Il y avait si peu à saisir

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Il y avait si peu à saisir.

Il y avait tant à donner

aux mains complexes

de la nuit.

Parfois, errant au hasard

d’heures bien creuses,

foulant le sable

que le flux avait durci,

méditant sur le rien

de l’heure à venir,

 je m’interrogeais

sur ma propre présence

au monde.

 Que signifiait-elle ?

Quel hasard m’avait déposé

en ce lieu de la terre

dont le futur serait

mon dernier abîme ?

Avais-je jamais

rencontré quelqu’un ?

Je veux dire,

 nullement dans sa chair,

dans son tumulte de peau,

 dans son apparence,

dans ses affèteries,

mais dans son être même,

dans son essence irréductible

 à quoi que ce soit,

dans sa solitude

si tu entends le message

 de mon âme tourmentée.

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