Chapitre 9

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Enchanté de sa proposition, je lui dis que rien ne me ferais plus plaisir et en informe ensuite nos amis. Ceux-ci quitte donc la pièce, non sans avoir convenu que nous nous retrouvions au moment où l’un d’entre nous voudra rentrer.

Nous profitons du fait de nous retrouver seul pour discuter du déroulement de la soirée. Chloé me confie avoir été partagé entre la gêne et l’excitation depuis qu’elle a accepté de revêtir la robe que lui a acheté Pierre-Jean. Elle me dit ensuite qu’elle a failli refuser de venir dans le club, mais qu’elle a réfléchi et a pensé que cela pouvait l’amener à passer outre certains blocages qu’elle avait jusqu’ici. Elle me dit par contre regretter d’avoir perdu le contrôle lorsqu’elle a dansé avec PJ et me demande si je ne lui en veux pas. Je lui explique alors que dans des circonstances normales, je serais sûrement en colère, mais en l’occurrence je ne peux m’absoudre de tout reproche dans sa perte de contrôle et que je l’aime beaucoup trop pour la perdre à cause d’un simple baiser. Puis je lui rappelle qu’elle m’avait promis que nous aurions un câlin plus poussé pendant la soirée et qu’il me semble que là les circonstances s’y prêtent particulièrement, mettant ainsi un terme à la conversation. Je pense que sur le coup nous avons tous les deux sciemment éludé les questions se rapportant au comportement de nos amis, afin de ne pas provoquer une jalousie mutuelle.

Je passe alors mes jambes de chaque côté des siennes et commence à promener mes lèvres sur le torse dénudé de ma fiancée. Je m’amuse à alterner entre baisers, caresses et mordillements sur ses seins, décrivant des cercles concentriques qui me rapprochent petit à petit de ses mamelons et de ses tétons rendus proéminents par l’excitation. Puis au bout d’un moment, je me recule un peu, lui attrape les cuisses et la fais remonter pour s’asseoir au bord du bassin. Tout en continuant de promener ma bouche sur son corps, je commence à descendre le long de son ventre jusqu’à atteindre ses cuisses. Avec mes mains posées sur ses genoux, je provoque alors l’ouverture de ses jambes et vient poser mes lèvres sur celles qui garde l’accès à son vagin. Je darde alors ma langue pour les écarter et pouvoir accéder à celui-ci.

Un flot de cyprine envahi ma bouche, pendant que je pénètre au plus profond de sa minette. Puis je remonte un peu pour venir stimuler son clitoris en l’aspirant comme une délicieuse friandise. Les gémissements de plus en plus sonore qui s’échappent de la gorge de Chloé m’indiquent l’escalade de son plaisir. Tout en continuant ma succion délicieuse, je décide d’augmenter la stimulation en faisant coulisser mon index, bientôt suivi de mon majeur dans son vagin. Mes autres doigts repliés contre son périnée viennent frotter sa peau. Sentant son état d’excitation extrême et puisqu’elle m’a dit vouloir dépasser certains blocages, je décide de pousser ma chance en venant caresser avec mon annulaire la zone de son anus. Je me contente au début de le promener sur le pourtour de l’orifice étoilé. Puis ne sentant pas de réaction de sa part, à un moment je décide de pousser mon avantage et y fait rentrer le bout de mon doigt. Elle se crispe alors légèrement, mais ne me dit rien.

Ensuite je me concentre sur le travail de ma langue sur son clitoris et de mes doigts à l’intérieur de son vagin. Très vite, je sens qu’elle se relâche à nouveau. J’en profite alors pour enfoncer de manière presque imperceptible, mais continue mon annulaire dans son anus. Les cris d’encouragement qu’elle commence à pousser me révèle qu’elle ne désapprouve pas mon initiative. Au contraire ses mains viennent fermement se poser sur ma tête pour m’inciter à continuer ce que je suis en train de faire. Mes doigts inquisiteurs explorent maintenant le côté pile, aussi bien que le côté face, tandis que ma langue continue la simulation de son bouton d’amour. Mais alors que je la sens sur le point d’exploser dans un orgasme libérateur. J’entends un bruit de porte qui s’ouvre dans mon dos et Chloé après un temps de latence me repousse alors brusquement.

