Chapitre 21

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Pendant ce temps là les cris de Cynthia continuent à monter en intensité, jusqu'à ce qu'un long vibrato vienne indiquer qu'elle a, elle aussi, atteint la jouissance, suivi quelque secondes plus tard par un grondement signalant qu'elle a été rejointe par Pierre-Jean.

J'enlace ma jolie métisse et lui demande :

-Est ce que tu veux que je t'aide à jouir toi aussi, pour le moment tu m'as totalement vidé, mais si tu veux je peux reprendre ce que j'avais commencé tout à l'heure.

-C'est gentil mon chéri, mais je préfère me réserver pour ton gage de demain. Si j'avais vraiment voulu jouir, je n'aurai pas dû t'interrompre tout à l'heure. Mais ce soir, c'était ton plaisir qui était le plus important pour moi. J'espère que tu sauras t'en souvenir à ton réveil. Est-ce que ça te dérange si on sort de l'eau, je commence à avoir un peu froid.

Et sans attendre ma réponse, en me tenant la main elle m'entraîne à sa suite vers le rivage. N'ayant pas de serviettes pour nous sécher, nous nous contentons de remettre nos habits tels quels. Mais rapidement l’humidité de nos corps vient prélever son tribut et nous commençons à grelotter. Je me décide alors à appeler nos hôtes pour leur dire que nous avons un peu froid.

Quelques temps plus tard, nous les voyons enfin émerger de la mer. La lumière diaphane de la lune me permet de comprendre que je les ai interrompu dans un nouvel ébat, car Pierre-Jean arbore fièrement son érection toujours aussi impressionnante. Je me sens gêné de l'avoir fait et décide de le leur faire savoir :

-Excusez-moi, je pensais que vous aviez fini. Si j'avais su nous aurions attendu encore un peu.

Pierre-Jean me répond alors sur un ton moqueur :

-Ne t'excuse pas, j'ai tendance à oublier que les autres sont rarement capables de le faire plusieurs fois à la suite et nous ne voudrions pas que vous mourriez de froid dès votre première nuit en Grèce. Je vais épargner les fesses de Cynthia jusqu'à notre retour à la villa.

Déstabilisé par sa répartie, je reste muet, pendant que Chloé laisse échapper un petit rire choqué. Cynthia, elle rigole franchement, puis finit par nous dire qu'en fait ils étaient en train de nager. Elle ajoute ensuite que pour sa part après un orgasme aussi important, il lui faut un petit temps avant de s'y remettre. Ce qui comme nous pouvons le voir n'est pas le cas de PJ. Elle ajoute qu'il aurait sûrement eu sa place de réservée au milieu des satyres de Dyonisos.

Chloé le taquine alors en lui disant qu'il aurait été mignon avec des pieds de boucs et des cornes à la tête.

Pierre-Jean la fixe alors intensément et lui répond :

-Les cornes je pense que d'autres pourraient les porter mieux que moi. Les pieds de boucs par contre je ne dis pas non.

Puis il laisse échapper un rire un peu gras et se détourne pour se rhabiller.

Une fois que tout le monde est prêt, nous finissons par regagner la voiture, puis la villa. Après nous être mutuellement souhaité une bonne nuit, Chloé et moi regagnons notre chambre, où nous profitons de la douche de grand luxe pour nous dessaler, avant de nous écrouler dans le lit king-size pour une nuit qui sera pour moi sans rêve.

Le lendemain matin, pour une fois, je suis le premier réveillé. J'émerge tranquillement en attrapant mon smartphone et en profite pour consulter mes mails et voir si de nouvelles histoires sont parues sur mes sites préférés. Les conséquences de ma lecture se font rapidement sentir sur une partie de mon anatomie qui était déjà relativement durcie au réveil. Je me tourne alors vers Chloé et décide de la sortir des bras de Morphée de la façon la plus agréable possible. Elle s'est endormie la tête tournée vers l'extérieur, si bien que j'ai accès à l'arrière de son corps.

Je commence par passer ma main le long de son dos, effleurant sa colonne vertébrale de mes doigts, remontant jusqu'à ses épaules que je commence à masser. Des petits gémissements approbateurs révèlent que mon initiative est appréciée. Je fais ensuite descendre mon mouvement vers le bas glissant jusqu'à son fessier rebondi. Je continue ma stimulation digitale et fait passer doucement mon index le long du sillon séparant ses deux globes de chair. Je glisse le long du périnée jusqu'à atteindre sa fente qui est encore serrée. Je soulève un peu sa jambe pour faciliter l'accès et fait coulisser mes doigts sur son minou provoquant l'écartèlement de sa fleur. J'en profite pour récolter la cyprine qui commence à couler de son puit d'amour, puis je relâche sa jambe et fait passer ma main devant pour stimuler son clitoris. J'alterne mes mouvements entre caresses, pressions, pincements légers, si bien que les gémissements qui s'échappent de sa gorge deviennent de plus en plus sonores.

