Oui, vois-tu, toujours sombre le jour

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Oui, vois-tu, toujours sombre le jour

 en d’abyssales fosses,

toujours l’heure étrécit

 pour ne plus paraître,

toujours les choses agonisent

sur le bord de leur indigence

et ne nous laissent,

tout au plus,

que quelques signes

dont notre esprit ne prend

nulle possession,

l’exister est ceci

qui toujours fuit devant,

 fait signe et se dilue

comme appelé

par une étrange faille,

jamais nous n’en connaissons

 ni la destination,

ni la raison de sa présence.

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