Je me retourne dans la direction de la porte et y aperçoit un groupe de quatre jeunes hommes. Ils sont tous plutôt musclés et deux d’entre eux sont recouverts de tatouages sur tout le haut du corps. Ils se dirigent tous les quatre sans hésitations vers le jacuzzi. L’un d’entre eux s’assoit à côté de Chloé, les trois autres en face. Le plus musclé, un grand brun s’adresse alors à moi.

-Fallait pas t’arrêter pour nous on va pas être choqué par le spectacle, on est majeur et vacciné.

Puis il se retourne vers elle, la dévisage longuement, détaillant longuement ce qu’il peut apercevoir de son corps, avant de laisser échapper un sifflement appréciateur. Il m’adresse ensuite à nouveau la parole.

-Félicitations, ta copine est canon. Tu partages ?

Je suis stupéfié par son manque de respect. J’avais entendu dire que la clientèle de ce type de club était au contraire à l’opposé de son comportement. Il n’envisage manifestement Chloé que comme un bout de viande destiné à assouvir le plaisir masculin. Je lui rétorque sèchement.

-Premièrement elle ne m’appartient pas, donc elle est assez grande pour décider. Deuxièmement, je pense que si vous voulez pouvoir faire des rencontres ici, il va falloir que vous vous montriez plus respectueux des autres.

Je vois un éclair de contrariété passer sur son visage. Mais il se retourne immédiatement vers Chloé.

-Si c’est toi qui décide qu’est-ce que tu en dis. Ça te dirait de passer un bon moment avec quatre beaux mecs bien membrés.

Chloé qui contenait sa colère jusqu’ici lui réplique alors.

-Tu sais la beauté c’est subjectif, mais ce qui est sûr c’est que vu ta façon de ne pas nous respecter, le moment ne sera pas bon pour moi. Donc si tu as besoin de te vider les couilles, demande plutôt à un de tes copains de te sucer. Sur ce nous allons vous laisser bonne soirée messieurs.

Un rictus de rage passe dans le visage de son interlocuteur, pendant que ses copains au contraire éclatent de rire. Mais finalement il se décide à rire lui aussi. Puis il se lève et commence à se rapprocher de nous pendant que nous commençons à quitter le jacuzzi. Je le regarde et m’aperçois qu’il a levé la main en l’air. Je crie à Chloé de faire attention. Elle se retourne en mettant ses bras en l’air pour se protéger. Mais il fait retomber sa main et se contente de lui faire une caresse au visage. Puis il lui dit :

-Quand on a une jolie bouche comme la tienne, il vaut mieux l’ouvrir pour de bonnes raisons, sinon il risque de t’arriver des bricoles. Allez casses-toi, c’est mieux pour le moment.

J’attrape le bras de ma chérie et la tire derrière moi. Je décide de ne pas rentrer dans un combat de coq dont je ne peux sortir que perdant et l’entraine à ma suite pour sortir de la pièce. Par contre je ne le lâche pas du regard pour lui montrer que je ne m’écrase pas non plus.
Une fois sortis je demande à Chloé :

-Tu vas bien ?

-Tu sais mon chéri dans mon travail, c’est fréquent que les ados cherchent à nous intimider, j’ai appris à gérer. Et toi comment tu te sens.

-Oui ça va je suis juste en colère, je ne supporte pas ce style de mecs qui se croient tout permis avec les filles. J’ai préféré te faire sortir, parce que je pense qu’une confrontation n’aurait rien amené de bon, mais il m’a mis les nerfs. J’en tremble presque.

-Mon pauvre amour, il faudrait qu’une âme charitable s’occupe de toi pour te faire déstresser qu’en dis-tu ? Si tu veux on pourrait s’isoler s’il y a une pièce de libre et continuer ce que nous faisions avant que ces connards nous interrompent.

-Très bonne idée ça, tu sais comment me redonner le sourire.

Nous nous dirigeons donc dans l’aile du bâtiment que nous n’avons pas encore visitée. Nous rentrons dans un long couloir péniblement éclairé par une lumière rouge tamisée. Les deux premières portes que nous croisons sont fermées. Il y a des fenêtres, mais un rideau est tiré dessus pour empêcher les regards curieux. Par contre la pièce suivante est ouverte. J’en profite pour jeter un œil. Je m’aperçois qu’elle est occupée par nos nouvelles connaissances en pleine activité.

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