Puis, au bout de quelques minutes, je stoppe mes caresses et viens coller mon érection sur son postérieur. Je passe alors mon bras gauche sous son cou et je fais glisser ma main sur son torse, tandis que ma main droite vient s'agripper sur son sein. Tout en commençant à le masser, je fais des mouvements du bassin pour faire glisser mon dard le long de ses fesses. Rapidement elle me répond en venant accompagner les vagues de mon corps. Je décide alors de reprendre ma stimulation clitoridienne et en profite pour faire glisser mon sexe entre ses jambes le faisant ainsi rentrer en contact avec sa fente maintenant dégoulinante.

Chloé finit alors par briser le silence qui n'était jusqu'ici perturbé que par nos respirations synchronisés et les gémissements qui s'échappaient de sa gorge :

-Je n'en peux plus, rentre là, j'ai envie de sentir ta bite en moi.

Je ne peux qu'obéir à un ordre aussi impérieux et pénètre donc sa grotte maintenant bien ouverte. Tout en continuant mes caresses sur son bouton d'amour. Je commence alors à faire glisser lentement ma hampe le long de son fourreau soyeux sentant les chairs s'écarter sous la pression de ma tumescence. Ce sont maintenant des cris de plaisir qui s'échappent de sa bouche et je me mets à accélérer le rythme de mon bassin, alternant des moments de coït frénétique avec des mouvements plus lents, mais aussi plus brutaux qui visent à la pénétrer le plus profondément possible. C'est alors qu'entre deux gémissements, elle me dit :

-C'est trop bon ce que tu me fais, mais rappelle-toi, je ne veux pas que tu jouisse sans ma permission. Il faut que tu te contrôles.

J'avais oublié le gage de la veille. Si je ne me contiens pas, je ne pourrai pas lui obéir. Ce matin, c'est son plaisir qui compte le plus. Je choisis donc de continuer un petit peu le pilonnage de son intimité, puis avant d'atteindre le point de non-retour, je me retire et la fais s'allonger sur le dos. Je descends ma bouche le long de son corps, m'attardant longuement sur ses seins, jusqu'à atteindre le creux de ses jambes. Je glisse alors ma langue dans son vagin bien ouvert, goutant longuement sa liqueur d'amour. Puis vient aspirer son clitoris entre mes lèvres, le faisant rouler sous mes stimulations linguales. Pendant ce temps je fait rentrer mes trois premiers doigts dans son trou bien ouvert, ils sont très vite dégoulinant de cyprine. Je décide alors de tenter une stimulation de sa rosette, elle ne m'avait pas paru y être réticente la dernière fois que j'avais tenté l'expérience. Pendant que mon pouce et mon index continuent leurs explorations de sa cavité vaginale. Je viens appuyer le bout de mon annulaire contre son anus, y faisant d'abord rentrer juste le bout après avoir étalé sa mouille tout autour. Devant son absence de réactions autres que les cris qui s'échappent maintenant en continu de sa bouche. Je continue mon intromission en y faisant rentrer toute une phalange. Puis je commence à faire décrire à mes doigts des petits mouvements tournant, tout en continuant mon cunilingus sur son clitoris.

Les cris de Chloé se transforment en hurlement de plaisir. Je ne peux m'empêcher de me dire que si nos hôtes n'étaient pas réveillés, il y a de fortes chances que ce soit maintenant le cas. Puis d'un coup, je sens ses jambes se resserrer contre moi, m'étouffant presque, son corps est parcouru de tremblement et surprise!!! je sens des pulsations de liquides sortir de sa fente alors que je retire mes doigts. Je n'ignore pas ce que sont les femmes fontaines, mais j'ignorais que c'était le cas de Chloé, je ne peux que constater l'effet de son orgasme dévastateur, une grande tâche s'étale sur le drap housse entre ses jambes.

Je la regarde dans les yeux, elle affiche un sourire béat et me dit :

-Je crois que tu viens de me faire vivre le plus grand orgasme de ma vie. Il va falloir que je te remercie pour ça. Mais là tu m'as totalement vidé, si tu veux, je te propose que l'on remette ça tout à l'heure avec une surprise. Cela ne te dérange pas ?

J'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me laisse sur la béquille. Mais je suis curieux de savoir quelle sera la surprise. Et puis j'ai quand même eu la satisfaction de l'avoir fait jouir comme jamais. Je lui réponds donc :

-Comme tu veux ma chérie, de toute façon, je crois que tu as passablement mouillé les draps, je te propose que nous prenions une douche et allions voir si nos hôtes ont été réveillés par notre activité matinale.

Ma proposition rencontrant un franc succès, nous défaisons les draps du lit et prenons le temps de nous laver et de nous habiller. Pour moi mon choix se porte sur un bermuda et un polo décontracté, Chloé choisit elle une petite robe à fleur relativement sage, si ce n'est qu'elle choisit de ne mettre aucun sous-vêtement en dessous, ajoutant malicieusement.

-Comme ça je suis sûr que tu resteras sous-pression en pensant à moi.

Décidément, elle me surprend de plus en plus, c'est comme si tous les blocages qu'elle avait jusqu'ici sautaient les uns après les autres. Mais je dois dire que ce n'est pas pour me déplaire.
Une fois apprêté, nous descendons rejoindre Pierre-Jean et Cynthia qui sont à la table du déjeuner. La belle brune ne peut s'empêcher de nous accueillir avec une remarque amusée.

-Ah voilà nos oiseaux chanteurs, avec vous pas besoin de réveil matin.

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