoisse, malgré les inconnues, Ethan sourit en songeant à sa fille. Il savait à quoi elle ressemblait, connaissait globalement sa personnalité, était capable de citer ses centres d’intérêt, mais… la dernière fois qu’il avait échangé avec elle, c’était un bébé qu’il serrait contre sa poitrine, terrifié par les flammes qui avaient failli l’arracher à sa vie.

— Ils partagent une chambre, avec Jem ? souffla-t-il en se dirigeant vers le couloir.

Ethan n’attendit pas la réponse de son ami et poussa une première porte. C’était la salle de bains. Le corps engourdi par son cœur effréné, il se tourna vers une pièce qui était entrouverte. La mâchoire contractée, les muscles du cou tendus à lui en faire mal, il entra dans la chambre des enfants. Peinte en bleu nuit, occupée de deux lits aussi défaits l’un que l’autre et d’une commode avec des étoiles en plastique fluorescent collées dessus, elle était dans un état aussi déplorable que le reste de l’appartement. Vêtements éparpillés, tiroirs et bacs de rangement vidés, sacs éventrés… les ravisseurs avaient eu l’air de chercher quelque chose. Sourcils froncés, Ethan s’arracha à la contemplation de la pièce, mettant de côté son envie de la parcourir pour mieux connaître ses enfants, et poussa la porte de la deuxième chambre. Contrairement à la première, celle de Maria était en ordre.

— C’est quoi ce bordel ? chuchota Ethan en revenant dans le couloir.

Michael, qui étudiait minutieusement le fouillis d’affaires dispersées dans la pièce de vie, releva le nez d’un air inquisiteur. Son ami tournait la tête de droite à gauche pour comparer l’état des deux chambres.

— La chambre de Maria est impeccable. Celle des enfants dans un état pas possible… j’imagine que ce ne sont pas eux qui ont mis un tel bazar.

— Jeremy est bordélique, mais Maria lui passerait un savon s’il rangeait pas un minimum, acquiesça Mike en le rejoignant dans le couloir.

— Ils cherchaient quelque chose dans la chambre des enfants, souffla Ethan, le visage tiré par la réflexion. Mais on dirait qu’ils n’ont même pas fouillé celle de Maria.

— Ils ont été interrompus, peut-être ?

— Pourquoi commencer par la chambre des petits ? Vraisemblablement, les bijoux et l’argent se trouvent dans celle des adultes.

Les deux hommes échangèrent un regard perplexe. Plutôt que de les éclairer, la visite de l’appartement les plongeait dans toujours plus de questionnements.

— Y’a pas un message ou quoi que ce soit ? gronda Ethan en se dirigeant rapidement dans la pièce de vie, où il étudia avec nervosité les recoins de la cuisine et du salon.

L’air désolé, Mike le rejoignit puis se laissa choir sur un fauteuil, plus lassé par sa journée qu’il ne le croyait. Avec des gestes fébriles, le corps tendu, son ami souleva les coussins, retourna les feuilles de papier, écarta les meubles, jusqu’à avoir délogé chaque objet de la pièce.

Le souffle court, en nage, Ethan se planta au milieu du salon, l’incompréhension se battant avec la panique dans son cœur. L’appartement n’était qu’un fouillis de fausses pistes et d’indices inexistants. Les policiers avaient déjà relevé des empreintes digitales, sans rien trouver d’autres que celles qui couvraient les objets de la vie quotidienne. Les ravisseurs avaient dû prendre soin de se munir de gants. Le faux parquet ne favorisait pas les traces de chaussures et les enquêteurs n’avaient pas trouvé de fluides corporels.

— Maria, chuchota Ethan en sentant sa voix s’engourdir sous l’afflux d’une peur cisaillante. Thallie…

L’air hagard, les yeux voilés et humides, il contourna le canapé pour se laisser tomber dedans. Il n’y avait pas un mot, pas de demande de rançon, pas de pistes… Peut-être était-il temps de se résigner ? Mike l’observait avec des yeux mi-clos, étant lui-même parvenu à cette conclusion depuis plusieurs minutes. Il dressa lentement le cou quand Ethan se prit le visage entre les mains. Puis se leva du fauteuil lorsque les épaules de son ami s’affaissèrent.

Les larmes n’avaient pas encore eu le temps de franchir les paupières plissées d’Ethan que Michael le prenait déjà dans ses bras.

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