T’ayant un jour aperçue
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T’ayant un jour aperçue
dans cette ombre si longue,
elle n’avait nulle fin,
je pensais t’avoir perdue
avant même de te connaître.
C’était étrange de t’apercevoir
au travers de ce rideau de brume,
loin des yeux des hommes,
tout contre cette sauvage
Mer du Nord
dont tu paraissais être
un étrange prolongement,
la poudre d’une dune,
le flottement d’un oyat
dans le vent,
le vol d’un oiseau
sur le jour de porcelaine.
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